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Citations de Pétronille Rostagnat (197)


Comment savoir si le soleil est éclatant dans le ciel quand vous êtes enfermé dans une pièce sans fenêtre ? Elle est devenue une spécialiste dans ce domaine. Elle sait faire la distinction entre une chasse d’eau, un bain qui se vide ou la chaudière qui se met en route. De sa cachette, ces sons lui permettent d’avoir des repères sur le temps qui s’écoule. Quand elle sera grande, elle deviendra plombier ! Lorsqu’on la questionnera sur sa vocation, elle racontera avoir vécu au milieu des tuyaux et des canalisations. Selon le diamètre, la matière, l’alignement, chaque tube émet une musique qui lui est propre. Il suffit d’être attentif pour le percevoir. Aujourd’hui, cette mélodie rythme son quotidien et la rassure. Elle est toujours en vie…
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Et une fois sortis du déni, rien ne s'arrange pour eux : comment se faire entendre ? A qui demander de l'aide ? Où s'adresser ?
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Quelle attitude adopter ? devait-il demander une recherche d'empreintes ? Il ne portait pas de gants à cet instant : on y retrouverait les siennes. En parlerait-il à son avocate ? Il rangea l'objet dans une petite boîte en carton qui traînait sur son bureau. Il savait qui était l'expéditeur de ce message et les raisons de cet envoi. Cela ne l'ébranla pas. Il connaissait maintenant les nouvelles règles du jeu. Il n'allait pas se priver de les transgresser.
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Gabrielle prit encore une grande inspiration, il était temps d’agir. Elle s’installa à son bureau pour allumer son ordinateur. Ses recherches commencèrent par les mots « self defense », « stand de tir », « arme à feu », « vidéosurveillance ».
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Elle n’avait pas identifié la menace, cela pouvait alors être n’importe qui ! Même son mari ! Elle jouait la comédie de la femme déprimée, droguée par les médicaments, inconsciente du drame qui s’était réellement joué ce soir-là. Elle devait gagner du temps, baisser la garde de son ennemi « invisible ».
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La peur et l’angoisse montaient en elle. Elle restait intimement persuadée que l’on avait attenté à sa vie, sans savoir ni qui ni pourquoi. Mère au foyer depuis des années, menant une vie calme et rangée comme des milliers d’autres femmes autour d’elle, elle ne comprenait pas en quoi elle pouvait représenter une menace pour qui que ce soit. Ce qui la torturait le plus, c’était d’avoir été sauvée ; elle respirait encore…on allait donc s’en prendre à nouveau à elle… Restait à savoir quand, qui et comment.
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Gabrielle termina son verre de vin, le posa et, sans oser croiser le regard de son amie, conclut cette discussion simplement :
– Tu connais cette citation de l’auteur dramatique français Antoine Bret : « Le vrai n’est pas toujours conforme à l’apparence » ?
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C’était principalement la nuit, quand le 36 était plongé dans le silence, que le bruit des bateaux-mouches sur la Seine avait cessé, que le bourdonnement de tous les jours avec les allées et venues des officiers de police n’était plus, que les hommes et les femmes vidaient leur sac.
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Elle avait appris au cours des nombreux interrogatoires qu’elle avait menés dans sa carrière que cela ne servait à rien de trop presser le prévenu. Il fallait faire preuve de patience, créer un moment d’intimité, presque de complicité, pour obtenir des aveux.
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Arrivée en bas du cabinet, elle eut un mouvement d’hésitation. Que penseraient ses collègues de son intrusion dans les locaux au début de l’enquête ? D’un côté, elle serait elle-même amenée à témoigner dans cette affaire, et était avant tout, et surtout à cet instant, femme de l’avocat touché par cette histoire, plus que commandant à la brigade criminelle de Paris.
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Deuxième coup de couteau près de sa poitrine cette fois-ci. C’était la
fin. Il sut qu’il allait mourir, là, par terre, sur le sol sale et froid. Il ne
comprit pas comment il en était arrivé là ? Qu’avait-il bien pu commettre
comme erreur pour finir ainsi ? Il était comme paralysé. Il abandonna son
corps à son meurtrier. Elle ne partirait pas. Elle était là pour en finir. Il
l’avait compris dans son regard.
Un dernier souffle…
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– Tu jouis mon lapin ? C’est bon, hein.
Elle enfonça encore un peu plus son talon dans ses entrailles.
– Allez, crie. Je veux t’entendre hurler. Ça m’excite.
