L'espagnol - c'était comme du latin mais tout différent du latin et cela le troublait. Cela le chiffonnait, que des mots où le latin était tellement présent fussent prononcés par des bouches d'aujourd'hui - dans la rue, au supermarché, au café. Que l'on en fît usage pour commander du Coca-Cola, pour marchander et jurer. (...) Certes, les Romains aussi avaient marchandé et juré. Mais c'était différent. Il aimait les phrases latines parce qu'elles portaient en elles la paix de tout un monde passé. Parce qu'elles ne vous forçaient pas à en dire quelque chose. Parce qu'elles étaient langue, au-delà du verbiage.