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Critiques de Julia Franck (20)
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 Feu de camp

Dans les années 1950-60, on assiste à « la fuite des cerveaux » en Allemagne. Les ingénieurs qualifiés fuient la RDA communiste pour passer à l’Ouest où les attend un avenir prospère et le respect des libertés individuelles. Mais en 1961, avec la construction du mur de Berlin, les contrôles pour franchir la frontière se renforcent et deviennent de plus en plus sévères.



C’est dans ce contexte, toujours d’actualité à la fin des années 70, que Nelly Senff se retrouve arrêtée avec ses deux enfants afin de subir un interrogatoire. Soupçonnée d’avoir épousé un ancien espion, elle est soumise à un questionnement intensif allant jusqu’au harcèlement moral et à l’humiliation. Mais il est difficile de faire perdre son sang-froid à cette femme de tête, ancienne biologiste renommée. Elle finit par être relâchée avec l’autorisation de franchir la frontière. Mais la vie du côté Ouest réserve bien des mauvaises surprises. Les réfugiés se retrouvent tous enfermés, avec plus ou moins de liberté, dans un camp, où ils sont confrontés à la précarité, à la maladie, au lynchage. Considérés comme des étrangers venus voler le travail des locaux, ils se trouvent rejetés, livrés à eux même et coincés entre deux mondes qui ne veulent plus d’eux.



On suit ainsi avec bienveillance la lutte de Nelly pour protéger ses enfants dans un monde sans pitié. Nelly est le personnage central de ce roman et permet de faire le lien avec trois autres histoires développées en parallèle : celle de John Bird, membre de la CIA officiant à Berlin Ouest, celle de Krystyna Jablonowska, une réfugiée polonaise, et celle d’Hans Pischke également réfugié pour d’obscures raisons.





« Feu de camp » est un roman agréable à lire qui décrit avec réalisme mais sans pathos la dureté d’un monde qui n’est pas si éloigné du nôtre. Julia Franck parvient à trouver les mots justes, ceux qui émeuvent le lecteur, tout en l’instruisant sur une période sombre de l’Histoire. Si certains se laissent aller au désespoir et abandonnent la lutte, on ressort néanmoins grandit par ces deux personnages de femmes fortes. Une jolie découverte.



Merci beaucoup à Libly, Furet du Nord et Flammarion de s’être associés et d’avoir rendu possible cette lecture !
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 Feu de camp

Voici un roman fort, inspiré des " tracasseries bureaucratiques "dans le"paradis capitaliste", l'exclusion des allemands de l'Est par ceux de l'Ouest dans le Berlin de la fin des années 70.

Une belle jeune femme cultivée et déterminée, Nelly Senff, ancienne biologiste renommée est arrêtée avec ses deux enfants : Katja et Aleksej, afin de subir un interrogatoire , soupçonnée d'avoir épousé un ancien espion qui s'est suicidé.



Ayant obtenu l'autorisation de passer à l'ouest , elle est soumise à des examens médicaux, des séances de déshabillage et de rhabillage , des questionnements épuisants , doublés de harcèlement moral et d'humiliation dégradants. Des interrogatoires croisés se suivent à feu continu , dix ou quinze entrevues pénibles avec la sécurité d' état ..

Auparavant elle avait un poste important à l'académie des Sciences .

Malgré le climat de défiance et l'épuisement elle tient bon , finit par être relâchée.



Ces affronts, ces mille et une menaces et humiliations étaient le le prix à payer qu'infligeait la RDA à ces candidats de départ !

Enfin "Libre" mais Berlin Ouest réserve de très mauvaises surprises .

Les réfugiés se retrouvent dans un camp oú ils sont confrontés à la précarité, à la maladie, à la méfiance , à la jalousie, au lynchage, coincés entre deux mondes: on les prend pour des "voleurs " de travail .

Ils vivent dans la promiscuité d'une chambre et côtoient des inconnus, leurs pauvres provisions leur sont souvent subtilisées sans compter les soupçons continuels et les interrogations sans fin de la C .I. A , les suspicions de trahison et d'espionnage quasiment constants ;

Nous suivons la lutte de Nelly tentant de protéger envers et contre tout ses enfants.

L'auteur dresse un état des lieux avec réalisme, sans pathos, nous informe à propos des raisons de l'exil, campe de magnifiques portraits d'hommes et de femmes de la RDA, exprime la douleur contenue de ces gens dans les camps, la désillusion, la promiscuité, les interrogatoires idiots et les soupçons de toute sorte.....J'apporterai une restriction à ma lecture, l'ajout de trois autres histoires , celle de John Bird , membre de la CIA , officiant à Berlin ouest, celle de Kristina Jablonski , une réfugiée polonaise , et celle de Hans Pischke , réfugié pour des raisons obscures ne facilitent pas la compréhension !

