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Critiques de Peter Dempf (108)
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Le mystère Jérôme Bosch

Je n'ai malheureusement pas été assez happée pour terminer le livre je ne dirais pas qu'il est mauvais non plus mais pas assez prenant... ou alors c'est moi qui m'endors trop vite...
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Le mystère Jérôme Bosch

Bon roman historique. ce livre est intéressant. il s'intéresse à l'œuvre de Jérôme Bosch et lui donne une nouvelle interprétation. Il se présente comme une chasse à la vérité. Comment lire les toiles de ce peintre hors du commun? Peut être existe-t-il des clés cachées dans l'histoire et dans la toile? Entre thriller et recherche on se laisse prendre par le livre bien que certains sont plus haletants dans le domaine. Mais cela n'empêche pas de passer un moment agréable en compagnie de Jérôme Bosch.
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Le mystère Jérôme Bosch

On va pas se mentir, c'est d'la lecture divertissante qu'on a là, mais qui ne casse pas trois pa-pattes à un canard. Le gros point positif : la description et le symbolisme qui entourent l'oeuvre de Jérôme Bosch. Bougrement sympa d'avoir enquêté en même que les personnages sur cette peinture et d'en avoir appris autant.

Après la fin et le faible thriller à la sauce Da Vinci Code, mwé je n'ai pas été très convaincue.
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Le mystère Jérôme Bosch



Bof.. je m’attendais à autre chose...
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Le mystère Jérôme Bosch

Roman siamois mettant en scène deux époques qui se partagent grosso modo les 450 pages du livre en 1/3 + 2/3. Un tiers de l'histoire se passe dans un Madrid moderne où un prêtre raconte une histoire qui se passe au Moyen-Age, au temps de Jérôme Bosch.

La vie de ce dernier est racontée par un jeune peintre, Oris, qui arrive à Bois-le-Duc pour travailler dans l'atelier du maître. Milles péripéties arrivent à ce jeune peintre dont le travail principal est de servir de source pour le volet 'lenfer' du trypique aujourd'hui connu sous le nom de 'jardin des délices'. En effet, par un procédé alchimique, un savant parvient à pomper les rêves étranges du jeune homme pour que Bosch puisse les reproduire sur la toile. Le tableau se veut une façon de transmettre une philosophie jugée hérétique par l'Eglise aux générations suivantes: la femme dominera à nouveau l'homme.

De lecture simple, ce roman se situe dans la veine des Dan Brown, avec des explications symboliques dont on ignore finalement si elles sont juste ou fausses. Agréable moment de lecture donc, même si ce n'est pas de la grande littérature.

Avoir une image du Jardin des Délices en couverture (couverture amusante d'ailleurs avec ses trous dans la jaquette) permet de vérifier les détails de la peinture.
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Le mystère Jérôme Bosch

Michael Keie est un restaurateur bien décidé à faire la lumière sur un acte trop calculé pour n’être que l’oeuvre d’un déséquilibré. Aussi il accepte de s’entretenir avec l’homme responsable des dommages occasionnés au Jardin des délices. Selon lui, cette oeuvre serait dangereuse. Au XXIe siècle, alors que le règne tout puissant de l’Eglise est loin derrière nous, c’est une allégation qui laisse notre restaurateur un peu circonspect. Mais voilà, le prêtre va lui livrer un témoignage tout droit sorti de l’époque de Jérôme Bosch, celui de son jeune apprenti Petronius. Et l’histoire est si vivante, si hypnotisante, que Michael va être peu à peu convaincu qu’il vaudrait mieux garder secret les récentes découvertes faites sur le tableau.



Peter Dempf nous plonge alors dans une ville aussi séduisante que cauchemardesque, où les chiens de l’Inquisition guettent le moindre faux-pas de leurs concitoyens pour les faire brûler en place publique. La vie souterraine y est donc vive, et Petronius va pouvoir en mesurer toute l’étendue, puisque son maître est dans le collimateur du terrifiant père Baerle. Cela aurait-il un rapport avec l’étrange tableau gardé caché sur lequel il travaille en secret ? Mêlant rigueur historique et inventivité de la langue, l’auteur arrive à nous immerger complètement dans ce seizième siècle de tous les dangers.



Et puis vous en connaissez beaucoup, vous, des romans dont la couverture est à la fois magnifique ET totalement intégrée à l’intrigue ? Parce qu’en ouvrant Le Mystère Jérôme Bosch, vous vous apprêtez à mettre le nez dans une enquête qui oscille entre le XVIe et le XXIe siècle, et laissez-moi vous dire que l’illustration du Jardin des Délices va vous être très utile. Il ne s’agit d’ailleurs que du panneau central, aussi je ne saurai trop vous conseiller d’ouvrir une reproduction sur tablette/smartphone/ordinateur/papyrus près de vous pendant votre lecture. Alors voilà, je n’ai pas arrêté de faire la navette entre les mots et l’image, et loin de « casser le rythme », cela vous donne juste la sensation jouissive d’être un petit Sherlock Holmes en puissance. Tel détail est pointé du doigt par le restaurateur ? ET PAF, vous l’avez vu vous aussi ! Magique.
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Le mystère Jérôme Bosch

Il y a dans ce roman un beau travail de recherche sur la symbolique du triptyque de Jérôme Bosch intitulé le Jardin des délices, découvrir les symboles dans la peinture est très intéressant (p. 65,96, 207, 287…) ainsi que les nombreux détails alchimiques et astrologiques. J’ai beaucoup aimé les descriptions de l’époque de l’inquisition dans les Flandres ainsi que de la société secrète les Adamites. Finalement les Adamites sont les précurseurs des Hippies (nudité et communautarisme) hi hi hi. J’aime aussi l’idée de la pensée cyclique (p 311).

