Abattoir 5 - Bande-annonce VF
Abattoir cinq / Slaughterhouse five (1972), film de science-fiction George Roy Hill, basé sur le roman de Kurt Vonnegut Jr.
Dans mes discours, je dis qu’une mission plausible pour un artiste est d’inciter les gens à apprécier un minimum le fait d’être en vie. Après quoi on me demande si j’en connais qui y sont parvenus. Je réponds : « Les Beatles. »
Ce n'est qu'une illusion terrestre de croire que les minutes se succèdent comme les grains d'un chapelet et qu'une fois disparues elles le sont pour de bon.
Le philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche, qui avait le syphilis, a écrit que seul un individu profondément croyant pouvait se permettre le luxe d’être sceptique envers la religion.
N'utilisez pas de points-virgules.
Ce sont des hermaphrodites travestis qui ne représentent absolument rien.
Tout ce qu'ils font, c'est montrer que vous êtes allé à l'université.
Quand on y pense, seul un dingue voudrait être un humain, s'il ou elle en avait le choix. Nous sommes des animaux si traites, si déloyaux, si menteurs, si vénaux !
“I can’t tell if you’re serious or not”, said the driver.
“I won’t know myself until I find out whether life is serious or not” said Trout
“It is dangerous , I know, and it can hurt a lot. That doesn’t necessarily mean it’s serious too”.
« Je ne sais pas si vous êtes sérieux ou non », dit le chauffeur.
« Je ne le saurais pas moi-même jusqu’à ce que je découvre si la vie est sérieuse ou non. » dit Trout.
« Elle est dangereuse , je sais, elle peut aussi faire beaucoup de mal. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle soit aussi sérieuse. »
Rosewater avant entreposé une stupéfiante collection de science-fiction en livres de poche sous son lit. Il avait apporté ses bouquins à l'hôpital dans une malle-cabine. Tous ces trésors mal conservés répandaient une odeur qui envahissait la salle entière, celle d'un pyjama de flanelle pas changé depuis un mois ou celle du ragoût de mouton.
C'est une histoire vraie, plus ou moins. Tout ce qui touche à la guerre, en tout cas, n'est pas loin de la vérité. J'ai réellement connu un gars qu'on a fusillé à Dresde pour avoir pris une théière qui ne lui appartenait pas. Ainsi qu'un autre qui menaçait de faire descendre ses ennemis personnels par des tueurs à la fin des hostilités. Et ainsi de suite. Tous les noms sont fictifs.
Je suis bien retournée à Dresde en 1967 avec l'argent de la fondation Guggenheim (que Dieu protège leur fric). Ça ressemblait beaucoup à une quelconque ville de l'Ohio, en plus dégagé. Il doit y avoir des tonnes de farine humaine dans le sous-sol.
(Incipit)
Quand je suis rentré de la guerre, mon oncle Dan m’a donné une grosse tape dans le dos et a beuglé : « T’es un vrai homme maintenant ! »
Nom de Dieu. J’ai failli tuer mon premier Allemand.
Dans mes conférences publiques, je dis moi-même volontiers : « Si vous voulez faire de la peine à vos parents et que vous n’avez pas le cran d’être homosexuel, le moins que vous puissiez faire est de vous lancer dans l’art. »