C'est un témoignage fort de la "petite histoire "dans la "Grande Histoire" qui puise sa force dans cette tension subtile , pointilliste , un contexte lourd, bouleversant , triste qui m'a fait penser ,peut- être à tort à "Sombre Dimanche "d'Alice Zeniter .

Des individus de bonne foi pris malgré eux dans la tourmente de l'Histoire , un travail juste et des mots qui nous instruisent sur cette sombre période ! Un témoignage captivant et instructif à propos de l'Allemagne Contemporaine .



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 Feu de camp

Feu de camp, est paru en Allemagne en 2003 (2011 en France), soit près de trois ans avant le tournage de La vie des autres. Il est tentant de comparer les deux oeuvres, sous prétexte que la vie en RDA et l'omniprésence de la Stasi en sont les principaux ingrédients. Le parallèle s'arrêtera là, le livre de Julia Franck et le film de von Donnersmarck ayant chacun leurs propres thématiques et une construction diamétralement opposée. Les premières pages de Feu de camp, de loin les meilleures, décrivent l'interrogatoire humiliant d'une jeune femme qui a obtenu l'autorisation de passer à l'Ouest, quelque temps après le suicide de son mari. Enfin "libre", il lui faudra vivre dans un camp de réfugiés, en se méfiant d'éventuels espions, et répondre aux questions d'une CIA à peine plus engageante que la Stasi. Ce climat de paranoïa dans lequel cette femme tente de survivre est bien rendu dans la première partie du roman. La bonne impression de lecture se dissipe vite au fil des pages, alors que les personnages se multiplient et que la confusion s'installe. A ne plus savoir qui est qui et où va le livre. Plutôt morne, le style de Julia Franck est à la mesure de la grisaille du Berlin de la fin des années 70. Sur un sujet particulièrement aigu, la romancière allemande signe un livre cahoteux, souvent insipide et même incompréhensible.
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 Feu de camp

RDA-RFA, même combat !

Désillusion du passage à Berlin-Ouest fin des années 70. Quitter la RDA pour retrouver les mêmes comportements, les mêmes "tracasseries" bureaucratiques dans le "paradis capitaliste", Julia Franck campe de magnifiques portraits d'hommes et de femmes de cette Allemagne défunte, la RDA.
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La femme de midi

Été 1945, l'Allemagne n'est plus qu'un champ de ruines fumantes. A Stettin, les Russes sont partout, vainqueurs d'un pays en plein chaos social, économique et moral. Les Allemands fuient vers l'ouest à la recherche d'un improbable mieux-être. Parmi eux, Alice et son petit garçon de sept ans, Peter. Peter qui ne reverra plus jamais sa mère, partie sans un seul regard pour lui, le laissant seul, abandonné, sur le quai de la gare. Pourquoi un tel geste désespéré ? Pourquoi cette séparation subite, inexpliquée et dramatique ? Pour tenter de comprendre un tel comportement inhabituel, il faudra remonter le cours de l'existence d'Alice, tel un fil d'Ariane, passer en revue les événements de sa vie pour mieux la connaître, l'approcher et analyser ce geste inconcevable.



Son enfance, avec la complicité ambiguë de sa sœur ainée - Martha - remplaçant inconsciemment une mère souffrant de troubles psychiatriques au point de terroriser la jeune Alice avec ses crises d'hystérie et de délires psychiques. Cette mère, jugée comme une étrangère à Bautzen où son père - Ernst Ludwig Würsich - était un maître imprimeur réputé et honoré, qui n'accompagnait jamais son époux à la messe dominicale, que tout le monde fuyait comme la peste, qui s'habillait de façon extravagante pour cette région rurale de la Lusace en Saxe.
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La femme de midi

Peter a 7 ans à la fin de la guerre, quand sa mère Alice l'abandonne sur le quai d'une gare.

Dans les années 20, Hélène rejoint Berlin avec sa soeur Martha. La jeune fille, particulièrement brillante, devient une femme entre les années folles et la montée du nazisme.