Par contre je n’ai pas trop aimé la longueur de l’intrigue car au final tout ça pour ça ! Je n’ai pas trop aimé non plus l’enquête qui se déroule dans notre présent un peu trop tirée par les cheveux et puis la scène finale m’a profondément ennuyé. J’ai deviné dés le début qui était Jacob Van Almaengien. Un peu trop de Da Vinci Code pour moi, un roman qui présente beaucoup d’intérêt mais trop de longueurs.

Pour en savoir plus : http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/2008

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Le mystère Jérôme Bosch

Mystère complètement bidon, aucun personnage sympathique, 500 pages bien creuses Même pas un sous da Vinci code. Le seul point positif c'est la couverture. C'est d'ailleurs celle-ci qui m'a accrochée au point de lire le roman. Dommage !
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Le mystère Jérôme Bosch

Ce thriller nous plonge dans l’univers du peintre Jérôme Bosch et plus particulièrement dans son célèbre tableau et certainement le plus mystérieux, Le jardin des délices. Madrid, en 2013, ce célèbre triptyque se trouve au Prado mais celui-ci vient d’être vandalisé par un religieux fanatique, le père Baerle. Selon lui, Le jardin des délices est un grave danger pour l’église d’où son attaque au vitriol afin de le détruire. Michael Keie, un restaurateur, est chargé de sauver le tableau. Lors de l’inspection du triptyque, Michael remarque que des symboles apparaissent là où le vitriol a agit… Il décide alors de mener son enquête avec son collègue, Antonio de Nebrija. 1510, le peintre Petronius Oris arrive en Flandres afin de travailler avec le célèbre peintre flamand, Jérôme Bosch. Il va vivre l’Inquisition, la religion et les secrets de Bosch et surtout la découverte de ce tableau en trois parties, Le jardin des délices.

Ce thriller de Peter Dempf est haletant, tellement prenant que je l’ai lu en 2 jours… Je devais découvrir les secrets du Jardin des délices!! Sans la team thriller, jamais je me serais intéressée à ce roman, j’avoue… Mais cela aurait été bien dommage! Le mystère de Jérôme Bosch est en fait une enquête menée en 2013 et en 1510; l’auteur alterne en les deux époques en y faisant toujours un parallèle. Connaissant mal cette période d’Inquisition, j’ai appris beaucoup au cours de ma lecture. Peter Dempf écrit d’une telle manière que les images s’invitent en même temps que nos yeux lisent et c’est agréable de s’imaginer les scènes au vue de la description jamais pesante du romancier. Découvrir l’histoire de ce tableau a été enrichissante et toujours intéressante. Une fois commencé, je n’ai pas eu envie de m’arrêter: qu’allait arriver à Petronius Oris, à Zita, au Grand Zuid, à Bosch, au tableau Le jardin des délices. Michael Keie et Antonio de Nebrija vont-ils percer le secret du tableau? Qui est réellement la psychologue Grit Vanderwerf? Et le père Baerle, que veut-il finalement? Mais surtout: quel est le secret caché dans le triptyque Le jardin des délices??

La couverture du Mystère de Jérôme Bosch est époustouflante!! Une très grande partie du tableau y est!! Et je n’ai pu m’empêcher d’aller la regarder à chaque fois que Peter Dempf donnait un détail, un indice qui se trouve sur le tableau afin de le trouver par moi-même!! Cela rend le récit plus concret et le lecteur se sent encore plus impliqué dans l’enquête!
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Le mystère Jérôme Bosch

" Le vieux renard du Prado avait peut-être raison. Si ce qu'Antonio se révélait exact, ce serait un découverte scientifique sensationnelle : des symboles cachés sur l'une des peintures les plus marquantes de l'histoire de l'art. Et il aurait participé à cette trouvaille. "



En 2013



Un homme malveillant a voulu détruire la beauté d'un tableau avec de l'acide. Est-ce un profanateur d'œuvres d'art ou un déséquilibré ? En attendant cet acte de vandalisme considéré comme un attentat révéla un message caché.



" Trop de personnes s'intéressaient soudainement au Jardin des délices et à ses mystères. "



Le terroriste n'est autre qu'un prêtre dominicain. Le religieux est convaincu que l'œuvre dissimule un dangereux secret susceptible de nuire à l'église.



