C'était égoïste de ma part de vouloir qu'elle vive, sachant les souffrances qu'elle aurait à endurer, sachant que son cerveau ne pourrait jamais guérir d'une telle blessure. Voilà ce que cela me rapportait d'être neurochirurgien : je connaissais le pronostic. Je ne devais pas m'aveugler de faux espoirs. Rien ni personne ne pouvait ramener Ellie à la vie. Mais j'avais besoin d'elle.