Pour Bleuler, le schizophrène - c'est d'ailleurs lui qui invente le mot - n'est pas quelqu'un qui serait moins intelligent à cause d'une démence survenue précocement, c'est quelqu'un dont la psychose l'empêche d'utiliser toute son intelligence. Il décrit ces mécanismes et il aboutit à la dissociation, c'est à dire à la séparation entre le langage et le vécu corporel, processus de base de la schizophrénie.