Une nouvelle vague yankee monte à l'assaut lorsque débute le deuxième mouvement. Celui du scherzo. Une place étonnante pour une composition musicale plutôt habituée au troisième mouvement. Très vite, son côté burlesque est effacé par la montée en puissance des cordes. L'auditoire est saisi. Les soldats n'en ont cure. Même précision des gestes, même ignorance de la fin. Ils ont la certitude d'être immortels. La symphonie seule sera éternelle.