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Citations de Rick Yancey (722)


Dehors, mon père était toujours agenouillé dans la terre fraîchement retournée. Poussière brune, roses rouges, ciel gris, linceul blanc.
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- ça va?
- Heu… définis "ça va".
- J’aimerais savoir si tu n’es pas en train de te vider de ton sang.
- Dans ce cas, ça va. Enfin, à peu près.
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Je suis celle qui ne s’enfuit pas, qui ne se contente pas de rester là, mais qui affronte.
Parce que, si je suis la dernière, je suis l’Humanité.
Et si c’est notre ultime guerre, je suis son champ de bataille.
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Et pourtant.
Quelque chose était différent. Je me tenais immobile dans une petite mare de verre brisé juste après la porte d'entrée. Aucune ombre furtive. Aucune odeur, aucun bruit suspect. Mais je savais.
Quelque chose était différent.
Il y a bien longtemps que les humains ne sont plus des proies. Genre, un bonne centaine de milliers d'années. Mais la mémoire de ces temps anciens est toujours là, tapie au fond de nos gènes : c'est ce qui donne sa conscience du danger à la gazelle, son instinct de fuite à l'antilope. Le vent chuchote à travers les herbes hautes. Une silhouette se faufile entre les arbres. Et, à cet instant précis, cette voix nous susurre : chhhuuut, il est là, tout près. Tout près.
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Si votre ennemi vous ressemble, comment pouvez-vous le combattre ?
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Je crois qu’il est temps que je vous parle de Sammy. Je ne sais pas comment aborder ça. Ça étant les premiers centimètres au grand jour quand le soleil a effleuré ma joue griffée au moment où je me suis extirpée de sous la Buick. Ces premiers centimètres ont été les plus difficiles. Les plus longs de l’univers. Ça étant l’endroit précis de l’autoroute où je me suis retournée pour faire face à l’ennemi invisible. Ça étant la seule chose qui m’empêche de devenir complètement dingue, celle que les Autres n’ont pas été capables de m’ôter, après m’avoir tout pris. Sammy est la seule raison pour laquelle je n’ai pas abandonné. La raison pour laquelle je ne suis pas restée sous cette voiture à attendre la fin.
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La question n'est pas de savoir combien de temps nous serons là, mais ce que nous ferons de ce temps.
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Il est venu en moi. Il est venu en moi et moi en lui. Nous avons été ensemble dans un espace infini. Il n'existait aucune frontière entre nous. Où commençait l'un, où finissait l'autre? Aucune frontière.
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Si vous ennemi vous ressemble, comment pouvez-vous le combattre ?
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_Cassie ! Ce n’est pas parce que quelque chose risque d’arriver que cela arrivera vraiment. De toute façon, tout cela n’est que pure spéculation. De la part de ce type comme de la mienne. Personne ne connaît la raison de leur venue. Après tout, pourquoi ne pas envisager qu’ils viennent pour nous sauver ?
Quatre mois après avoir prononcé ces paroles, mon père était mort. Il se trompait au sujet des Autres. Tout comme moi. Et comme l’un de ces scientifiques les plus intelligents du monde.
Il ne s’agissait pas de nous sauver. Ni de nous réduire en esclaves.
Ce qu’ils voulaient, c’était juste nous tuer.
Nous éradiquer jusqu’au dernier.
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Le premier meurtre serait le plus difficile, le suivant plus facile, et celui d'après plus facile encore, parce que c'est la règle : même les personnes les plus sensibles s'habituent aux événements les plus douloureux.
La cruauté n'est pas un trait de personnalité. La cruauté est une habitude.
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Putain, ça fait mal. La douleur de la blessure qui saigne, et celle de la blessure qui ne cicatrisera jamais.
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De toute façon, il va te tuer. Alors, ne te contente pas de mourir. Meurs en essayant.
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Nous sommes l'humanité, clame la bannière. Faux. Nous n'en sommes qu'un pâle reflet, une ombre faible, un écho distant.
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J'étais déterminée à m'endurcir. A devenir plus forte que je ne l'étais au moment où le Silencieux m'avait laissée pour morte. Plus forte que pendant ces nuits planquée sous ma tente dans les bois, roulée en boule dans mon sac de couchage pendant que Sammy subissait je ne sais quoi. Plus forte que durant ce séjour au Camp des Cendres, où j'errais, aigrie, furieuse contre le monde pour être devenu ce qu'il était, ce qu'il avait toujours été: un endroit dangereux que notre brouhaha humain avait fait paraître plus sûr.
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Si c'est le cas, si je suis le dernier spécimen de l'humanité, putain, je ne vais pas laisser l'histoire se terminer comme ça. OK, je suis peut-être la dernière femme vivante, mais je suis encore debout. Je suis celle qui fait face au tireur sans visage dans les bois, sur l'autoroute abandonnée. Je suis celle qui ne s'enfuit pas, qui ne se contente pas de rester là, mais qui affronte.
Parce que si je suis la dernière, alors je suis l'Humanité.
Et si c'est notre ultime guerre, je suis son champ de bataille.
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- Nous sommes tous morts, fiston. Certains le sont juste un peu plus que d'autres.
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- Il y a cette phrase de Staline, poursuit-il. Une mort est une tragédie ; un million, c'est un statistique. Tu peux imaginer sept milliards de quoi que ce soit ? Moi, j'ai du mal. Ca repousse les limites de notre capacité à comprendre. C'est pour ça qu'ils ont agi ainsi. C'est comme pousser le score au foot. Tu joues au foot, n'est-ce pas ? Il ne s'agit pas tant de détruire nos facultés à lutter que de broyer notre envie de nous battre.
Il reprend la photo et la remet dans sa poche.
- Moi, je ne pense pas aux 6,98 milliards d'humains. Je ne pense qu'à deux personnes.
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Si c'est le cas, si je suis le dernier spécimen de l'humanité, putain, je ne vais sûrement pas laisser l'histoire se terminer comme ça. OK, je suis peut-être la dernière femme vivante, mais je suis encore debout. Je suis celle qui fait face au tireur sans visage dans les bois, sur l'autoroute abandonnée. Je suis celle qui ne s'enfuit pas, qui ne se contente pas de rester là, mais qui affronte.
Parce que, si je suis la dernière, alors je suis l'Humanité.
Et si c'est notre ultime guerre, alors je suis son champ de bataille.
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Mon père avait de la chance. Comme nous tous. Cette chance nous avait permis d'échapper aux trois premières Vagues. Mais même le plus grand joueur de poker vous dira que la chance n'est pas éternelle. Je crois que, ce jour-là, c'est ce que mon père ressentait. Non pas que notre chance avati tourné. Ca, personne ne pouvait le deviner. Mais je pense qu'il savait qu'à la fin ce ne seraient pas les chanceux qui resteraient en vie.
Ce seraient les plus endurcis. Ceux qui diraient à Mme la Chance d'aller se faire foutre. Ceux avec un coeur de pierre. Ceux capables de laisser mourir une centaine de personnes afin qu'une seule puisse vivre. Ceux qui auraient la sagesse de cramer un village.
Le monde était baisé.
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