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Critiques de Mazo de La Roche (230)
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

En fan des sagas familiales, j'ai évidemment apprécié cette incursion dans le monde de Jalna. C'est une belle langue, un peu surannée mais douce à la lecture. On y croise des personnages plus ou moins attachants et qui, on le suppose, vont apparaître dans les tomes suivants.



Pour ce premier spécifiquement, j'y ai trouvé un côté "Les Sims" vraiment très sympathique^^



En revanche, je serai mitigée par rapport au personnage principal : Adeline.

Je l'ai trouvé déjà passablement égocentrique. Ensuite, un aspect m'a perturbée : si je peux comprendre que l'on fasse passer son amour conjugal au-dessus de son amour maternel (encore que, pour moi l'un n'est pas au-dessus de l'autre, ils sont juste différents), j'ai été néanmoins réellement choquée par le si peu d'attention qu'elle accordait à sa fille ou le peu de cas qu'elle faisait de son enfant à naître ! Mais par ailleurs, force est de lui reconnaître une noble sensibilité à l'égard des animaux mais surtout une force de caractère et de modernité. Elle se moque bien du qu'en dira-t-on, elle tient tête à ceux qui s'opposent et c'est admirable.



Un début de saga qui contient tous les attributs d'une telle dénomination. A suivre !



~ Challenge solidaire 2021

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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Si vous avez envie de vous plonger dans cette saga, attention, il ne faut pas commencer par » La naissance de Jalna », même si c’est le premier tome proposé, parce que vous n’allez pas poursuivre. Cet ouvrage m’a beaucoup déçue et m’a paru mièvre. Durant mon adolescence, j’ai lu les 16 tomes des « Whiteoak de Jalna » de Mazo de la Roche dans la collection du Livre de Poche et dans l’ordre de leur date de parution. J’en garde un excellent souvenir. Cette saga vient d’être rééditée et ça m’a donné envie de m’y replonger durant l’été. Mais la nouvelle édition est présentée dans l’ordre de la chronologie familiale et « La naissance de Jalna » est en fait le neuvième, c’est-à-dire quand la veine commençait un peu à s’épuiser. Il me semble que pour apprécier « Les Jalna » il faut les lire dans l’ordre où l’auteure les a écrit. Je vais faire une seconde tentative en relisant « Jalna », le tout premier, édité en 1927, et si la sauce ne prend vraiment pas, c’est que mon adolescence est trop loin…
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Une saga , lue à l’adolescence avec plaisir, que le Challenge solidaire 2021 me donne l’occasion de relire.



Pour être honnête j’ai mis un peu de temps pour rentrer dans l’histoire et m’intéresser aux personnages principaux, quand même très stéréotypés : La belle rousse irlandaise fière et au caractère bien trempé, son mari beau comme un dieu au flegme tout britannique, menant la vie oisive de garnison britannique en Inde...pas très passionnant .. Puis c’est le retour en Europe (Londres, l’Irlande ) et enfin le départ pour le Nouveau Monde, en l’occurrence le Canada ou le jeune couple va s’installer .Longues pages alors sur les traversées difficiles en bateau. Je n’ai vraiment commencé à apprécier qu’après l’installation au Canada : grâce à la plume très descriptive et très vivante de l’auteur, on a vraiment l’impression de découvrir le pays et les communautés francophones (à Québec) et anglophones (en Ontario)qui se sont installées sur ces terres presque vierges. Adeline et Philippe ne m’emballent toujours pas mais l’écriture est plaisante, c’est un peu comme un feuilleton télé en costumes et les paysages canadiens sont joliment peints.



Anecdote : j’ai été frappée par la place , ou plutôt la quasi absence de place , des enfants à cette époque . Adeline met au monde des enfants, sans grand enthousiasme d’ailleurs, puis « refile les bébés » (au sens propre ! ) à leur ayah indienne pour l’aînée et à une nounou anglaise pour les suivants, et ne s’occupe quasiment jamais d’eux excepté quelques présentations pour les faire admirer à la famille.... Idem d’ailleurs pour le papa, Philippe, qui n’aurait pas été contre laisser la petite Augusta en Angleterre et qui, sur le bateau, n’hésite pas à s’en débarrasser auprès d’une femme du pont inférieur qu’il ne connaît absolument pas ... Autres temps, autres mœurs !



