Ce qui est horrible, c’est de voir se refermer sur soi le cercle des années sans avoir joui du bonheur.
Une indignation amère et violente peut s’emparer de vous, en songeant qu’elle va passer, cette vie, sans qu’on ait goûté ses véritables biens ; sans que le cœur, qui va s’éteindre, ait jamais cessé de souffrir : quelle idée peut-on se former des récompenses divines, si l’on n’a pas connu l’amour sur la terre ? (Folio, p.803)