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Critiques de Joe R. Lansdale (603)
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Diable rouge

Après avoir lu les deux premiers romans de la collection de polars de Denöel, Sueurs Froides, qui fut ramené à la vie en début d'année, avec notamment un éblouissant roman de Sandrine Collette, on m'a envoyé, il ay a un peu plus d'un mois, le troisième roman de la collection, dont je viens tout juste d'achever la lecture.



Ce roman, c'est Diable Rouge d'un certain Joe R. Lansdale, visiblement une valeur sure du genre, mais comme j'ai quelques carences dans le domaine du roman noir, je dois vous avouer que je n'en avais jamais entendu parler avant d'ouvrir son dernier opus en date publié en France.



Joe R. Lansdale s'est visiblement fait connaitre en France par les amateurs de polar au début des années 2000 avec les aventures de son duo d'anti héros

Leonard Pine et Hap Collins. Débarqués en France en 2000 dans la Série Noire de Gallimard avec L’arbre à bouteilles, ces deux anti-héros made in Texas enchaînent depuis les enquêtes, avec leurs techniques très personnelles d’investigation.



Hap Collins, le petit blanc libéral en ménage avec la rousse infirmière Brett, et Leonard Pine, le baraqué black homosexuel et républicain, vétéran de la guerre du Vietnam, qui aime bien cogner sur tout ce qui bouge et en particulier les gens qui ne sont pas d’accord avec lui.



Bref, ces deux là n'ont a priori rien en commun, et plus que des amis, ce sont de vrais frères d'armes.



Je vous avouerai que n'ayant lu aucun des épisodes précédents, et n'ayant pas tenté de connaitre un peu leurs états de service avant de me plonger dans ce Diable Rouge, j'ai éprouvé quelques petites difficultés à comprendre leurs motivations et leur facçon de raisonner... Autrement dit il est bien plus facile pour les initiés de se plonger dans ce Diable rouge que pour les néophytes comme moi, d'autant plus qu'il y a pas mal de références à d'autres épisodes précédents.



C'est le cas notamment avec le fantôme d'une tueuse à gage sans merci, Vanilla Ride, apparue dans la précédente aventure et qui hanteconstamment l'esprit de Hap.



Ensuite, au bout d'une cinquantaine de pages, je me suis bien acclimaté à ces personnages et je me suis plus facilement mis dans l'ambiance et j'ai apprécié la singularité de ces personnages, quand même assez "bigger than life"...



L'histoire commence lorsque'ils vivent sur l'argent gagné lors de leurs dernières aventures. En tant qu'agents opérationnels, le duo rend quelques services à Marvin Hanson, ex-policier devenu détective. Histoire de garder la forme, il peut leur arriver de dérouiller deux voyous s'étant attaqués à une vieille dame, pour récupérer ce qu'ils lui ont volé. Mais les deux compères vont vite passer à quelque chose de plus glorieux, car sont convoqués pour une nouvelle "mission", un poil plus bandante, sur le cold case d'une femme fortunée... Et là, les ennuis vont véritablement commencer.



En effet, nos deux zygotos se voient confrontés à une affaire classée de double homicide, mystérieusement signée d’une tête de diable rouge... Que signifie cette étrange signature qui se révèle rapidement liée à d’autres meurtres ? Peu à peu,Hap et Léonard vont se retrouver la cible de tueurs nés.



Bon, l'enquête est assez classique pour qui a l'habitude de lire régulièrement ce genre de polar, et l'intrigue en fait ne présente qu'un intéret assez faible, mais la vraie plus value de ce livre réside dans le ton, entre Coen et Tarantino, et qui n'oublie jamais l'humour. Il faut dire que les dialogues sont particulièrement réussis et font mouche à tous les coups ou presque :



On va passer quelqu’un à tabac pour quatre-vingt-huit dollars ? – Oui. Sans oublier la monnaie (…) Comment il s’appelle ce gars-là, déjà ? –Qu’est-ce que ça peut te foutre ? – J’aime bien connaître le nom des gens auxquels je m’attaque."



Joe R. Lansdale s’amuse et nous amuse avec des dialogues en forme de "ping-pong" qui confère un vrai rythme à l'histoire.



