Ainsi, derrière la propagande libertaire pour une démocratie directe (live), susceptible de renouveler la démocratie représentative des partis politiques, se met en place l’idéologie d’une démocratie automatique où l’absence de délibération serait compensée par un « automatisme social » semblable à celui du sondage d’opinion ou à la mesure d’audience de la télévision.
Démocratie-réflexe et sans réflexion collective, où le conditionnement l’emporterait sur la « campagne électorale », et où le caractère « démonstratif » du programme des partis céderait le pas au caractère strictement « monstratif » et spectaculaire d’un dressage des comportements individuels dont la publicité a depuis longtemps testé les paramètres.