Les règles de ma formation de sage-femme m’interdisaient toute discrimination entre les riches et les pauvres, les bonnes ou les mauvaises, les criminelles ou les bonnes citoyennes ; au moment de leur naissance, tous les bébés naissaient égaux et tous méritaient la même chance de vivre. C’étaient les instants, les mois et les années d’après qui les divisaient en des mondes inégaux.