AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Mekina


Ô mon poème prend feu
sur ces pierres qui fument déjà
au seuil palpitant d'un monde neuf,
Où les âmes exaspérées
puisent leur souffle.

Où êtes-vous, enfants d'Afrique,
qui tous les soirs chantent gaiement
autour des feux de bois
Où l'on égrenait quelques prières à haute voix.

Ô prières insolites de demain !
Fertile est la brise qui fouette le visage
et réfute la répugnance des hommes.

Ceux qui demeuraient dans le désespoir
au souffle oppressé de la vie,
avaient leur passé, leur moisson
Que nulle goutte de pluie ne venait arroser.

Lorsque ces feux brûleront dans les cœurs,
Tendre sera la douce mélodie
qui ravivera d'amour les foyers,
et les fontaines abreuveront les assoiffés.

Ces pierres qui fument autour de nous
ne sont guère que douceur
quand le soir renvoie la lumière
aux confins des sombres villages.

Ô mon poème prend feu
sur ces pierres célestes
au seuil de la liberté,
Où les âmes exaspérées
puisent leur souffle.

Midi scande la splendeur des rêves
au flanc des coteaux boisés,
la palme verte aux mille chansons
affleurent jour et nuit le rivage.

Ô chansons des cœurs purs,
Disons-les d'un plus tendre amour
car nos yeux sont la lumière
de ce royaume cher à nos rites.

Visages imprégnés de sentiment
Il fallut que s'ouvrent devant vous
les portes célestes du salut,
et qu'au-delà des mythes
recule l'immonde accoutumance.

Que des pierres fument
et embaument ces visages lugubres
tachés de scepticisme
que mon poème prenne feu
sur ces pierres qui fument déjà
au seuil d'un monde neuf
où les âmes exaspérées
puiseront leur souffle.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}