On croit connaître les paysages, et on ne les fixe pas dans la mémoire. Puisqu’ils ont toujours été là. Puis un jour, ils ont changé et on se dit : « Où passait cette ligne ? Etait-ce vraiment la même teinte ; les arbres aujourd’hui disparus, étaient-ils ici ou plutôt là ? » Plus on regarde, plus la nouvelle image s’impose, et plus l’ancienne devient insaisissable.