De l'autre côté de la falaise, Malador pouvait maintenant apercevoir la substance du chaos, frémissante et changeante, à la fois bleue et grise, brune puis jaune, ses couleurs constamment mouvantes comme les langues d'écume qui venaient lécher le chateau.
Il était envahi d'un sentiment d'une profondeur indescriptible et il demeura incapable de bouger pendant très longtemps, totalement subjugué par le sentiment de son insignifiance. Puis il songea que si quiconque demeurait au Château-Kaneloon, il se devait d'avoir un esprit robuste. Ou bien de l'avoir perdu.