Michael Keie, restaurateur de tableau se voit confier la remise en état du triptyque. Après avoir découvert les symboles cachés, il va tenter en compagnie d'Antonio de Nebrija de déchiffrer ces signes étranges.



Le prêtre profanateur va remonter en 1510 pour leur conter l'histoire du tableau.



" De nouveau, sa voix rappelait celle d'un conteur, capable de captiver son auditoire et de l'entraîner dans les arcanes du passé. "



Nous voilà transportés dans les Flandres en l'an Grâce 1511 à la rencontre de Jérôme Bosch le peintre du Jardin des délices.



" (...) vous devez écrire le message sous forme d'image. C'est vous l'insignis pictor. C'est vous le génie de la peinture, pas moi.



- Pour y parvenir, il me faudrait être un démon, un ange ou un dieu. Je ne suis qu'un homme !



- Ne vous sous-estimez pas. Vous disposez d'une grande sensibilité et d'une créativité prodigieuse. (...) Personne avant vous n'a peint de la sorte ! C'est seulement ainsi qu'il peut contempler le monde comme s'il lisait un livre ouvert devant lui. Il est alors forcé de se comporter comme un lecteur attentif. Cette idée est née sous votre pinceau, maitre Bosch. "



Un tableau qui prédit l'avènement d'une ère nouvelle dans laquelle les femmes joueront un rôle prépondérant. En ces temps immémoriaux c'étaient elles qui domineraient le monde, de quoi en affoler plus d'un.



" Le triptyque à été conçu pour semer le doute dans l'esprit de celui qui Le contemple. "



Un tableau qui dénonce le système patriarcal défendu depuis des siècles par l'église catholique.



" Au nom de la foi, un fou condamnait sans aucun scrupule des innocents parce qu'ils pensaient autrement et pratiquaient d'autres rites que ceux imposés par l'Église catholique. Tous croyaient pourtant au même dieu, à la même rédemption, au même paradis. "



Pas surprenant que tant de personnes de tout temps cherchent à détruire cette toile.



" Quand vous aurez compris le tableau, vous aurez la réponse à votre question (...) "



Tout comme j'admire ce tableau de Jérôme Bosch, j'admire le récit de Peter Dempf.



En voyageant entre Madrid et Bois-le-Duc dans les Flandres, j'ai découvert à travers deux enquêtes parallèles l'une dans le présent et l'autre dans le passé, l'histoire de ce tableau et j'ai tenté moi aussi de percer ses secrets.



Tout comme dans la toile, le soucis du détail est bien présent, la qualité de l'écriture est aussi soignée que les coups de pinceau du Maître d'œuvre.



Le roman devient un thriller captivant, d'où l'on ressort contemplatif face à ce suspense magistral.



Le mystère reste entier jusqu'au final, voire au-delà.



Le livre à lui tout seul, avec sa couverture qui laisse apparaître le tableau est un bijou.



Peter Dempf nous offre à travers son récit un voyage dans le temps à travers un jeu de piste extraordinaire .



Un Thriller érudit, passionnant qui en a déjà éblouit plus d'un.



À votre tour ... faites- moi confiance.


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Le mystère Jérôme Bosch

Deuxième livre que je lis dans le cadre de la Team Thriller des éditions du Cherche Midi.



Avant toutes choses, il faut parler de la couverture ! Voici un livre-objet comme j'aime. La jaquette donne un côté très mystérieux en ne dévoilant qu'une partie de l'image en dessous. Puis quand on l'enlève, on a le droit à un sublime tableau ! Il s'agit du panneau central du "Jardin des Délices" de Jérôme Bosch dont il est question dans ce livre.



La quatrième de couverture annonce la couleur. Nous avons ici un "thriller" historique. J'ai d'abord pensé à un livre à la "Da Vinci Code" à la lecture du résumé. Mais cela va un peu plus loin car on jongle entre deux époques différentes. Le point commun de ces deux époques est le tableau de Jérôme Bosch qui semble receler bien des secrets.



L'histoire se déroule donc entre passé et présent. Cependant le passé a une part beaucoup plus importante que le présent. C'est là que se trouvent toutes les réponses aux questions que suscite ce tableau. Le présent est là pour apporter aussi quelques respirations à l'histoire. Il sert aussi à prendre du recul sur ce passé pour mieux comprendre les enjeux derrière ce tableau.

Alterner entre deux époques n'est pas un exercice facile pour un auteur car on peut très facilement perdre le lecteur.



Le passé est une période très riches en personnages et en actions. La plupart des personnages ont réellement existé. On les découvre à travers les yeux de Petronius Oris qui est là pour travailler avec Jérôme Bosch comme apprenti. Ce personnage va se retrouver en très peu de temps à toute une série d'événements un peu malgré lui. L'auteur nous décrit très bien l'époque et ceux qui ont vécus. J'ai trouvé cela très réaliste. On ressent bien que l'auteur a fait un très gros travail de recherche.