Je pense que j’essaierai la suite pour voir apparaître d’autres personnages et tenter de retrouver le plaisir que j’avais eu à la première lecture !

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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

J'aime les "vieilles" histoires, les récits démodés, les ambiances nostalgiques désuètes.

On m'a conseillé Jalna durant un stage d'observation dans un cabinet d'avocats (comme quoi tout arrive et c'est vrai que les études de droit mènent à tout !) et le conseil était judicieux : j'ai passé de très agréables moment en compagnie de la famille Whiteoak.

Ce roman est le premier de la série et nous raconte principalement l'histoire des "fondateurs" de Jalna : Philip Whiteoak et sa jeune épouse Adeline. Ils quittent les Indes et s'installent au Canada, où il font construire une superbe propriété : Jalna.

J'ai apprécié le caractère fougueux d'Adeline, les descriptions douces et détaillées de Mazo de la Roche et la profusion de personnages qui accompagnent les Whiteoak dans leurs aventures. En plus d'être désuets, ce roman-ci, avec la construction de la propriété et la découverte d'un nouveau monde, a un petit parfum d'aventure qui n'est pas pour me déplaire.

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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

C'est peut-être bizarre à dire, mais certains romans sont plus romanesques que d'autres, et celui-ci est bien le roman le plus romanesque que j'aie jamais lu !



Adeline et Philippe Whiteoak préparent leur départ des Indes, où ils se sont rencontrés et mariés. Philippe a hérité de la maison d'un oncle, au Canada, et le jeune couple a décidé d'y émigrer. Ils prennent donc un premier bateau, avec leurs bagages, leurs meubles, leur petite Augusta et sa nurse indienne, direction d'abord l'Angleterre, où ils séjourneront quelques temps chez la soeur de Philippe, puis l'Irlande, où ce sont les parents d'Adeline qui les accueilleront avant leur grand départ pour les Amériques. Et puis, le grand saut, la grande traversée, et l'installation, d'abord à Québec, puis dans l'Ontario, et la construction de leur maison. Ce premier tome s'achève sur la visite des parents d'Adeline au Canada, et sur le baptême du petit troisième.



Les personnages principaux, Adeline et Philippe, sont loin d'être parfaits, et ils sont aussi agaçants qu'attachants. Ceci dit, j'aurais bien mis une paire de claques à Philippe, pour lui apprendre à flirter avec cette drôlesse de Daisy Vaughan !



Les personnages secondaires sont aussi très bien trouvés, avec leurs travers et leurs petits et grands secrets, leurs manigances et leurs tours pendables.



Le rythme est parfait, on ne s'ennuie pas un instant, et rien n'est trop abracadabrant.



Je pense que je continuerai avec grand plaisir cette fresque de seize tomes.



Encore une belle découverte grâce au challenge Solidaires 2021 !



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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Philippe Whiteoak et sa jeune épouse, Adeline, vivent aux Indes, où Philippe occupe un poste militaire dans la garnison de Jalna. Mais les jeunes époux sont fatigués de cette vie où ils rencontrent toujours les mêmes personnes aux mêmes endroits. De plus, Philippe s'est disputé avec son supérieur et craint de ne plus pouvoir s'entendre avec celui-ci.

Mais voilà que Philippe apprend que son oncle Nicolas, établi à Québec, vient de décéder. Le vieil homme, qui n'a pas d'autre héritier que Philippe, lui lègue sa maison.

Il n'en faut pas plus pour décider Philippe et Adeline à quitter les Indes. Le couple et leur petite fille se rend d'abord en Angleterre et en Irlande, pour revoir leurs familles respectives, avant de s'embarquer pour le Canada.

Arrivés à Québec, les Whiteoak doivent fair face à un climat froid et hostile. Les moeurs très françaises de la ville choquent Philippe, qui parvient à convaincre Adeline de se rendre dans l'Ontario, où se trouve établie une petite communauté de gentleman farmers britanniques. C'est là que les Whiteoaks commencent la construction de Jalna, la demeure familiale.

376 pages
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Voici donc le début chronologique de cette fameuse saga. Ecrit seulement en 1944, dix-sept ans après le succès du premier volume.

Tome très agréable à lire, varié et prenant.



L'histoire débute en Grande-Bretagne au milieu du 19e siècle. Le jeune couple Philippe Whiteoak et Adeline Court, revient des Indes, où ils se sont rencontrés (à Jalna) puis épousés.