Bref, ce Diable Rouge est un policier tout plein de second degrès et Un livre qui ne se prend pas au sérieux et qui constitue un très agréable divertissement, pas aussi fort évidemment que le chef d'oeuvre de Sandrine Colette, mais qui reste tout de même hautement recommandable.
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Diable rouge

Voilà plusieurs semaines que j’ai finies ce livre, et voilà plusieurs semaines que je n’arrive pas à faire mon avis. Arrrrgh ! Et doublement « Arrrrgh ! » car le pire c’est que j’ai aimé cette lecture. J’ai aimé l’ambiance, j’ai aimé les deux personnages principaux, j’ai aimé l’intrigue, somme toute assez simple. Enfin bref, je n’ai rien à dire de mal sur ce livre, du coup je suis bien un peu embêtée car mon avis va ressembler à rien.



Alors pour étayer un peu ce que je viens de dire, je vais vous parler en quelques mots des deux personnages principaux qui travaillent pour un détective privé. Ils se nomment Hap et Léonard. Ils sont de très grands amis inséparables, ils ne sont pas particulièrement très fins, ils sont même plutôt un peu balourds, mais pourtant ils ne manquent pas d’humour, ni de toupet d’ailleurs.



Enfin bref, quand on lit se livre, on va s’apercevoir très vite que ces deux personnages ont toutes les audaces, même les plus ridicules. Ce qui, on en est sûr et du départ, promet un bon moment de lecture rien que pour cela.



Ce livre fut pour moi aussi un bon moment de lecture grâce à l’intrigue. Bien que ça soit qu’une banale histoire de meurtre, qu’il soit un peu sanglant et que l’enquête semble un peu compliquée au départ, - généralement comme tous les thrillers -, j’ai suivi les péripéties de nos deux zigotos avec plaisir. Déjà comme je l’ai dit grâce à leur personnalité, mais aussi grâce à ce fameux diable rouge capable de tous les meurtres, même les plus subtiles.



Ce dernier possédant une force de frappe rapide et apparemment assez étendue, va montrer assez vite à Hap et Léonard qu’il sera difficile de pouvoir le découvrir et l’arrêter. Ce que Vanilla, un personnage secondaire de l’histoire, confirmera assez vite.



Du coup voyant que nos deux ostrogots pataugent un peu dans la mouise malgré toutes l’aides extérieures et sentent le danger qui rôde, surtout que l’ennemi a toujours l’air d’avoir un coup d’avance, j’ai passé un bon moment de lecture en suivant les méandres de l’enquête et les coups de théâtre que réserve de cette dernière. Finalement et comme vous vous en rendez compte ce livre à tout pour plaire, et le mieux c'est d'essayer.



Pour résumer c’est un livre que j’ai apprécié, et si vous voulez quelques sueurs mais aussi quelques sourires je vous le conseille.
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Diable rouge

Polar efficace par son mélange de genre ; violence (un peu), suspense (un doigt également), un zeste de rebondissements et beaucoup d'humour.

Duo efficace que celui d'Hap et de Leonard, se considérant comme deux frères, agissant soit en simple Robin des Bois (donner une correction à de petites frappes qui ont dépouillé une petite viellle) comme en véritable enquêteurs - limiers lorsque Marvin, le détective les employant leur fait rencontrer une nouvelle cliente n'ayant jamais eu les réponses aux meurtres de son fils et de sa compagne par les voies policières classiques.

Mettant alors toute leur intelligence et leur sens de l'observation au service de cette nouvelle enquête, ce n'est plus un tueur ou un groupe plus ou moins sataniste qu'ils vont découvrir mais une sérial killer..... Plongée à la base sur un fait divers sordide pour enchaîner sur une destruction massive des collatéraux, tout cela est complété par le quatuor formé par Marvin, Leonard, Hap et sa compagne Brett échangeant idées et postures souvent comiques.

Entre dialogues décapant, anecdotes, confrontations avec les vieux fantômes des aventures précédentes, cela défouraille dur et la truculence, le rythme marqué par des chapîtres courts et ciselés, on ne s'ennuie pas un instant. On verrait assez bien ce livre à l'écran traité par Quentin Tarentino....

Un bon polar "gris clair" pour une lecture d'été par exemple.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Diable rouge

Je n’avais jamais rien lu de cet auteur qui à l’air d’avoir son lectorat, en même temps je ne peux pas tout lire. Ainsi, afin de me faire ma propre idée je me lance dans la lecture de ce roman policier.