Dans le présent, il y a peu de choses à dire. On sent bien dès le début que le personnage du prêtre et celui de la psychologue cachent des choses. Cela nous parait évident assez vite mais pour le restaurateur (qui est le personnage que nous suivons dans le présent) cela ne parait pas aussi évident. Du coup j'ai trouvé ce personnage trop faible, trop crédule. Ce personnage est celui du livre qui est le moins bien réussi.



Ce livre est un bon page-turner. Il s'en est fallu de peu pour que je dise que c'est un coup de cœur. J'étais certaine déjà que j'allais aimer cette histoire. Le faite de baser l'histoire sur des faits historiques et d'y mettre un peu de mystère en disant qu'il referme un secret : c'est le genre de lecture que j'aime.

Je n'ai pas été perdu entre le changement d'époque. Les retours dans le présent arrivent au bon moment pour souffler et laisser un peu de suspense. Ce que j'ai trouvé intéressant car pas habituel, c'est le faite que l'on comprenne qu'entre chaque chapitre du passé ou du présent, il se passe du temps. Cela ne m'a cependant pas gêné dans ma lecture.



Au final, l'histoire se tient même si il est parfois difficile de suivre le raisonnement pour comprendre ce tableau. Il faut vraiment attendre la fin pour avoir toutes les clés pour comprendre ce qui se cache derrière ce tableau. L'auteur sait nous garder en haleine et presque nous faire croire que toute cette histoire est vraie.



Les passionnés d'art et d'histoire devraient y trouver leur compte dans ce livre. Pour ma part j'y ai trouvé exactement ce que je cherchais : du mystère, de l'action et quelques nouvelles connaissances.
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Le mystère Jérôme Bosch

Nous voici plongés au XVIe siècle dans les Flandres de la Renaissance, foyer foisonnant de l'art et de la culture. Et puis parallèlement, nous suivons le parcours d'experts et d'historiens en 2013 à Madrid. De belles promesses pour ce roman de Peter Dempf, un auteur que je ne connaissais pas. Je dois avouer avoir un goût prononcé pour les fictions historiques surtout celles autour de la Renaissance. Mais j'avoue également être très pessimiste quant au genre qui mélange thriller et faits historiques. Car j'ai souvent été déçue dans ce genre là (les romans sur les croisades, sur les francs maçons, le roman sur Van Eyck de Sinoué, les Dan Brown (sauf Da Vinci Code), le Ken Follett sur Le Scandale Modigliani, ... tous m'ont déçue!)...



Pourtant je n'ai pas détesté ce roman de Peter Dempf. L'auteur a su faire preuve d'érudition sans en faire étalage et il parvient parfaitement à retranscrire une époque qui oscille entre éclats de génie, lumière et obscurité et obscurantisme. Mais ce qui m'a dérangée réside dans sa manière de traiter le sujet. Il se sert d'un joli postulat de départ, il y a un mystère caché dans le tableau de Jérôme Bosch, peintre de renom, génie du Jardin des Délices. Oui c'est en effet plausible car c'est un siècle empli de secrets et d'hermétisme, de références alchimiques et bibliques, d'interprétations diverses de la Bible.



Malgré tout je suis restée de marbre face aux personnages en 2013. Les experts n'ont aucune profondeur et je ne me suis pas sentie en empathie avec eux. Cependant suivre Petronius Oris et Jérôme Bosch dans les Flandres de la Renaissance était bien plus passionnant. L'auteur décrit un atelier d'artiste comme il devait l'être chez Bosch, devenu riche grâce à la dot de sa femme Aleyt, lui permettant de peindre à l'envie et de collectionner des objets dans un cabinet de curiosités, mode qui se répandait jusque chez les têtes couronnées.



Les parties les plus intéressantes du roman sont les descriptions du tableau. Reste que toutes les explications ne peuvent être que de simples hypothèses et interprétations car le peintre n'a pas laissé de notice explicative accompagnant ses oeuvres.



Si je n'ai pas non plus adhéré à l'hypothèse de Jérôme Bosch comme membre de la secte des Adamites, je me suis laissée porter par ce récit plein de rebondissements qui permet au lecteur de voyager dans le temps à travers une histoire de l'art très prenante.



J'ai beaucoup aimé le personnage du Grand Zuid qui d'ailleurs est le personnage le moins crédible mais utilise tous les ressorts romanesques pour sortir le héros de ses mésaventures. J'ai moins aimé les personnages de Jérôme Bosch et de Jacob Van Almaiengen. Détestable s dirons-nous.



La fin est étonnante, le suspense va grandissant dans ce roman même si l'aspect mystique et religieux m'a agacée. Il y a une chose qui m'a sauté aux yeux tout de même: c'est que la théorie de Peter Dempf à la fin de l'ouvrage qui semble clôturer le roman nous montre que l'auteur avait dans l'idée de nous montrer l'ironie des interprétations historiennes. Le tableau comme prophétie? Oui, et non. Le tableau est surtout un reflet des peurs et des attentes de l'Homme, figure centrale de l'humanisme renaissant. Joli tour de force de la part de l'auteur d'amener le feminin comme clé essentielle de l"ouvrage . Dommage que le héros soit un homme donc. Et puis c'était déjà le postulat du Da Vinci Code.