Ils profitent de quelques jours dans leurs familles (en Angleterre pour lui, en Irlande pour elle) et dans les plaisirs de Londres, avant de partir s'exiler au Canada, où un oncle leur lègue une maison.

Après un départ et un voyage mouvementé, le jeune et beau couple, que tout le monde envie, et leur fillette Augusta (dite Gussie) s'installent à Québec.

Après la naissance de leur premier garçon, Nicolas, des connaissances les persuadent de venir s'installer en Ontario où le climat est moins rude, les espaces larges et prospères, et la population bien plus anglaise qu'à Québec.

Ils espèrent ainsi reconstituer là une colonie anglaise, à la fois traditionaliste et novatrice.



Ainsi, l'installation en ce lieu de cette propriété familiale sera dû au hasard.

Le nom lui-même, bien qu’étant celui du régiment de Philippe en Inde, a été suggéré par un soupirant d’Adeline. Personnage plutôt sympathique dont on n'aura hélas plus aucune nouvelle passé les deux premiers tomes !



Le couple fondateur de la "dynastie" est un beau couple, intéressant, charismatique, plein de qualités et d'espoirs.

Même si j'avoue n'avoir pas une grande sympathie pour eux.

Notamment sur le bateau, où ils font étonnamment peu de cas de leur fillette.

Par exemple après la mort de son ayah, qui s'occupait d'elle depuis l'Inde, le père, ne sachant qu'en faire alors que la mère est malade l'envoie ​dans la cale pour qu'une émigrante, parquée là avec ses nombreux enfants, s'en occupe (sans demander l'avis de la dite émigrante !) Puis il reproche à sa femme le désordre de la cabine, alors qu'elle est alitée. Sans avoir l'idée de faire quoi que ce soit.

Je sais que ça se passait souvent comme ça mais tout de même.

Elle ensuite, jouant sans cesse avec les sentiments de Wilmott, sous prétexte de franchise.



Bref, j’aurais préféré ressentir plus d'attirance pour les personnages essentiels de l’histoire, mais ça ne m'a pas empêchée de lire ce tome avec grand plaisir.



Malgré beaucoup de fautes d'impression, qui m'ont surprise pour un France-Loisirs, même ancien. J'en ai trouvé bien plus que dans le roman numérique que j'ai terminé juste avant.



Certains détails de l'histoire m'ont un peu étonnée.

Comme par exemple : ils semblent qu'ils partent pour le Nouveau Monde un peu pour s'affranchir des conventions, mais en fait, les traditions sont fermement maintenues.

La femme enceinte​ doit toujours porter un corset serré. Ils savent pourtant déjà que c'est dangereux. Mais du moment qu'elle risque de voir du monde, pas question que ça se voit (et surtout s'il y a des jeunes gens, et même des jeunes filles !)

Et c'était à peine avant la naissance de mes grands parents !!

Je pensais les émigrants plus aventureux, moins attachés aux traditions !



Ce tome se termine peu après la naissance d'Ernest en 1854, premier enfant né à Jalna.
Lien : http://livresjeunessejangeli..
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Cet article risque d’être un peu long. Tant pis, pour une fois que je lis le premier tome d’une saga, tout en ayant la certitude que je ne lirai pas la suite. Lire un livre qui ‘est pas votre genre de lecture, oui. Poursuivre et découvrir la dizaine de volumes suivant, non.



Adeline et Philippe, c’est d’abord pour moi l’histoire d’un couple aisé, d’un couple qui peut se permettre de n’en faire qu’à sa tête. Ils se sont rencontrés puis mariés en Inde, leur fille Augusta y est née, et c’est après qu’ils décident de partir pour le Canada, où Philippe a hérité d’un de ses oncles. Ils se rendent néanmoins avant en Angleterre, puis en Irlande, pour voir leurs familles respectives. Au Québec, nous assisterons alors à la naissance de Jalna.



