- Tous les jours, pour chaque bateau rempli d'imbéciles qui rêvent de rentrer à la maison, il revient deux bateaux de réfugiés qui n'ont rien trouvé à manger là-bas. Les bougres qui viennent directement de Corée sont encore plus désespérés que toi. Ils travailleraient pour la promesse de pain rassis. Les femmes se prostituent au bout de deux jours de famine, un seul si elles ont des enfants à nourrir. Tu vis pour le fantasme d'une patrie qui n'existe plus.