J’étais censée ne pas aimer cette femme, la haïr, même. Elle avait pactisé avec le diable, procréé avec lui, et nourrissait maintenant son enfant. Pourtant, elle ressemblait à n’importe quelle femme avec un joli ventre rond et l’envie de bercer son nouveau-né. Je regrettai à nouveau de ne plus être au camp, avec Rosa à mes côtés, dans ce monde certes laid mais où les choses avaient au moins l’avantage d’être soit noires, soit blanches. Un monde où je savais qui détester, qui était l’ennemi.