La collection de livres "Chair de Poule" est une série de thrillers captivants pour les jeunes lecteurs, écrite par l'auteur à succès R.L. Stine. Chaque livre transporte les lecteurs dans des aventures effrayantes remplies de mystères, de créatures surnaturelles et de rebondissements inattendus. Un incontournable pour ceux qui aiment les frissons littéraires !
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- Hé, monsieur, est-ce que quelqu'un peut mourir, ici? Est-ce que c'est arrivé?
L'Horreur continua du même pas tranquille et répondit sans s'arrêter :
- Une fois.
- Il y a eu un mort?
L'Horreur secoua sa grosse tête :
- Non, ce n'est pas ce que je veux dire.
- Alors, qu'est-ce que vous voulez dire?
-Ici, répondit l'Horreur, on peut mourir une fois. Personne ne meurt deux fois...
Il n’y avait personne dans les jardins ni dans la rue. Bien sûr, nous étions en vacances et beaucoup de gens avaient sans doute quitté la ville. Mais c’était un endroit calme, trop calme. Et très ombragé. Toutes les maisons, entourées d’arbres énormes et touffus, restaient dans l’ombre. La rue était le seul endroit ensoleillé, étroit ruban doré entre leurs masses obscures. « Cette ville est sombre et silencieuse, comme une tombe, me dis-je.
Je montai les dernières marches et m’arrêtai net. Sur le palier, il y avait une fille de mon âge avec des cheveux noirs coupés court. Elle me regardait et elle me souriait. Mais ce n’était pas un sourire amical. C’était le plus glacé, le plus effrayant des sourires.
Les nuages noirs couraient dans le ciel, si bas qu’on avait l’impression de pouvoir les toucher.
J’arrachai mon masque et respirai à pleins poumons.
- Qu’est-ce qui t’arrive, Homme des Mers ? s’écria-t-elle. Tu t’es fait piquer par une vilaine méduse ? Ma coéquipière est très courageuse. Face au danger, elle plaisante toujours.
J’avais du mal à retrouver mon souffle.
- Plus d’air ! Quelqu’un… quelqu’un a… saboté… ma… bouteille…
Et puis, brusquement, tout devint noir.
"Je pense que je vais tenir un peu la bride à mon imagination. Après tout, la réalité est bien assez intéressante !"
Je contournai la maison. Les arbres étaient si hauts, si touffus de ce côté qu’il y faisait presque noir. Le jardin de derrière semblait bien plus grand que je ne l’avais imaginé. C’était un long rectangle descendant en pente douce jusqu’à une barrière de bois, envahi d’herbes folles qui pointaient de partout entre les feuilles mortes. Une ancienne fontaine de pierre gisait sur le flanc. De l’autre côté, j’apercevais le garage, un sombre bâtiment de brique dans le même style que la maison.
Soudain le docteur Brouwer apparut. Il avait l’air furieux. Son teint semblait légèrement vert sous la lumière vive des halogènes. Il s’était blessé la main droite. Quelques gouttes de sang avaient taché sa blouse blanche.
- Ne descendez jamais dans ce sous-sol, jamais ! hurla-t-il d’une voix que ni Jane ni Michaël ne lui connaissaient.
Les deux enfants reculèrent, surpris d’entendre leur père parler sur ce ton. Lui, d’habitude si doux, si gentil.
- Ne descendez jamais. Je vous l’interdis !...
« Il a touché le rocher, ça mérite une punition ! C’est la règle. »
« Mais on ne les connait pas, vos règles ! C’est injuste ! »
Le sang martelait mes tempes. J’avais chaud et froid en même temps.
Encore quelques centimètres…
Soudain, quelque chose m’attrapa la main.
C’était une horrible pince de homard. Elle était géante, noire et poilue… Elle ne me lâchait pas…
Je n’avais qu’une solution : hurler !