L’histoire est simple, l’écriture est sèche, les dialogues sont marrants. Il semblerait que je sois tombée sur le moins bon de la série car ce livre est le 4ème d’une série.



Je ne peux pas dire que j’ai détesté ou pas aimé du tout mais je n’en garderais pas un souvenir impérissable et cela ne m’a pas convaincu de rattraper le retard en lisant les autres livres de la série.



Pourtant je dois reconnaître que tout les ingrédients d’un bon polar sont là : meurtre irrésolu, des flics aimant la bagarre, des dialogues teintés d’humour noir, de la violence, des lieux glauques .



C’est plaisant à lire parce que c’est pas mal écrit mais bon j’en suis pas sortie en me disant que j’aurais voulu un petit supplément.



Peut-être que je suis passée à côté et que c’est moi qui n’ai pas su m’immerger dans cet univers.



VERDICT



Je pense que cela ravira les aficionados du genre et les fans de l’auteur. Sinon, pour les autres peu habitués à ce genre, je ne suis pas sûre que cela vous fera changer d’avis.
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Diable rouge

Toujours un bonheur de retrouver Hap Collins et Leonard Pine, les deux héros fétiches de Joe R. Lansdale.

Encore de la castagne et une certaine brutalité de langage qui font vraiment le charme de ces aventures.

Hap et Leonard sont embauchés par leur pote Marvin (un ancien flic devenu détective privé) pour enquêter sur une affaire non-résolue datant de deux ans. La mère d'une des victimes ne se satisfait pas des comptes-rendus de la police locale. Elle veut savoir qui a tué son fils et sa petite-amie. Les trois amis se rendent compte rapidement que tous ceux qui gravitaient dans l'entourage de la jeune-femme ont été victimes d'une vengeance et qu'une marque en forme de diable rouge est laissée comme signature des crimes.

Hap et Leonard vont alors devoir jouer les enquêteurs de choc (faute de charme) et aller interroger des personnages plus patibulaires les uns que les autres pour rassembler un semblant de piste jusqu'à Diable Rouge. Bien entendu, comme toujours, les deux potes azimutés vont se mettre dans des situations impossibles qui vont mettre différents tueurs sur leur route dont Diable Rouge. Au fil de l'histoire, ces chasseurs d'indices vont devenir les proies car fidèles à eux-mêmes, Hap et Leonard ont, encore une fois dans cette aventure, une fâcheuse tendance à remuer la boue nauséabonde de l'East Texas et mettre en rogne tous ceux qui se trouvent sur leur chemin.

Un pur moment de détente comme c'est si bien le proposer Joe R. Lansdale. Un grand merci aussi au traducteur qui réussi à chaque fois à retranscrire les propos violents, scabreux et bourrés d'argot de ces deux personnages si géniaux!
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Diable rouge

Joe R. Lansdale, né en 1951 au Texas, est un romancier et scénariste de comics américain. En 1972, à 21 ans, il fait paraître sa première nouvelle et, avec sa mère, il publie un essai sur la botanique, qui reçoit le prix de meilleur article journalistique. Par la suite, dans les années 1970, il donne régulièrement des nouvelles policières ou de science-fiction. Il fréquente l'Université du Texas et, en attendant de pouvoir vivre de son écriture, il travaille successivement comme fermier, chercheur d'or, charpentier, plombier. C’est en 1980 qu’il voit son premier roman édité.

Diable rouge, roman datant de 2011, vient d’être réédité en poche. Il s’agit du neuvième bouquin sur onze à ce jour, du cycle Hap Collins et Leonard Pine, deux héros de l’univers de Joe R. Lonsdale. Hap Collins est blanc et hétéro, Leonard Pine est Black et homo, les deux formant une paire de détectives atypiques œuvrant au Texas, vers Houston.

