On peut supposer qu’à la naissance un enfant conserve le souvenir de sa vie antérieure, qu’elle ait été longue ou courte, pénible ou heureuse. Les souvenirs, quels qu’ils soient, sont enchevêtrés dans le cerveau du bébé. C’est la raison pour laquelle les nouveaux-nés pleurent tant. Peu à peu ils oublient jusqu’à ne plus se souvenir de rien. Quand ils commencent à marcher, leur cerveau est vide.
(XO, p. 160)