Simple et efficace. Sauf que…. il est des faits qui peuvent étonner, ce n’est pas une romance, c’est bien une saga familiale. Premier exemple : il est question, dans ce roman, de la dépression post-partum. Certes, elle n’est pas nommée ainsi, et elle ne l’est pas toujours actuellement (certains la confondent encore avec le baby blues), mais ce dont souffre Adeline est clairement décrit, tout comme est clairement décrit les maux de sa seconde grossesse. Autre point que l’on voit rarement dans les romans : alors qu’Adeline annonce cette seconde grossesse, Philippe lui reproche d’être tombé enceinte « trop tôt » – et elle de lui rappeler que c’est lui qui l’a mise dans cet état. Oui, Adeline ne se laisse pas faire, et c’est tant mieux. De même, Philippe se trouve fort démuni pendant la traversée quand Adeline ne peut pas s’occuper de Gussie, leur fille, parce qu’elle est trop malade du fait de sa grossesse et du mal de mer. Il confie donc la petite à une écossaisse mère de famille nombreuse : l’ayah dévouée n’a pas survécu à la traversée.



Je devrais dire « aux traversées » parce qu’ils ont dû rebrousser chemin, et que cela aura des conséquences pour la famille d’Adeline. Philippe dit tout le bien qu’il pense de certains membres, et Adeline de ne pas apprécier les reproches qui sont faits à elle et à sa mère. Oui, Adeline comme sa mère se « serre » pendant la grossesse – et même si cela est dit abruptement par Philippe, je me dis aussi que ce n’est pas très bon. Elle se serrera aussi pendant sa troisième grossesse, qui survient alors que Jalna est en construction – nom choisi en souvenir du régiment de Philippe, nom qui a vu naître leur amour.



Adeline tranche avec les autres femmes, parce qu’elle n’en fait qu’à sa tête et que personne ne parvient à raisonner. Le qu’en dira-t-on ? Très peu pour elle. Se rendre seule chez un homme ? Oui, c’est un ami, ils ont effectué la traversée vers le Québec ensemble, et il lui a livré un gros secret pas très reluisant (à mes yeux) même si, autre temps, autre moeurs, il aurait pu de nos jours résoudre ses soucis personnels autrement. Adeline tranche avec les autres femmes, plus conventionnelles, plus attentives à leur famille aussi – Adeline ne sait pas trop comment tenir une maison. Adeline est irlandaise aussi, qu’on se le dise ! Ne venez surtout pas lui dire du mal de son pays.



Adeline ne se laisse pas faire non plus. Les ordres du docteur, qui lui interdit de se lever avant trois jours après son accouchement ? Elle n’en tient pas compte. Ses menaces ? Elle s’en moque également. L’allaitement ? Avoir une charmante chèvre à disposition, c’est bien utile. Le slogan n’existait pas à l’époque, et pourtant : son corps, son choix, pourrait dire Adeline. Par contre, les enfants… sont souvent livrés à eux-même, la nurse semble débordée, prompte à se reposer sur la jeune Gussie (quatre ans), qui a bien compris que ses frères étaient les chouchous de la famille.



Jalna – un domaine dont nous assistons à la construction pas à pas, au fil des saisons, des joies liées à chacune d’entre elles, comme le fait de patiner, par exemple, ou de se baigner, l’été, au grand dam de certains canadiens.



La fin de ce tome 1 annonce déjà la suite – l’on sait qui sera le prochain maître de Jalna, liant ainsi trois familles entre elles.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Qu'elles soient destinées à se concrétiser ou non, en janvier, j'aime prendre de bonnes résolutions, littéraires pour la plupart. En 2020, j'ai décidé de relire la saga "Jalna" dans son intégralité, soit seize tomes - attendez-vous donc à ce que je vous en rebatte les oreilles !



Quinze ans après ma première lecture, j'étais d'abord curieuse de voir si le charme agirait toujours, et la réponse est un grand oui.



"Jalna" est certes une oeuvre colossale mais dont le souffle romanesque est tel que ses nombreux chapitres se lisent comme on regarderait une série ; car il y a bien un sentiment d'addiction qui s'installe rapidement au fil des pages.



"La naissance de Jalna" est, comme son nom l'indique, la genèse de la saga familiale qui débute avec l'implantation au Canada de la famille Whiteoak, vers le milieu du XIXème siècle. Philippe est anglais, sa femme Adeline est irlandaise ; Philippe a un tempérament british que sa carrière militaire a conforté, c'est un être de sang-froid très entreprenant qui a l'âme exploratrice, Adeline est tout l'opposé, femme passionnée au caractère bien trempée, elle a quelque chose de Scarlett O'Hara et d'Anne Shirley tout à la fois, tour à tour odieuse et attendrissante. Ce couple intrépide quitte les Indes pour fonder leur foyer sur la terre féconde - et encore plus qu'à moitié vierge - du Canada dont Anglais et Français se disputent la domination.



