Les alchimistes croyaient que l’évolution de l’être se réalisait de conserve avec le développement du travail. Bien sûr, le but ultime de l’alchimie était d’obtenir la pierre philosophale et de réaliser la transmutation en or de la matière vile. Mais si les travaux exigés pour y parvenir pouvaient, détachés de leur but ultime, servir à former l’esprit, quand bien même cette quête du métal jaune relèverait d’une chimère, son rejet sans examen ne devait-il pas être considéré comme prématuré ?