« Lorsque leur ami Marvin demande à Hap et Leonard d’enquêter sur une affaire classée de double homicide, ils sont ravis de jouer à nouveau aux détectives privés : certes, ils aiment le danger et la baston, mais plus encore être payés pour s’y frotter. Les compères ne tardent pas à découvrir que les deux jeunes victimes, qui fricotaient avec une bande de pseudo-vampires gothiques, étaient sur le point d’hériter d’un gros pactole. Plus Hap et Leonard examinent la scène de crime, plus ils y voient clair – en particulier une tête de diable rouge graffitée sur un arbre. Cette signature bizarre, qui se révèle liée à d’autres meurtres, serait-elle celle d’un serial killer sataniste ? »

Encore un écrivain que je découvre et pour être franc, j’attendais plus et mieux de ce roman qui s’avère un polar très sympathique mais sans plus. Le compagnon idéal pour un voyage en transport en commun. Les deux gars, Hap et Leonard sont attachants, mais une fois que l’on a dit cela on a tout dit. Rien ne distingue ce polar de tant d’autres identiques : un tandem atypique et sympa certes, une intrigue pas vraiment folichonne qui ne prend son envol (Hum ! Hum !) que dans le dernier tiers du livre, de l’humour mais assez convenu. Seule originalité ( ?), des propos graveleux, vulgaires ou scatologiques viennent parfois ponctuer incongrument le récit.

Un gentil polar donc, pas très stimulant intellectuellement parlant, ni angoisse, ni suspense. Un polar pour les âmes sensibles et les cœurs fragiles. Après tout, il en faut pour tout le monde…

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Diable rouge

Envie d'un p'tit thriller mâtiné d'humour ?

J'ai !

Lansdale, en règle générale, la Série Hap Collins et Leonard Pine répondant parfaitement aux critères précités.



Diable Rouge n'est pas le meilleur opus de la franchise mais ce qu'il y a de bien et de rassurant en ouvrant un Lansdale, c'est la certitude de passer un bon – très – excellent - mémorable moment. Rayer les mentions inutiles suivant le ressenti.



Un double meurtre.

Un indice, pour vous qui êtes chez vous : une tête de Diable retrouvée sur un arbre et artistiquement exécutée avec le sang de ces deux pauvres victimes.

De quoi occuper Hap, futur dépressif en puissance, ainsi que son inséparable acolyte Leonard, désormais affublé d'un gracieux tapabord dont il ne se sépare plus, ce qui a le don d'escagasser un brin son pote possédant une tolérance au ridicule bien moins élastique.



S'il est vrai que l'on tourne parfois en rond, il est aussi vrai que la verve inimitable de cet auteur sauve largement le tout.

La relation fusionnelle de ces deux êtres aussi dissemblables et le cynisme féroce dont ils font régulièrement étalage ne peuvent que ravir tout lecteur avide de thriller piquant baignant dans son jus d'ironie mordante.

Garçon, le prochain un peu plus saignant et ce sera parfait !



3,5/5
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Diable rouge

Dernier opus, à ce jour, de ce duo Hap Collins e Léonard Pine, si cher à nos cœurs...



Ces deux-là, comme nous tous, vieillissent....



Et visiblement, ils n'ont pas cotisés assez de points de retraite, pour avoir des jours heureux sous le soleil de Miami...



Ils sont toujours abonnés à Wal Mart, et aux coups foireux....



Mais si avant, ils étaient maîtres de leur destin, dorénavant ils dépendent de Marvin, qui leur donne du boulot, juste de quoi survivre....



Le temps ou Léornard et Hap se confrontaient avec des durs à cuire du KKK...semble loin.



Hap déprime, même si Brett est toujours en ébullition...

Léonard, sans faire un vilain jeu de mot déplacé, broie du noir depuis le départ de son petit ami, qui l'a quitté pour Jésus..



Mais Léonard, n'a pas un pied dans tombe, et veux ressuciter ce feu qui les animait...



"Quelle bonne nouvelle !" me diriez-vous...

Mais, si comme dans la Bible, il l'est écrit, : "qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annonce la Bonne Nouvelle", vous n'imaginez pas dans quoi, Léonard et Hap, vont mettre les leurs...



Un petit diable rouge sur une scène de crime....



"Lansdale" nous sert, avec "Diable rouge" tout son savoir faire concernant son duo magique....

Mais le "hic" c'est qu'on retrouve les même ingrédients...



