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Citations de Rick Yancey (722)


Je tente de m'échapper et, soudain, je songe qu'il n'y a pas vraiment de différence entre nous, les vivants et les morts. Ce n'est qu'une question de temps : le passé et le futur. Morts tous les deux.
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Je suis celle qui ne s'enfuit pas, qui ne se contente pas de rester là, mais qui affronte.
Parce que si je suis la dernière, alors je suis l'Humanité.
Et si c'est notre ultime guerre, je suis son champ de bataille.
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-Ne t'inquiète pas ma chérie, ça va aller.
C'était ce que j'avais envie d'entendre, et c'était ce que lui avait envie de me dire. Et c'est d'ailleurs ce que vous faites quand le rideau se lève : vous donnez à votre public le spectacle auquel il a envie d'assister.
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Dans la vie, c'est le monde extérieur qui s'invite chez vous. Alors, quand les lumières s'éteignent, vous regardez dehors.
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Le bourdonnement a disparu.
Vous vous souvenez de ce bourdonnement ?
(....)
Le bruit incessant de tout ce que nous avons créé pour rendre notre vie un peu plus facile et moins ennuyeuse.
La chanson mécanique.La symphonie électrique. Le bourdonnement de tous ces objets et de nous tous.
Disparu.
A présent, ce que je perçois, c'est le bruit de la Terre avant que nous l'ayons conquise.
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— Je me suis conduit comme un imbécile, l’autre soir dans les bois. Je ne veux pas que tu me détestes et que tu me considères comme un crétin.
Trop tard.
— Je ne veux pas de bijoux qui appartiennent à des morts.
— T’inquiète, ils n’en veulent plus, eux non plus.
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La cruauté n'est pas un trait de personnalité. La cruauté est une habitude.
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- Quand arrive le moment où vous devez cesser de fuir votre passé, pour vous retourner et affronter la chose que vous pensiez ne pas pouvoir affronter – ce moment où votre vie chancelle entre abandonner et vous lever – quand ce moment arrive, et il arrive toujours, si vous ne pouvez vous redresser ni abandonner, voilà ce que vous faites : vous rampez.
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Avant de te rencontrer, je pensais que le seul moyen de s'accrocher était de trouver un but. Alors qu'en fait, pour continuer à vivre, tu dois trouver ce pour quoi tu es prêt à mourir.
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-Ouais, ai-je dit. C'est Crisco.
-Je ne m'appelle pas comme ça ! a-t-il glapi. Mon véritable nom, c'est...
Je n'ai jamais eu l'occasion de connaitre son véritable nom. Je n'ai pas vu le pistolet, pas plus que je n'ai vu ni entendu le soldat retirer son arme de son étui. [...]
Sa tête est partie en arrière, comme si quelqu’un avait tiré sur ses cheveux [...] et il est tombé à genoux [...] serrant son Trésor de la Mort entre ses mains.
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Eh bien, ça pourrait être pire. J'aurais pu être sauvée par un vieux pervers d'une cinquantaine d'années tout bouffi de graisse, et qui garde le cadavre de sa mère dans son grenier.
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Parfois je pense que je dois être la dernière humaine sur Terre
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L'univers retient son souffle, parce qu'il n'est pas certain que le soleil se lèvera de nouveau. Qu'hier ait existé n'implique pas que demain viendra.
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"Je suis celle qui ne s’enfuit pas, qui ne se contente pas de rester là, mais qui affronte.
Parce que, si je suis la dernière, alors je suis l’Humanité.
Et si c’est notre ultime guerre, je suis son champ de bataille."
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"Quand arrive le moment où vous devez cesser de fuir votre passé, pour vous retourner et affronter la chose que vous pensiez ne pas pouvoir affronter – ce moment où votre vie chancelle entre abandonner et vous lever – quand ce moment arrive, et il arrive toujours, si vous ne pouvez vous redresser ni abandonner, voilà ce que vous faites : vous rampez."
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"Un très jeune docteur, portant une blouse blanche et un masque chirurgical, se précipite dans le couloir en direction des ascenseurs. Il boitille, s’appuyant sur son côté gauche. Si vous entrouvriez sa blouse, vous remarqueriez la tâche rouge sombre sur son uniforme vert clair. Si vous écartiez son col, vous verriez le pansement appliqué en hâte sur son cou. Mais à dire vrai si vous tentiez l’un ou l’autre, ce jeune médecin vous tuerait."
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- Tu veux te comparer à un insecte, Cassie ? Alors ça serait un éphémère. Vivant un jour, disparu le lendemain. Ça n'a rien avoir avec les Autres. Ça a toujours été comme ça. La question n'est pas de savoir combien de temps nous serons là, mais ce que nous ferons de ce temps.
- Tu es au courant que ton discours n'a absolument aucun sens ?
Sans m'en rendre réellement compte, je me penche vers lui, toute colère évanouie.
- Tu es un Éphémère, murmure-t-il.
Et là, Evan Walker m'embrasse.
Il prend ma main, la pose à plat contre son torse, et de l'autre, me caresse le cou avec une tendresse infinie, qui me fait frissonner de la tête aux pieds. J'ai du mal à rester debout. Je sens son coeur battre contre ma paume, son souffle chaud, son ombre de barbe sur sa lèvre supérieure, contraste râpeux avec la douceur de sa bouche. Evan, me regarde et je fais de même. Je le repousse juste assez pour lui lâcher :
- Ne m'embrasse pas.
Il me soulève dans ses bras. J'ai la sensation de flotter pour l'éternité, comme quand j'étais petite. Papa me jetait en l'air, et je m'imaginais toucher les limites de la galaxie.
Evan m'allonge sur le lit. Et avant qu'il recommence à m'embrasse, je le préviens :
- Si tu m'embrasses encore; je te flanque un coup dans les couilles.
Ses mains sont d’une douceur incroyable – c’est comme si un nuage m’effleurait.
- Je ne te laisserai pas…
Il cherche ses mots.
- …t’envoler loin de moi, Cassie Sullivan.
Il souffle la bougie sur la table de nuit.
Je ressens son baiser plus intensément, maintenant, dans l’obscurité de cette chambre où sa sœur est morte. Dans le silence de cette maison où sa famille a disparu. Dans le calme du monde où la vie que nous connaissions avant l’Arrivée s’est éteinte. Il goûte mes larmes avant qu’elles roulent sur mes joues. Ses lèves se posent pile à l’endroit où elles perlent.
- Je ne t’ai pas sauvée…, chuchote-t-il, sa bouche effleurant mes cils. C’est toi qui m’as sauvé.
Il répète ça, encore et encore, jusqu’à ce que nous nous endormions blottis l’un contre l’autre, sa voix dans mon oreille, mes larmes dans sa bouche.
- Tu m’as sauvé, Cassie.

(pages 244 à 246)
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L'univers retient son souffle, parce qu'il n'est pas certain que le soleil se lèvera de nouveau. Qu'hier ait existé n'implique pas que demain viendra.
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Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. Nous éduque. De socs de charrues vous forgez des épées effilées, Vosch. Vous nous reconstruisez. Nous sommes l'argile, et vous êtes Michel-Ange. Et nous serons votre chef-d'oeuvre.
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hé, oh, les Terriens ! La fête commence ! Léa
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