Voilà trois jours que je suis installé à Skid Row. Malgré les palmiers et le ciel bleu azur qui m'environnent, je ne suis plus vraiment à Los Angeles ici, je me crois plutôt dans un camp de réfugiés ou dans une favela de Rio de Janeiro. Skid Row, c'est un purgatoire à ciel ouvert, un immense ghetto qui s'étend en plein cœur de la ville sur une trentaine de blocs, soit près de huit kilomètres carrés.