Je le conseille pour faire découvrir ce peintre et cette époque magnifique.
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Le mystère Jérôme Bosch

Je dois avouer que dès le début j'avais un peu peur que l'intrigue se passe vraiment trop au XVIème siècle et pas assez au XXIème et c'est véritablement le cas, on suit beaucoup plus Petronius Oris que Michael Keie et de Neibrija, mais qu'est-ce que c'était bon !

Le XVIème n'est pas une période que j'affectionne particulièrement en histoire, à vrai dire tout l'époque Moyen Âge/Renaissance m'ennuie terriblement d'un point de vue historique - je préfère nettement la période allant du XVIIIème au XXème, ce dernier siècle étant ma période historique favorite comme vous le savez sans doute.



Pourtant, je suis directement entrée dans l'histoire, j'ai été littéralement emportée par l'intrigue, par l'époque, par les personnages. Comme je lis très peu de livres de cette période - que ce soit écrit au XVIème ou qui se passe au XVIème, je n'y connais presque rien et du coup j'ai appris plein de choses, notamment sur l'Inquisition dont j'avais de vagues souvenirs - mes souvenirs étant ceux de Candide de Voltaire, on peut dire que ça ne pesait pas des masses niveau culture sur l'inquisition...



On se trouve catapulté à Bois-le-Duc de façon brusque c'est vrai, mais c'est tellement bien introduit qu'on ne peut qu'adhérer à l'époque et à l'histoire. J'ai pu m'imaginer là-bas, je visualisais parfaitement les lieux et les personnages et c'est en grande partie ce qui m'a permis d'autant aimer ma lecture. Et puis comme je lis dis au-dessus, j'ai aimé le fait que ce soit l'époque de l'Inquisition qui est incarnée par le biais du père Baerle qui est un excellent méchant, une bonne ordure fermée d'esprit, on peut le dire !



J'ai surtout adoré l'interprétation du tableau Le Jardin des délices, ce triptyque aussi mythique que méconnu du point de vue de l'interprétation. Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'auteur nous livre une interprétation aussi féministe en quelque sorte, et ça a été une excellente surprise et surtout une façon de voir les choses que j'ai trouvée particulièrement intéressante.

Et puis aussi, le fait qu'on donne une si grande importance au féminin dans une oeuvre aussi réputée, aussi saluée et qui date du tout début du XVIème (environ 1504). L'auteur nous rappelle d'ailleurs que l'Eglise reconnaît que les femmes ont une âme et donc qu'elles ne vont pas en Enfer après la mort qu'en 1475... soit une trentaine d'années avant la conception de l'oeuvre.



Toute cette façon de racheter la femme d'un point de vue religieux m'a enthousiasmé, cette idée qu'une nouvelle ère va arriver et qu'avec celle-ci le règne du matriarcat m'a semblé vraiment intéressant et surtout avec les éléments donnés par les personnages, ça tient la route à 1000 pour cent !





Mon avis est en intégralité :
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Le mystère Jérôme Bosch

Des mystères autour d'une peinture, des symboles cachés, une querelle religieuse... Vous le sentez le parfum de Da Vinci Code ?

Qu'est-ce qui a pu me pousser à choisir dans le cadre d'une Masse Critique (merci au passage à Babelio et aux éditions du Cherche midi) ce livre alors même que j'avais plutôt souligné toutes les défaillances de ce même Da Vinci Code ?



Tout d'abord, le sujet est ici plus obscur, moins grand public. Le Jardin des Délices est moins populaire que la Joconde, Jérome Bosch moins connu que de Vinci. Et en cela, je n'ai pas été déçu, j'ai appris beaucoup de choses sur le lieu et l'époque (les Pays Bas des XV-XVI ème siècles). On sent que l'histoire est bien documentée et on se plonge avec plaisir dans le milieu des peintres de cet époque, au coeur de tous les enjeux de pouvoir et d'influence religieuse. C'est le domaine principalement beaucoup plus réussi que dans le Da Vinci Code où on évoquait les mystères des époques lointaines mais en gardant le point de vue moderne tout au long.



Pour le reste, les ressorts de l'intrigue restent malgré tout un peu les mêmes et les ficelles du récit un peu grosses. Les chapitres courts pour tenir en haleine le lecteur, les rebondissements plus ou moins attendus: on ne sera pas transcendé par l'originalité du résultat, on obtient ce qu'on est venu chercher, pas plus.



Le final est plutôt intéressant et laisse planer un mystère bienvenu et une ironie plutôt agréable sur les théories complotistes et un ésotérisme trop systématiquement revendiqué. L'auteur semble lui-même se moquer de son propre genre, et cela clôture plutôt favorablement l'ouvrage !
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Le mystère Jérôme Bosch

Bonjour cher lecteur, me revoilà avec le second thriller lu dans le cadre de la team thriller du Cherche Midi, cette fois nous nous retrouvons avec un thriller historique (pour rappel le premier que j’ai lu pour le team était Sous ses yeux de Ross Armstrong, un thriller psychologique)



Comme chaque fois chez cette maison d’édition la couverture du livre est superbement soignée, de plus elle a son importance à la lecture du roman, mais j’y reviendrai plus tard.