Ce premier volet a beau être un tome d'introduction, il est très dense en action et rebondissements. Plus de la moitié du roman est consacrée au voyage des Indes à Québec, en passant par l'Angleterre et l'Irlande ; voyage sur mer et sur terre et qui donne un aperçu des aléas des grandes migrations du XIXème siècle. Les personnages sont légion mais tous sont si bien développés par Mazo de la Roche qu'on y perd jamais ses petits.



Cette relecture m'engage à penser que ma bonne résolution sera aussi facile qu'agréable à tenir.





Challenge PLUMES FÉMININES 2020

Challenge XXème siècle - Edition 2020

Challenge PAVES 2020

Challenge MULTI-DÉFIS 2020

Challenge Notre-Dame de Paris
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Premier tome sur les 16 que compte la sage de Jalna et un véritable coup de cœur pour cet univers.

Tout d'abord j'ai aimé l'époque (nous sommes au milieu du 19ème siècle) et l'atmosphère d'attente créée par l'immigration de la famille d'Adeline et Philippe vers le Canada.

Leur découverte de ce nouveau monde est passionnante et on vibre avec eux lors de la construction de leur maison.

J'ai aussi beaucoup aimé les personnages, surtout Adeline, à la fois passionnée et écervelée, une deuxième Scarlett, avec un caractère entier.

Je pense que je ne vais pas m'en arrêter là :)
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Déçue, je n'ai pas aimé les personnages principaux ! Je ne lirai pas la suite !
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

J'avais dévoré tout Jalna quand j'étais adolescent, et si je suis incapable aujourd'hui de me souvenir de chacun des tomes qui composent cette saga gigantesque, je me souviens tout de même que j'avais pris beaucoup de plaisir à découvrir cette famille et ce domaine familial que l'on suit pendant presque un siècle.
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

Ce roman m'a été très chaleureusement recommandé par une de mes meilleures amies. Elle m'avait donc confié son exemplaire du 1er volume de cette looooongue saga familiale. Je l'avais laissé traîner dans ma bibliothèque et là, confinement oblige, je m'y suis mise.

J'ai eu du mal à accrocher. J'ai failli arrêter au bout d'une centaine de pages. En fait, cette saga fait le job, les personnages sont pittoresques, on voyage beaucoup au début (d'Inde en Irlande en passant par l'Angleterre, avant d'enfin arriver au Québec puis en Ontario où Adeline et Philippe fonde leur "dynastie"). Tout est dans l'excès, Adeline est sublime, Philippe est un demi-Dieu, ils s'aiment d'une passion folle, sont d'une liberté incroyable. Je pense que ce roman m'aurait davantage plu à l'adolescence, quand je lisais ce genre de saga avec gourmandise (la saga Louisiane de Maurice Denuzière, ou encore Les filles de Caleb d'Arlette Cousture). Mon amie m'a dit qu'elle reconnaissait en Adeline la femme qu'elle aimerait être davantage, audacieuse, passionnée, parfois égoïste. C'est vrai qu'Adeline sait toujours obtenir ce qu'elle veut... même que je lise ses aventures jusqu'au bout. Du 1er tome en tout cas, car je ne pense pas que je pousserai plus loin la découverte, il y a tant d'autres livres à lire !
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

J’hésitais à me lancer dans cette lecture car une série de 16 tomes me paraissait un peu ambitieux en ce moment et je n’avais pas forcément envie de commencer une saga même si j’aime beaucoup ça. Mais je me suis laissée tenter par les bons avis et les conseils d’autres lecteurs. Et finalement, je suis complètement conquise par cette saga familiale. Il faut dire qu’elle a tout pour me plaire. Tout d’abord, elle se déroule au XIXème siècle et présente une plongée agréable dans l’histoire de ce siècle avec les migrations des Européens vers le Canada. Les personnages sont nombreux et très bien dépeints par l’auteure. Je suis charmée par les personnages principaux notamment l’héroïne de ce premier tome, Adeline, une jeune femme, téméraire, audacieuse et très moderne dans son comportement. Mais les personnages secondaires présentent également beaucoup d’intérêt et on a tous envie de voir comment ils vont évoluer. L’écriture est fluide et les chapitres s'enchaînent à l’image d’une série pleine de rebondissements.

