"Si ces gestes gratuits, donnés par des inconnues comme par des amies, deviennent inoubliables au regard des violences gratuites qui structurent le monde totalitaire du camp de concentration, c'est peut-être parce qu'ils revigorent la pulsion de vie. Indéniablement, c'est dans la tendresse que les femmes vont chercher la force de survivre. Que celle-ci soit maternelle, sororale, érotique ou provenant de l'amie de cœur, elle est un atome agissant de la puissance d'amour dont parle Odette Abadi."