C’est bien entendu la musique, seul espace de consensus dépassant les frontières, qui permit de déjouer l’obstacle à priori infranchissable pour une jeune Française d’aller vivre chez l’ennemi héréditaire, au milieu des plaies vives laissées par le conflit et les rancœurs montantes causées par l’humiliation du traité de Versailles.