Mariam s'habituait lentement à cette amitié balbutiante. Chaque jour, elle se réjouissait à l'idée de partager un thé avec Laila après le dîner. Le matin, elle guettait le bruit de ses chaussons claquant dans l'escalier et attendait avec impatience de retrouver Aziza, son rire aigu, ses huit quenottes et le parfum laiteux de sa peau.