J’ai lu ce livre en lecture commune avec ma copine d’amour Lou Lit là (cliquez sur son nom pour voir son avis).



Qu’en ai-je pensé ?



Madrid ; musée du Padro, Michael Keie attend son collègue Antonio de Nebrija, celui-ci vient de faire une découverte étonnante. Michael, restaurateur de tableaux, a pris son avion depuis Berlin afin de savoir quel mystère Antonio a bien pu découvrir sur le triptyque "Le jardin des délices" de Jérôme Bosch.

Un mystérieux prêtre a voulu détruire ce tableau et aurait mis au jour quelque chose.

Très vite une psychologue, Grit Vanderwerf veut rencontrer les deux hommes.

Qui est-elle ? Pourquoi une psychologue s’intéresse d’aussi près à un tableau vieux de plus de 500 ans ?



Bois-le-Duc, 1510, Petronius Oris vient pour travailler et apprendre sous la tutelle du maître Jérôme Bosch.

Il est loin de se douter le climat qui règne dans la bourgade.

Nous sommes en pleine inquisition, les dominicains brûlent tout ce qui serait hérétique, ceux-ci se méfient aussi beaucoup du peintre qui a mauvaise réputation.



Voilà pour le pitch de départ autant à notre époque qu’au 16e siècle.



J’ai particulièrement aimé cette alternance de temps ; si je pensais avoir du mal à m’imprégner de l’époque de Petronius en fait ça été tout le contraire.

Peter Dempf, l’auteur, vous entraîne avec beaucoup de facilité à l’époque des faits.

Ce n’est pas chose aisée de passer du 21e siècle au 16e et pourtant en tournant les chapitres j’ai été complètement immergée dans l’effervescence, le climat de suspicion de Bois-le-Duc.

Une écriture très visuelle et descriptive tout en restant fluide vous permet de vous immerger complètement aux côtés de Petronius Oris.

De plus, c’est l’époque ou Jérôme Bosch peint son triptyque encore aujourd’hui célèbre.

On lit l’évolution de la peinture et c’est là que la couverture est importante, car vous lisez des détails, des symboles que le peintre a voulu représenter, ses explications du coup il m’est arrivé souvent au cours de ma lecture de regarder la couverture et de rechercher le détail dont il était question.



J’ai vraiment apprécié ce roman sans que cela soit un coup de cœur et bizarrement moi qui pensais m’intéresser plus à l’intrigue ayant lieu en 2013 au Prado c’est finalement celle qui a lieu en 1510 qui m’a emportée dans le récit.

D’ailleurs, l’auteur y consacre la majorité du récit, une chance, car quand je quittais Pétronius, Zita, Zuid, le père Baele, l’étrange Jacob van Almaengien j’étais assez déçue, finalement j’étais très bien au 16e siècle.

Le suspens maintenu par l’auteur est beaucoup plus haletant dans cette partie tout comme les personnages, certains sont de suite attachants à l’image du héros Pétronius, certains dont on se pose des questions comme Zuid son mystérieux « ange-gardien », ou Zita, on ne sait s’ils sont là pour aider Petronius où s’il va lui arriver malheur.

Tout au long des chapitres qui lui sont consacrés on a peur pour lui, il ne se rend pas compte quand il tombe dans un piège, on craint pour lui.



Là où j’ai moins apprécié le roman, c’est à notre époque, même si on se demande ce qu’il va se passer, en quoi Grit peut aider Michael, qui est ce prêtre misogyne ; le suspens est moins présent, les personnages beaucoup moins intéressants, je n’ai pas ressenti d’empathie particulière pour eux et je n’avais envie que d’une chose quitter Madrid de 2013 pour Bois-le-Duc en 1510 auprès de Petronius.

J’ai pourtant aimé que l’auteur nous parle numérologie et de la Kabbale, mais il n’a, à mon avis, pas assez développé ces faits.

Même si les deux enquêtes, vous vous en doutez, sont liées, j’ai vraiment préféré la partie historique qui m’a procuré beaucoup plus d’émotion et de crainte.

J’ai dévoré le roman, hélas, malgré un suspens constant, des scènes très réalistes, un contexte historique très intéressant (pour une passionnée d’histoire et d’art comme moi, comment ne pas aimer) je reste quand même sur ma faim en ce qui concerne le mystère de 2013 et malheureusement quelques questions me restent pour ce qui est de l’époque contemporaine de la réalisation du tableau.



Alors oui j’ai quelques points qui m’ont chagrinée, mais j’ai passé un excellent moment de lecture grâce à Peter Dempf dont on sent l’érudition. C’est un professeur d’histoire, si je souviens bien, j’aurais adoré l’avoir comme professeur. Une écriture visuelle, addictive et immersive qui ne vous laisse pas sur le côté.