Ce roman est poignant, d'abord car les sentiments d'Hélène sont ressentis de l'intérieur, et on est frappé par la manière dont elle évolue face aux obstacles de la vie. Ensuite, parce que le roman aborde des sujets difficiles comme Contrairement à de nombreux romans historiques sur l'Allemagne des années 20 à 40, la guerre et le nazisme sont présents en toile de fond sans prendre trop de place. C'est surtout la vie intérieur de l'héroïne qui est au centre du roman. Ce livre est beau, parfois violent et cru. Il aide à comprendre comment une mère peut disparaître en abandonnant son enfant.
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La femme de midi

La scène d'ouverture de ce livre vous laisse bouche bée : une mère abandonne son petit garçon Peter sur le quai d'une gare. Mais qui est cette femme, quelle est son histoire qui l'a conduite à ce geste. Une grande fresque à travers l'allemagne de la guerre.
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 Feu de camp

Feu de camp décrit la vie de réfugiés de l'Est dans un camp de Berlin Ouest. Julia Franck commence son récit par le passage de la frontière de Nelly et ses deux enfants. Elle fuit son pays après la disparition du père de ses enfants, Wassilij, recherché par la Stasi (Police d'Etat).



Interrogée, humiliée par la Sécurité d'état de Berlin Est, elle est finalement acceptée dans ce camp où la promiscuité, la peur d'être surveillé sont invivables.



Ici aussi, elle est interrogée par la CIA qui tente de récupérer des informations sur les traîtres. Elle subit encore des visites médicales, des isolements car les Allemands craignent la contamination. L'intégration est difficile, que ce soit pour trouver un travail ou pour se faire des amis à l'école. Car les enfants sont souvent cruels et n'acceptent pas facilement ceux qui n'ont pas l'argent pour avoir les beaux vêtements ou cartables colorés.



Grâce aux récits des différents personnages (Krystyna la polonaise, Jerzy ancien prisonnier au comportement étrange ou même John Bird, agent de la CIA), Julia Franck dresse un état des lieux de la vie dans les pays de l'Est (impossibilité de se marier, mise à l'écart professionnelle, disparition) et nous fait ressentir la douleur contenue des gens concentrés dans ces camps. Elle explique parfaitement les raisons de l'exil, ou ce repli vers le communisme comme une dernière croyance possible.Tous les personnages sont bien étudiés, même les personnages secondaires comme par exemple Eunice, la femme de John Bird.



Ce roman aurait pu être un coup de coeur pour moi pour la force des personnages et pour son contexte si je n'avais pas été un peu déçue par la fin. Il me semble que quelques pistes restent irrésolues ( comme le rôle du Docteur Rothe, l'avenir de John Bird).



Parmi les huit livres de la prochaine rentrée que j'ai eu l'occasion de découvrir en avant-première, Feu de camp est tout de même celui qui a le plus d'intensité et qui a le plus capté mon émotion.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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 Feu de camp

Drôle de feu de camp.

Nous sommes plongés dans les années soixante-dix, à l'époque du mur de Berlin.Une jeune allemande de l'est est autorisée à quitter la RDA avec ses deux enfants et arrive à Berlin ouest. Elle est admise dans un camp après de multiples interrogatoires parfois dégradants.

Drôle de prix pour la liberté.

La multiplicité des personnages ne rend pas la lecture aisée.
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 Feu de camp

Malgré un début trés prometteur, l'histoire devient trés vite confusionnelle. Le nombre de personnages plus destablisants les uns que les autres font que ce roman qui aurait pu être passionnant devient trés vite ennuyeux. dommage !
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 Feu de camp

J'ai aimé le début et le côté historique.

J'ai été déçue par le reste.

Le lien entre les différents personnages, les différents récits, n'est pas clair. Parfois, c'est brouillon.

La fin est une catastrophe. Il n'y a pas de fin, pas de chutes. Certains personnages disparaissent tout simplement.



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 Feu de camp

Auteure allemande contemporaine, Julia Franck s’était fait remarquer en 2007 pour « La femme de midi », livre couronné par le Prix du Livre Allemand (« Deutscher Buchpreis »). Dans Feu de camp, elle fait le portrait d’une femme est-allemande passant à l’Ouest avec ses enfants.



Lorsque s’ouvre le livre, nous faisons connaissance avec Nelly Senff et ses deux enfants alors qu’ils s’apprêtent à passer la frontière. Nelly, après avoir travaillé durant quatre années à l’Académie des Sciences en RDA, avait demandé une sortie de territoire, se retrouvant de facto « mutée » dans un cimetière, tandis que sa fille était harcelée de questions par l’institutrice.