A lire, si vous avez lu "Vanilla Ride".... c'est la suite, la deuxième tournée.
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Diable rouge

découverte de des personnages Hap Collins & Léonard Pine dans leurs enquêtes si la répartie verbale des protagonistes est jubilatoire parfois,l'intrigue laisse à désirer dans sa construction voire sa finale.

je dirai que les bons mots auraient mérités une histoire mieux ficelée.
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Diable rouge

Hap et Léonard. Le blanc hétéro et le noir homo paumé au fin fond du Texas. Ils sont toujours aussi drôles, sans filtre et sans limite mais niveau scénario Joe R. Lansdale peine à se renouveler. J’aime son coté trash, son écriture très orale et sa faconde. Mais j’aime beaucoup moins avoir l’impression de lire toujours un peu le même roman, en tout cas le même déroulé du récit, avec le même rythme tranquille montant crescendo jusqu’à la conclusion finale à coup de flingues et d’hémoglobine.

Une recette appréciée trop souvent servie, on finit par s’en lasser…

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Diable rouge

Je poursuis ma lecture-relecture de la série Pine-Collins de Lansdale. Me voilà arrivée aux tomes que je n’avais encore jamais lus. Ce « diable rouge » n’est pas le meilleur de la série mais il reste très bon et se lit avec grand plaisir.



Si je ne classe pas ce tome parmi les meilleurs, c’est en raison de l’intrigue. Pourtant, pendant les bons deux tiers du roman, ça fonctionne super bien, c’est très bien ficelé et très addictif. C’est vers la fin que ça se gâte un peu. En fait, je n’ai pas aimé la résolution de l’intrigue que j’ai trouvée un peu too much et un peu décevante. Malgré ça, le plaisir de lecture reste énorme. Il faut dire que l’intérêt principal de la série réside dans le duo de héros, les punchlines et l’humour de l’auteur. Et à ce niveau « diable rouge » gâte le lecteur. Si j’avais adoré les galeries de personnages secondaires des autres tomes, j’ai bien apprécié que ce volet se recentre davantage sur les héros.



Je précise que ce tome demande d’avoir lu « Vanilla ride » avant car certains éléments importants du récit s’y réfèrent.

Encore un bon moment passé avec mes potes texans. J’ai déjà hâte de m’attaquer au suivant, encore un inédit pour moi.

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Diable rouge

Préparez vous à un combat de catch.... Comme d'habitude, d'un côté vous aurez les gentils, avec Hap et Léonard, et de l'autre tous les méchants du monde!

Voilà l'intrigue avec toujours les mêmes ficelles certes efficaces mais déjà utilisées dans les autres titres de la série! On rit, on a peur, on est parfois surpris mais toujours avec un sentiment de déjà vu.

Les personnages évoluent peu sauf le début d'une vraie histoire d'amour....nouveau mais ça reste à confirmer, et ils ne se dévoilent guère plus qu'à l'accoutumé. Nous resterons sur notre faim, dommage!

Livre de vacances mais vraiment pas inoubliable!

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Diable rouge

Déjà cinq romans de J.R. Lansdale à mon actif, tous très appréciés, mais celui-ci est mon premier de la série Hap et Léonard. Les dialogues et réflexions bien salés ne m'ont pas gênés, au contraire. Même si parfois, ils tombent un peu gratuitement. Nous sommes vraiment dans une suite où des personnages attachants donnent envie d'être suivis. Ils m'ont bien fait rire, ce qui n'est pas si fréquent. Pour le scénario proprement policier, rien d'haletant ni de trop compliqué peut risquer de nous donner des sueurs froides. À lire pour les dialogues savoureux.
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Diable rouge

Diable rouge est un roman qui allie les ingrédients du polar avec une bonne dose d’humour, que l’on trouve essentiellement dans les répliques de ses protagonistes.

La vraie force de ce livre est ce duo choc de « détectives » en herbe. Hap et Leonard sont plus que des amis, ce sont de vrais frères. Finalement ces deux-là sont peut être portés sur le sexe, avec un humour parfois limite, et un soupçon violents, mais ce sont de bons gars, criants de vérité, aussi antipathiques que charmants......
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Diable rouge

Si l’on me demandait une définition de l’amitié, je parlerai du lien indéfectible qui unit Hap et Léonard, au delà de tout ce qui peut leur arriver. Etre ami, c’est accepter l’autre tel qu’il est, respecter ses décisions, l’aider en cas de coup dur, et rester toujours franc avec lui : « Laisse-moi te dire, mon pote, va falloir te calmer avec les pancakes si tu veux que je continue à charrier ton gros cul dans l’escalier » dit Léonard à Hap, après un sérieux burn-out de celui-ci. Brett, l’amoureuse fidèle, n’est pas en reste : « J’étais à deux doigts d’appeler le véto pour lui demander d’abréger tes soufrances ». Même les héros texans ne sont pas à l’abri d’un coup de barre – ou d’une panne de cracker en pleine dégustation d’un chili, avec des conséquences parfois dévastatrices. Suis-je nébuleuse ? Alors n’hésitez pas à lire cette aventure de Hap et Léonard, qui les plongent bien malgré eux dans un bain de violence.