Je ne peux que le conseiller à tous les amateurs de thriller historique et à tous les amateurs d'art et de symbologie.
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Le mystère Jérôme Bosch

J‘ai adoré. C’est un roman extrêmement bien écrit ET décrit. Deux histoires parallèles complètement fantastiques, captivantes et riches en suspense ! Nous sommes plongés dans le seizième siècle (plus précisément en 1510) dans l’antre d’un artiste et autour d’un mystérieux triptyque*. Nous retrouvons également des personnages en 2013 qui s’intéressent fortement au secret caché derrière le tableau du peintre Jérôme Bosch*², « Le jardin des délices« .



J‘ai bien aimé jongler entre ces deux périodes complètement à l’opposé l’une de l’autre. A aucun moment je me suis sentie perdue. L’auteur a vraiment bien su gérer les éléments liants chaque période. J’ai préféré être plongée au seizième siècle qu’en 2013, car j’ai trouvé l’histoire plus haletante. Normal, toute l’intrigue est basée là dessus et nous découvrons énormément de révélations concernant le secret du tableau et la personnalité des personnages. L’auteur a bien trouvé ses mots pour captiver le lecteur et nous suivons son enquête avec plus d’ardeur et de passion au fur et à mesure de l’histoire. En commençant ce livre, je ne pensais sincèrement pas être si captivée par cette histoire. Le résumé laisse le mystère coulé à travers ses lignes.........



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Le mystère Jérôme Bosch

Le mystère Jérôme Bosch est le second roman que j’ai eu à lire dans le cadre de l’aventure Team thriller du Cherche-Midi. J’avais beaucoup aimé le premier, sorte de Fenêtre sur cour sous acide, Sous ses yeux de Ross Armstrong.



J’ai découvert le peintre Jérôme Bosch grâce à Harry, le personnage de Michael Connelly (comme quoi, on peut apprendre plein de choses dans les polars. Je rappelle cela à ceux qui considèrent toujours ce genre comme un sous-genre). Et j’ai été fascinée par ses tableaux et tous les détails que j’étais bien incapable d’analyser, n’ayant pas étudié les arts.



Je ne suis pas du tout amatrice de romans parlant d’ésotérisme, de sociétés secrètes, de sectes, de nouvelles religions. C’est comme ça, ça ne me plaît pas. Alors je ne vais pas vous dire que j’ai adoré ce roman. Néanmoins, je me suis quand même prise au jeu. J’ai aimé tous les passages qui faisaient référence au tableau et j’ai passé pas mal de temps à observer moi-même Le jardin des délices. Notamment en scrutant les détails sur la couverture du roman, dont on peut enlever la jaquette pour voir apparaître une partie de ce triptyque.



J’ai aimé découvrir des choses sur la symbolique dans la peinture. On sent que l’auteur connaît son sujet et les personnages sont intéressants. On switche d’une époque à l’autre et ça donne envie de tourner les pages pour savoir ce qu’il va arriver aux personnages, souvent en grand danger. Mais pour le reste, je n’ai pas accroché. Mais ça, ça n’a rien à voir avec la qualité du roman, c’est juste que je n’aime pas ces histoires.



Mais si vous aimez ce genre, je vous le conseille, ne serait-ce que pour en apprendre plus sur le peintre et son tableau.
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Le mystère Jérôme Bosch

Ce sont deux histoires que l'auteur nous invite à suivre, en parallèle.



En 2013, Le jardin des délices est vandalisé par un prêtre, au discours misogyne, persuadé que le tableau renferme un secret qui menace l'Eglise. Le restaurateur et l'historien d'art en charge de l'oeuvre vont tenter de découvrir des indices de ce secret, tout en faisant parler le religieux, pour comprendre ses motivations. Ce dernier semble avoir eu accès à un manuscrit datant de l'époque même de la naissance du tableau.



1510 : Petronius Oris fait son entrée comme compagnon dans l'atelier du grand Jérôme Bosch. En pleine Inquisition, les peintres sont sur la sellette... surtout lorsqu'ils appartiennent à un culte dissident. C'est l'histoire de Petronius, confronté à l'Inquisiteur et observant la naissance et l'évolution du triptyque, que le prêtre transmet, cinq siècles plus tard.



J'avais beaucoup aimé, il y a une dizaine d'années, les romans de Iain Pears, proposant des enquêtes dans le monde de l'art, dans lesquels on se penche sur des oeuvres de Raphaël et Titien, ente Rome et Venise. J'ai donc apprécié de retrouver ce genre historico-policier ici, auquel s'ajoute l'immersion dans l'atelier du peintre, au plus près de la création de son triptyque. La somme de connaissances, à la fois sur l'époque, sur l'Inquisition et sur Bosch (autant sa vie que son oeuvre) est impressionnante. L'alternance entre passé et présent donne un rythme, maintient l'attention du lecteur, et permet à l'auteur de dévoiler une foule d'informations sans donner pour autant l'impression d'étaler sa science.



Malgré tout, j'ai trouvé que le roman péchait par quelques longueurs. Si j'ai - la plupart du temps - enchaîné les pages pour en savoir plus, il m'a semblé que certaines scènes étaient un peu répétitives et mon intérêt s'est quelque peu émoussé sur la fin.