Le lecteur se dit que les problèmes qui accompagnent la famille vont s’estomper après le passage à l’Ouest, mais c’est un tout autre schéma qui attend les réfugiés. C’est l’un des mérites de ce livre de montrer les conditions de vie dans ces camps provisoires (ici, il s’agit du camp de Marienfelde à Berlin Ouest). Une situation que l’auteure a elle-même connue puisqu’elle a passé 9 mois avec sa mère et ses trois soeurs à Marienfelde, en 1978 ; mais là encore, on se dit que le parti pris de la fiction est réussi puisqu’on n’imagine jamais la part autobiographique sous-jacente.



Découpé en 16 chapitres, articulés autour de 4 personnages principaux dont les destins se croisent à Marienfelde (chacun étant le narrateur de sa partie), le roman met bien en perspective l’incertitude au quotidien, les conditions d’interrogation qui, si elles ne sont pas celles de l’Est, ne sont pas qu’une simple formalité.



La violence n’est d’ailleurs pas exclue du roman et se retrouve à l’école. Les enfants se voient surnommés « vérole de l’est ».



J’ai trouvé ce livre intéressant pour le témoignage historique qu’il apporte et la description de situations individuelles assez désespérées. Sur un tout autre registre, j’ai apprécié le côté ironique du récit. Par contre, je dois avouer avoir perdu un peu le fil de la lecture. Après un très bon début, on finit par s’ennuyer à le lire, et la déception fut au rendez-vous quand je refermai le livre.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La femme de midi

Disons-le tout de suite, je n'ai pas aimé ce livre. Pourtant, j'ai fait l'effort de le lire jusqu'au bout, espérant que quelque chose enfin, allait me le faire comprendre et apprécier davantage. Non, je suis finalement passée complètement à côté.



Dans le prologue, en 1945, un petit garçon, Peter, vit avec sa mère, une vie pas très facile et pas seulement à cause des restrictions dues à la guerre. Quelques scènes dramatiques aboutissent à l'abandon de l'enfant par sa mère sur le quai d'une gare.



Ensuite, on retourne dans les années 20, où deux fillettes, Helene et Martha vivent dans une petite ville proche de la Pologne. Les relations ambiguës entre les deux soeurs, la mère folle d'avoir perdu des enfants en bas âge, et méchante avec Helene en particulier, voilà pour leur enfance. Des études chaotiques, l'abandon du domicile familial, des rencontres équivoques, la drogue, l'alcool, voilà pour leur jeunesse. Trop de drame, trop de sentiments glauques, le tout avec une écriture qui cherche constamment à en rajouter pour que cela soit le plus sombre possible, j'ai trouvé cela assez nauséeux et quand j'ai su que c'était inspiré de l'enfance du père de l'auteur, un sentiment de gêne s'y est ajouté.



Je pense que cette histoire singulière et forte aurait pu être traitée autrement, que plus de simplicité dans l'écriture et moins de surenchère dans le malsain auraient pu en faire un livre formidable.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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 Feu de camp

Assez confus, mais c'est un peu le risque de l'exercice.
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 Feu de camp

Julia Franck raconte la fuite difficile vers l’Ouest de la belle Nelly Senff, et son refuge, avec ses deux enfants, Aleksej et Katja, au camp de refugié de Marienfelde. Son arrivée, déjà est une suite d’embûches avec des interrogatoires en série, des soupçons glacés dans une ambiance de couvre-feu permanent et la suspicion sur les infiltrations d’agents qui viendraient de l’Est.



Julia Franck campe de nombreux personnages aux destins tragiques d’immigrés.

Nelly Senff, et ses 2 enfants, qui fuient Berlin Est. Krystyna Jablonowska, son vieux père grognon et impotent, son frère cancéreux pour lequel elle a quitté la Pologne et un rêve de violoncelliste, dans l’espoir de meilleurs soins. Hans Pischke, ex prisonnier en RFA, complètement paumé. John Bird, agent de la CIA, noir américain stationné à Berlin pour une sombre besogne de "débriefeur" des réfugiés, qui se traine une histoire d’amour qui se meurt, dans l’indifférence.



Cette galerie de personnages se frôle, se croise, s’évite dans ce "camp d’observation" qui n’en finit pas de coller à leurs basques. De provisoire, ce camp, il n’a rien, si ce n’est les vies qui tentent de surnager provisoirement avec les tickets de rationnement, les locaux insalubres, la violence de voisinages que favorise une promiscuité poisseuse. Les seules portes de sortie semblent être la corde pour la vielle dame, le trottoir pour la fille qui a conservé quelque fraicheur, les veines tailladées pour le souffre-douleur. C’est foisonnant de personnages, trop, et les mystères autour de chacun d’eux nous scotchent au récit mais nous perdent également.