En effet, c’est fou le nombre de personnes qui leur en veulent. Je commencerai par deux voyous, qu’ils ont sévèrement dérouillé au début de l’intrigue. Pas pour le plaisir, vous vous doutez bien, non, pour donner une belle leçon après que ces deux charmants individus s’en soient pris à une charmante vieille dame, abondamment tabassée et dépouillée par leurs soins. Il est encore des gentlemen dans l’Ouest – je parlai de Hap et Léonard, bien sûr.

Je poursuivrai par un criminel de plus grande envergure, qui avait déjà mis un contrat sur leurs têtes dans un opus précédent. Cette fois-ci, aussi. Certains ont de la suite dans les idées. Hap et Léonard aussi.

Reste leur principal ennemi : Diable rouge en personne. Certains auteurs parviennent à nous faire ressentir de l’empathie pour un tueur, après que l’on découvre ses motivations profondes. là, Joe R. Lansdale n’essaie même pas. Il énonce ses motifs, libre au lecteur de juger, ou plutôt d’être horrifié. Rien ne justifie la violence, mais rien ne justifie non plus que l’on reste les bras croisés alors que l’on veut vous tuer et que l’on a presque réussi.

Diable rouge est une réussite, je ne me lasse pas de lire les romans de Joe R. Lansdale.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Diable rouge

Hap Collins et Leonard Pine sont de retour et travaillent désormais pour leur ami Marvin, l'ex-flic qui tente de développer son agence de détectives privés. Cette fois-ci il s'agit d'enquêter sur une affaire classée de double homicide, où se mêlent les activités d'une secte gothique, un héritage conséquent et une organisation de tueurs à gage. C'est d'ailleurs dans cette dernière qu'a été formée la fameuse Vanilla Ride, laquelle viendra donner un coup de main aussi salutaire qu'inattendu à Hap. Le duo sera également aidé par Cason Statler, personnage principal d'un roman qui ne fait pas partie de la série consacrée aux deux indéfectibles potes.



Le résultat est un roman sans originalité particulière et qui n'a d'autres prétentions que de divertir grâce à son rythme, son humour et le charisme d'Hap et Leonard.
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Diable rouge

Septième et dernier en date des romans mettant en scène le duo le plus violemment déjanté de l’East Texas, Diable Rouge voit de nouveau Hap et Leonard aux prises avec un tueur dont ils ont tôt fait de s’apercevoir qu’il sème depuis quelques temps un nombre important de cadavres. Embauchés par leur ami détective Marvin pour enquêter sur la mort du fils d’une cliente mécontente du travail de la police, ils mettent en effet une fois encore les pieds dans un drôle de panier de crabes.



Il y a un moment – depuis Bad Chili – que Joe Lansdale a laissé tomber l’arrière-plan social des romans de cette série pour en faire une œuvre de pur divertissement dans laquelle l’intrigue, toujours plus ou moins la même et toujours assez peu crédible, n’est là que pour permettre l’accumulation de scènes d’actions et de répliques amusantes. Un parti pris totalement assumé par l’auteur qui l’exprime même ici à travers une savoureuse réplique au deuxième degré :



« En cours de route, Leonard lança soudain :

-J’ai l’impression d’être dans un polar, mais sans policiers.

-C’est exactement ça ! m’exclamai-je.

Et on se tapa les poings. »



Équivalent littéraire du buddy movie, écrit par un auteur élevé au lait du cinéma de drive-in et des comic books, la série des aventures de Hap et Leonard trouve ici, après l’avoir un peu cherché quelques romans durant, son rythme de croisière. Sans surprise, Diable Rouge voit ainsi défiler tous les passages obligés mis en place dans les livres précédents : quelques ploucs locaux complètement débiles, des scènes de castagne sanglantes, des tueurs implacables, le running gag des couvre-chefs dont Leonard tient à s’affubler, du sexe cru, et des dialogues et descriptions jouant à merveille la partition de l’ironie et l’art de la chute :



