Dans mon esprit, l'amour était encore intimement lié à la peur. Je craignais de me rendre vulnérable et de m'entendre dire qu'il vaut toujours mieux s'aimer soi-même. (...)
L'amour n'était-il pas une toile d'araignée qui se déchirerait au moindre effleurement ? Voilà pourquoi je choisis d'emmailloter mes sentiments dans les mots, de lui rappeler la paix et l'harmonie que je ressentais en sa présence, de lui assurer qu'avec lui seul j'osais montrer qui j'étais. (p. 316)