Ces pensées qui lui venaient étonnaient Tetsuo. Il connaissait la mort de près depuis son enfance et il détestait toutes les fioritures dont on l'entourait. Même en usant de la plus habile rhétorique, on ne pouvait imaginer que la mort fût autre chose que des regrets et un désespoir sans fin, pour l'éternité. On avait beau se dire désabusé par la vie, quand la mort venait, elle plongeait tout un chacun dans l'angoisse. C'était cela, songeait jusqu'alors Testuo, la véritable nature humaine. (p. 193)