(suite sur : http://loumeto.com/mes-lectures/article/feu-de-camp-de-julia-franck-d-est)
Lien : http://loumeto.com/mes-lectu..
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 Feu de camp

Tentative échouée de lire ce livre prêté par Stéphanie. Je n'arrive pas à m'accrocher à ces personnages dont on ne sait presque rien et dont on ne comprend pas les liens. L'histoire de la fin de la guerre, de la RDA, des interrogatoires, tout ceci est trop nébuleux et ne m'attire pas. J'abandonne...
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La femme de midi

Un premier chapitre qui nous parle de Peter abandonné par sa mère dans un hall de gare puis ensuite de nombreux chapitres qui nous décrivent la vie de deux sœurs. Très déconcertant.

Effectivement, j'ai été un peu perturbée par ce début de livre mais aussi très prise par cette jeunesse, à la fois, simple et dure. Egalement, troublée par la vie sexuelle de ces jeunes filles. Une certaine liberté sexuelle que je ne pensais pas exister entre les deux guerres. Du moins, nous ne sommes pas habitués à en entendre parler, ce qui donne une certaine fraîcheur à l'histoire difficile que vivent ces deux jeunes femmes.Ce livre est ainsi une autre vision de la guerre.
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 Feu de camp

Comme tout un chacun, j’aime lire une fiction historique de temps en temps, en apprendre plus sur un pan de l’histoire méconnu ou pas. On voit pas mal de romans qui ont pour époque la 1ère ou la 2nde guerre mondiale, mais j’avoue que je n’avais jamais rien lu sur le mur de Berlin, du temps où RDA et RFA se faisaient face. C’est chose faite avec le roman de Julia Franck « Feu de camp », auteure qui a vécu à Berlin-Est en ce temps-là, on peut donc imaginer qu’elle connait bien son sujet.



...la suite sur mon blog !


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 Feu de camp

Berlin-Est, fin des années soixante-dix : une jeune femme a obtenu de passer à l'Ouest avec ses deux enfants Aleksej et Katja. Après avoir affronté les mille et une menaces et humiliations qu'infligeait la RDA à ces candidats au départ, voici Nelly Senff au pays de l'abondance et de la liberté. Mais l'Ouest, c'est d'abord pour les réfugiés la promiscuité d'une chambre partagée avec des inconnus au camp de Berlin Marienfelde et un avenir incertain. Sans compter les interrogatoires soupçonneux et sans fin de la CIA. (présentation de l'éditeur)



Feu de camp est un roman choral qui puise toute sa force dans un contexte lourd puisqu'il s'agit de l'intégration des allemands de l'Est en allemagne de l'Ouest. L'auteur nous propose de suivre plusieurs personnages ayant tous leur propre histoire mais partageant les mêmes difficultés quant à l'adaptation dans ce côté du pays. Nous y découvrons la promiscuité des camps de réfugiés, l'exclusion des allemands de l'Est par ceux de l'Ouest, les suspicions de trahison ou d'espionnage quasiment constante. C'est un roman fort enrichit par l'intensité des personnages. Mais je reste déçue par cette lecture qui m'a semblée par moments lente et a finit par me perdre.
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La femme de midi

L'histoire :

Alors que le village de Stettin est envahi par l'armée rouge, Alice va commettre l'irréparable : arrivée à la gare, elle abandonne son fils de 7 ans. Pour comprendre ce geste, il faut remonter jusqu'à l'enfance d'Alice, qui d'ailleurs s'appelait alors Hélène.



La jeunesse d'Hélène n'est pas très rose. Le décès prématuré de son père rend encore plus insupportable la vie auprès d'une mère démente. Heureusement, elle trouve toujours du réconfort auprès de sa grande soeur Martha. Mais dès que l'occasion leur est donnée de partir, les 2 jeunes filles sautent sur l'occasion et s'enfuient à Berlin.



Hébergée par leur tante, Martha et Hélène sont immédiatement plongées dans le milieu intellectuel.

Si Hélène résiste aux tentations festives, ce n'est pas le cas de Martha.

Hélène essaie en effet de se concentrer sur son avenir et son envie de devenir infirmière. Mais son parcours déjà chaotique va encore renconter des obstacles...



Mon avis :

Pas facile d'exprimer ce que cette lecture m'a inspirée.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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