Les femmes les plus saines n’hésitaient pas à vendre leur corps aux gardiens en échange de nourriture pour maintenir en vie leurs enfants, ou une amie ; un contrat acceptable puisque nous étions déjà coupées de notre sexualité, devenue une simple fonction anatomique. Mais les informations données, qui pouvaient mener nos consœurs prisonnières à la mort par torture, c’était une tout autre affaire.