Prologue
– Rentrez votre bras !
– Non, chérie, non. Laisse-moi respirer un peu…
Un bras maigre et velu, s’obstinant dans son défi.
– Rentrez-le, je vous dis.
Qui est-ce qui commande ici, hein ?
– Je veux pas qu’on m’enferme.
Là, vous sortez votre matraque et vous cognez sur la porte, de toutes vos forces.
– Vous allez obéir, oui ? Rentrez-moi ce bras !
– Allez, chérie, j’ai besoin de respirer…
Elle refuse de rentrer dans son trou, cette patte d’araignée malingre qui s’agite sans pouvoir vous atteindre. Alors vous cognez, vous cognez dessus encore et encore, pour vous protéger.