La prudence n'est pas mon fort, mais cette fois j'ai filé doux. Deux secondes plus tard, j'étais sagement assise à ma place. Tout en remettant mes gants et en m'efforçant d'assumer une langueur distinguée, je me suis dit que c'était une bénédiction, tous ces miroirs voilés de noir aux quatre coins de la pièce. L'idée était, je le savais, d'éviter de perturber l'âme hésitant entre deux mondes; mais pour ce qui me concernait, ils m'épargnaient la vue de mon reflet, qui était apparemment à faire peur.