Par contre, quelle excellente idée que cette magnifique couverture ! Elle représente en effet le tableau, dont seuls quelques détails sont dévoilés par des découpes dans la jaquette. On est donc constamment tenté de soulever cette dernière pour regarder le tableau, à la recherche de tel ou tel détail mentionné par Oris ou les restaurateurs.



Merci à Masse Critique et aux éditions du Cherche Midi pour cette très belle découverte !
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Le mystère Jérôme Bosch

Le Mystère Jérôme Bosch est un thriller historique addictif et extrêmement intéressant !



J'aime beaucoup ce genre qui mélange le policier au roman historique car on mêle d'une part une narration rythmée, efficace et d'autre part un travail documenté, des connaissances, un aspect ludique et savant à la lecture. Le roman de Peter Dempf est une réussite, une belle surprise avec de grandes qualités.



Tout d'abord j'apprécie le fait d'alterner deux époques, deux intrigues qui vont être liées progressivement par un fil conducteur : une œuvre d'art, un peintre. Dès le départ le lecteur est plongé dans une histoire passionnante avec des personnages attachants et deux enquêtes parallèles fascinantes. Je n'ai pas vu les heures défiler face à un tel talent de conteur, d'autant plus que le romancier nous fournit de nombreuses informations avec pédagogie et passion.



Le style est aussi d'une grande fluidité, très bien traduit par Joël Falcoz et renforce cet aspect page turner ! Je peux vous assurer que vous allez enchaîner les pages avec frénésie afin de découvrir les nombreux mystères dont regorgent ces lignes. J'ai autant adoré les investigations du passé et du présent malgré une petite préférence pour les protagonistes du XVIe du fait de la témérité de Petronius qui donne un côté aventure à l'ensemble.



En définitive, je vous conseille vivement cette lecture !
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Le mystère Jérôme Bosch

Un pur délice à savourer !



Un roman de 445 pages qui m'a tenu en haleine 444 pages. Pourquoi pas 445 ? Parce que je me suis demandé : "tout ça, pour ça ?!". Eh oui, j'ai adoré, dévoré (lentement certes, je devrais donc dire savouré plutôt), savouré donc ce récit, j'ai vraiment pris un plaisir infini à tourner chacune de ses pages plus délicieuses les unes que les autres. Mais j'ai été complètement déçue par la fin. Je ne suis même pas sûre de l'avoir comprise. Mais si c'est bien ce que je pense, ou même si ça ne l'est pas, ça reste un final décevant, car je m'attendais vraiment à quelque chose de plus puissant. Quelque chose qui m'aurait vraiment surprise. En définitive, je crois que je ressors de cette enquête aussi frustrée que notre protagoniste !



Pour autant, vous voyez que je lui ai mis 5 étoiles, car comment renier ces 445 pages pour seulement une page ? Tout le reste n'est que pur délice, on ne peut que se délecter de la sublime plume de l'auteur. De toute façon, dès la première page, il ne peut en être autrement : on commence à lire et là on se dit qu'on tient du bon, du très bon entre les mains, et à partir de là, ce n'est que de la lecture plaisir. On est emporté dans ce récit et impossible d'en sortir même quand on ne lit plus.



Subtil mélange entre Art, thriller et Histoire



J'adore vraiment les thrillers impliquant de l'Art, je n'en avais jamais lu un publié par une grande maison d'édition, les deux autres thrillers/art que j'ai lus étant écrits par des autoédités : Sublimation de Bastien Pantalé et Syndrome de Stockholm de Philémon Le Bellégard. J'avais beaucoup aimé alors je n'ai pas été surprise quand je suis rentrée à nouveau dans ce genre d'univers. Ce mélange prend à cent pour cent avec moi, et je pense que c'est le cas avec beaucoup de lecteurs quand c'est bien fait.



Le grand plus de ce roman : sa plume. Vous l'avez compris. Son deuxième point fort : l'approfondissement des recherches de l'auteur, la structure présent/passé, les sentiments intégrés à l'histoire (aux deux histoires même), bref toute la construction de l'intrigue.

Malgré que ce soit un pavé, 445 pages avec une petite police d'écriture, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, au contraire, j'ai été captivée par l'histoire de ce Jérôme Bosch et surtout par celle de son mystérieux tableau.

Et en parlant de tableau, quelle merveilleuse idée a eu l'éditeur ! La couverture qui représente LE fameux tableau. Mine de rien, tout au long de ma lecture, j'ai été jeté un coup d'oeil à la couverture, je cherchais les symboles, les visages, les significations avec l'historien et le restaurateur. Vraiment, cette lecture n'a été que du plaisir. Impossible de ne pas prendre part à ces recherches et de ne pas s'impliquer émotionnellement ou intellectuellement dans ce récit.

Un chef d’œuvre à la hauteur de cette magnifique peinture !



En résumé,

Un roman à ne manquer sous aucun prétexte en espérant que la fin vous plaise davantage qu'à moi !
Lien : http://www.lesperlesdekerry...
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