Il porta ses mains autour du talon par instinct. Il voulait l’enlever, ne
plus souffrir. Mais il n’avait plus de force, il allait s’évanouir.
Elle retira sa chaussure. La douleur était encore plus intense. Il eut la
sensation de se vider littéralement de son sang. Il porta ses mains sur son
ventre. Il voulait naïvement stopper son hémorragie. Il fallait se concentrer,
vivre, respirer. Il pria pour qu’elle parte, là, maintenant. Il pouvait encore
s’en sortir. L’estomac n’était pas touché. En tout cas, il l’espérait. Il voulut
la supplier de le laisser mais aucun son ne sortit de sa bouche, juste un cri
plaintif. Elle éclata de rire. Elle lui parla mais il n’entendit rien. Tout était
flou, confus. Avec son pied, elle revint à la charge et lui écrasa l’épaule
droite l’obligeant à lui faire face.
– Regarde-moi, hurla-t-elle.
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– Pas content de me revoir ?
Elle s’avança telle une féline qui s’approche de sa proie, tout en
sensualité. Elle était là devant lui. Il ne réagit pas. Il était sur la défensive.
Mais qu’est-ce qu’elle faisait là ? Il s’attendait à recevoir un interrogatoire
en bonne et due forme.
– Détends-toi mon lapin. Je ne dirai rien. Cela sera notre petit secret.
Elle glissa une main dans ses cheveux et approcha ses lèvres. Il la
laissa faire. Elle, elle n’avait pas bu ce soir. Son haleine était douce et
chaude.
– Je te sais plus entreprenant, lui susurra-t-elle à l’oreille.
Soudain, une douleur immense dans son ventre le submergea. Nathan
ne put retenir un cri de douleur. Il se cambra. Vit le couteau plein de sang.
Une main le saisit par les cheveux. Elle sourit et le jeta en arrière en
s’aidant de sa jambe droite. Sa tête cogna violemment le mur. Il tomba de
tout son long sur le sol. Il était à moitié assommé mais la douleur était telle
qu’il retrouva vite ses esprits. Il ne soupçonnait pas qu’elle puisse avoir une
telle force. Il voulut se relever. Vite, réagir. Lui prendre le couteau. Se
défendre. Mais elle était rapide et souple. Elle leva la jambe et enfonça son
talon dans sa plaie. Il hurla.
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La vision de son univers saccagé lui fit l’effet d’un électrochoc. Il se promit de ne plus se laisser aller. On voulait l’enfermer dans une cellule pour le restant de sa vie. Hors de question. Il allait se battre. Mais dans un premier temps, il avait besoin d’une douche.
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On parle de ma vie, là ! Vous croyez que cela m’amuse de voir mon nom et mon image faire la une des quotidiens ? J’ai une réputation à tenir, une future vie de médecin qui m’attend. Je sors à peine du tribunal que je vois ma tête à l’affiche du premier kiosque à journaux !
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« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle/ Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,/ Et que de l’horizon embrassant tout le cercle/ Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;/ Quand la terre est changée en un cachot humide. »
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Il ne connaissait l’univers carcéral qu’à travers les films ou les polars. La réalité dépassait la fiction. Il ne savait pas s’il allait tenir le coup longtemps. Depuis six jours dans le quartier des arrivants, il s’était fait tout petit, espérant devenir invisible aux yeux des autres détenus.
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On ne tuait pas deux personnes avec autant d’assurance pour se faire ensuite attraper comme un bleu. Ce dossier contenait des zones d’ombre qu’il allait falloir éclaircir pour ne pas perdre aux assises. Pauline savait que cette affaire serait capitale pour sa carrière, surtout depuis qu’elle s’était mise sous les feux des projecteurs.
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Autre possibilité : Océane avait été violée avant d’être laissée sur le bord de la route. Elle avait été découverte à dix kilomètres du château où se déroulait la soirée. Elle n’avait pu effectuer ce trajet à pied. Elle avait forcément fait une rencontre, ou était partie avec une personne présente à cette fête. En définitive, beaucoup de questions restaient en suspens et ne trouveraient une réponse que si elle sortait de son sommeil.
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La tête haute, il était soucieux de ne montrer aucun signe de faiblesse, tant auprès des gardiens que de ses nouveaux camarades de jeux. Son mètre quatre-vingts lui éviterait les embrouilles pour quelque temps, mais quand il compara sa carrure avec celles des hommes marchant devant lui, il sut qu’il ne ferait pas le poids longtemps.
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