Ce premier tome m’a rappelé la passionnante saga d’Anne de Lucy Maud Montgomery dont j’avais adoré la lecture pendant mon adolescence : même pays, même genre d’héroïne, même format de plusieurs tomes qui se suivent. Alors je suis ravie de retrouver le plaisir que me procure ce type de lecture et je suis déjà impatiente de découvrir la suite de cette histoire.
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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

J’ai lu le 1er tome de la saga de Jalna (la saga des Whiteoak) dans le cadre d’une lecture commune. Et je peux dire que j’ai été très emballée par cette lecture.



Philippe et Adeline Whiteoak, vivent dans une garnison dans les Indes Britanniques. Ils souhaitent changer de vie et émigrer au Canada, nouvelle terre promise des Britanniques en mal d’aventures.

Nous les suivons dans leur quotidien entre long voyage en bateau, découverte du Canada et la construction de leur domaine de Jalna qui abritera leur grande famille.



Malgré un début poussif j’ai trouvé cette chronique de la vie quotidienne de la famille Whiteoak, que l’on va suivre sur plusieurs générations, vraiment passionnante.

La plume de Mazo de la Roche est addictive. Les superbes descriptions de la nature canadienne, les nombreux personnages au caractère complexe et les dialogues incisifs et directs ont été un réel plaisir à lire.

Concernant les personnages, ils sont tous charismatiques et bien écrits. C’est un régal de suivre leurs aventures, qu’on les aime (Gussie, Wilmott…) ou qu’on les déteste (comme Daisy qui est affreusement horripilante). L’autrice a même réussi l’exploit de me faire apprécier Adeline, héroïne vive, libre, intelligente et séduisante mais aussi capricieuse, enfant gâtée et très égoïste, qui rappelle beaucoup Scarlett O’Hara.

Elle n’a pas vraiment la fibre maternelle et considère sa fille Augusta (la première née) comme un fardeau. La pauvre petite est plusieurs fois laissée de côté, critiquée ou rabrouée, à l’inverse de ses deux jeunes frères qui sont admirés. Mais malgré tous ses défauts, Adeline est un vent de fraîcheur et d’impertinence bienvenu dans le roman.



J’ai donc beaucoup aimé cette lecture, que j’ai trouvé vraiment passionnante malgré certains points négatifs, comme la description romanesque d’Adeline et Philippe qui m’a plusieurs fois fait lever les yeux au ciel. L’auteure appuie régulièrement sur la grande beauté et la perfection du couple. Partout où ils passent, tout le monde tombe sous leur charme ce qui est assez énervant et irréaliste.

Mais ce premier tome est une grande réussite et s’inscrit dans la veine des grandes sagas familiales romanesques.

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Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissa..

J'ai lu la saga entière, il y a trèèèèès longtemps et j'en est gardé le souvenir d'une bonne lecture, j'étais donc tentée de recommencer , c'est chose faite avec ce premier tome.



Tous les ingrédients d'un roman fleuve sont là, il est beau, elle est belle, ils s'aiment, ils parcourent le monde, sont intelligents, riches etc...



Bref, après s'être rencontrés et mariés en Inde, Philippe et Adeline Whiteoaks, repartent pour l'Angleterre et l'Irlande, terre natale de Madame, avant de partir s'installer au Canada .



Ce n'est pas Québec qui les retiendra mais l'Ontario, encore peu peuplé et offrant de nombreuses possibilités. C'est donc là qu'ils feront construire leur maison "Jalna" où les générations futures continueront d'améliorer le domaine.



J'ai été un brin déçue, j'en avais gardé un meilleur souvenir. J'ai trouvé que l'héroïne était capricieuse et s'intéressait à peu de choses en dehors d'elle même. Son amour maternel ne l'étouffe pas, son ardeur au travail non plus et le charme que son mari lui trouve reste un mystère ...



Néanmoins, on suit l'installation de la famille et la découverte de cette micro-société canadienne. Les personnages se croisent et se décroisent et l'on se doute bien que certains reviendront sur le devant de la scène d'ici la fin de l'histoire.



Je continuerai à relire le prochain tome pour voir comment cette histoire évolue
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Chronique des Whiteoaks, tome 10 : Le maître ..

La vie se poursuit à Jalna avec un tome dans la continuité des précédents et sans grande surprise, je serais presque tentée de dire "la routine" de la vie de cette extraordinaire famille Whiteoaks qu'on est toujours content de retrouver. Wakefield, le benjamin de la fratrie, est devenu grand et tombe amoureux à son tour : il souhaite arrêter ses études et commencer à travailler pour pouvoir épouser la jolie Pauline. Quand à Finch, le voici de nouveau confronté à Sarah et il ne sait plus s'il doit s'en réjouir ou s'en inquiéter...



