J'ai toujours cru que la littérature devait essayer de toucher une grande masse de lecteurs. Sans renoncer pour autant à la rigueur ou à la recherche de nouvelles techniques et de nouveaux langages. Mais je ne crois pas que la littérature se réduise à un cénacle de privilégiés ne se comprenant qu'entre eux et se sentant supérieurs au lecteur lambda. [..]
Si la littérature doit mourir, que les écrivains, pour leur part, ne la tuent pas.
Extrait du Grand entretien, le Magazine littéraire, mars 2016