N’importe quelle autre femme, songea-t-elle, aurait la possibilité d’aller voir son mari et de lui dire : « Notre gouvernante menace de m’empoisonner » -ou bien d’exiger une enquête de la part de ses amis, de son fils, de son médecin. Mais Godfrey était poltron, Eric était hostile, et le médecin s’efforcerait de la calmer, avec l’idée qu’elle s’était mise à entretenir ces soupçons délirants caractéristiques des personnes âgées.