J'ai pris plaisir à lire ce tome même si j'ai trouvé qu'il recelait moins de surprises et de rebondissements que certains. Il m'a semblé que cet épisode marquait également l'entrée de Jalna dans l'ère moderne, avec pour le lecteur du XXIe siècle des problématiques et des situations qui se rapprochent de plus en plus de ce que nous connaissons. La nature exubérante et vierge des premiers tomes où les pionniers défrichaient un bout de terrain pour construire leurs maisons semble déjà loin : maintenant Renny voit avec désespoir la route s'élargir au détriment des chênes plantés par ces ancêtres. Finie également l'opulence des premiers propriétaires terriens dont la fortune familiale semblait suffire à les faire vivre dans un confort matériel inégalé à leur époque. Les questions d'argent n'ont jamais été aussi prégnantes que dans ce tome : il semble que plus aucun des frères Whiteoaks n'en ait assez. La propriété ne rapporte plus assez, l'héritage d'Adeline est déjà loin et aucun des membres de la famille n'a d'économies. Maurice souhaite vendre une partie de ses terres pour y construire d'autres villas, préfigurant sans doute les futurs bouleversements de cette région dans les prochaines décennies. Et la solution trouvée par Renny pour mettre fin à ce projet et se renflouer temporairement semble bien dangereuse... mais ça nous le saurons sans doute dans les prochains épisodes.
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Chronique des Whiteoaks, tome 10 : Le maître ..

Tome 10 de Jalna, on commence un peu à s'essouffler à la lecture. Peu de dynamisme dans la vie au domaine, Finch revient d'Angleterre avec sa tante Augusta, le temps passe et l'argent est plus vite dépensé que ce qu'il pourrait  rapporter à la ferme ou autre activité au domaine. A ce rythme là l'héritage risque de disparaître en peu d'années.

Les descendants Whiteoak naissent les uns après les autres,  Renny et Alayne ont prénommé leur fille Adeline, Piers et Pheasant ont déjà deux garçons quant à Wakefield le dernier de la famille, 17 ans et déjà amoureux de Pauline.

Enfin, l'attitude du maître de Jalna, Renny, n'est pas toujours enviable et ce dernier n'en fait qu'à sa tête, sa fille risque de déteindre sur lui et ne porte, pas le prénom de son arrière grand - mère pour rien.

Un tome assez long et mou dans son déroulement mais qui ne finit pas pour autant dans l'ennui.

A Jalna, on est toujours bien servi...
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Chronique des Whiteoaks, tome 10 : Le maître ..

J'avais dévoré tout Jalna quand j'étais adolescent, et si je suis incapable aujourd'hui de me souvenir de chacun des tomes qui composent cette saga gigantesque, je me souviens tout de même que j'avais pris beaucoup de plaisir à découvrir cette famille et ce domaine familial que l'on suit pendant presque un siècle.
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Chronique des Whiteoaks, tome 10 : Le maître ..

Le maître de Jalna est dans la ligne de mire dans ce dixième tome. On retrouve Jalna avec sa nature conviviale et des petites réunions de famille pour décider sur des drames qui surviennent périodiquement! L'un parmi tant d'autres est l'hypothèque du domaine de Jalna engagée par Renny pour venir en aide à son amie Mrs Lebraux , une nouvelle qui place le maitre de jalna en mauvaise estime face aux siens. A côté de ça, survient la mort précoce d'Eden le poète, par la suite, celle de tante Augusta. On découvre aussi la fille de Renny , Adeline, une pétulante petite fille dont l'esprit extrêmement vif et capricieux ravive le souvenir de sa grand-mère, au point que sa mère se prive d'autres occupations rien que pour prendre soin d'elle, il faut dire qu'Alayne s'est affiliée à l'esprit Jalna...

Un dixième tome qui se lit d'un trait, c'est juste par habitude... eh oui, on a pris l'habitude de retrouver des amis dont on connait les caractères et des agissements, c'est l'impression que ça me fait en poursuivant cette série... c'est comme si on ne s'attendait plus aux surprises, on voit juste la vie de nos héros s'écouler dans le temps...
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