« Marvin frappa à la porte et Mme Johnson nous ouvrit au bout d’un temps qui nous parut assez long pour qu’une nouvelle espèce ait eu le temps de se développer à partir d’une cellule unique. On aurait dit qu’on avait aspiré toute sa sève tellement elle était petite et ridée, mais une certaine dureté, dans ses yeux, indiquait que sa vie avait été riche en événements – dont certains avaient même pu être heureux. Sa joue droite été enflée et elle avait une main dans le plâtre. »



Creusant par ailleurs un peu plus les états d’âme d’un Hap toujours un peu gêné aux entournures par la violence dont il fait preuve en compagnie de son acolyte mais sans jamais se départir de son humour, Lansdale livre ici un roman de genre équilibré, certes peu propice à la réflexion de fond ou au lancement d’un débat sociologique, mais percutant et réjouissant.


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Du sang dans la sciure

Dans le Texas des années 30, la belle Sunset aux cheveux de feu abat son mari d’une balle dans la tête alors qu’il l’avait battue une fois de trop. Par un étrange concours de circonstances, elle devenir le constable (représentant de la loi) de sa petite ville, malgré l’hostilité d’une partie de la population. Sa première enquête sera rude et complexe, les corps d’une femme blanche et de son bébé étant retrouvés enterrés sur les terres d’un fermier noir. Un humour omniprésent allège un peu l’atmosphère de ce roman très sombre, qui fait partager au lecteur le quotidien des ruraux pauvres dans la Grande Dépression, ainsi que celui des journaliers itinérants. On y découvre une société très inégalitaire, raciste et misogyne, un univers proche de ceux de Faulkner et Steinbeck, où la haine et la violence semblent toujours sur le point de se déchaîner dans une chaleur suffocante.
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Du sang dans la sciure

Dans les années 1930, la petite ville de Tyler, dans l'est du Texas, survit grâce à la scierie de Camp Rapture. Fils de la principale actionnaire de l'entreprise, Pete Jones est aussi le shérif de la ville. La surprise est donc générale lorsque sa femme Sunset, violentée une fois de trop par ce mari brutal, l'abat d'une balle dans la tête. Elle est acquittée pour légitime défense et promue shérif.



Imaginez le Texas pendant les années 30, une femme qui tue son mari et qui va être nommée shérif et qui en plus va défendre un "nègre" !

Bienvenu dans l'univers de Joe R Lansdale. A mon avis son meilleur roman.



Bruno
Lien : http://www.librairie-renaiss..
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Du sang dans la sciure

Sunset & Sawdust

Traduction : Bernard Blanc



Avec "Les Marécages" et "Sur la Ligne Noire", "Du Sang Dans La Sciure" est en général considéré comme l'un des romans majeurs de Joe Lansdale. C'est là encore un "polar social" dans lequel l'intrigue policière se double d'une analyse critique de la condition des minorités - et donc de la condition de la Femme - dans le Texas oriental des années trente. Mais ici, pas de narrateur masculin revenant sur sa jeunesse, pas de discours nostalgique : rien qu'une violence et une misère intellectuelle brutes de décoffrage. C'est le Sud des "pauv' Blancs", sur lequel n'arrête pas de déferler l'énorme tempête de sable des années trente, avant que l'entrée des Etats-Unis dans la Seconde guerre mondiale ne donne un coup d'accélérateur au développement économique de l'Amérique profonde - et arriérée.



Sunset Jones, l'héroïne de ce roman écrit intégralement à la troisième personne, compte pourtant parmi les "notables" de la petite ville texane qui sert de décor à l'action. Elle a épousé Peter Jones, le constable du coin - la ville est trop petite pour avoir un sherif - par ailleurs fils unique des propriétaires de la scierie qui assure l'essentiel de l'emploi dans la région. Seulement voilà, Pete est un homme violent, qui boit comme une éponge rescapée du Sahara, court la gueuse avec la frénésie d'un futur vérolé et trouve encore le moyen de cogner et de violer sa femme dès qu'il rentre au logis. Avec ça, s'il y en a qui s'étonnent de voir un jour Sunset craquer et abattre son mari, c'est qu'ils ont une drôle de conception de l'existence.



Tel est le point de départ d'une histoire bourrée jusqu'à la table des chapitres de rebondissements dont certains - selon qu'on est ou pas un inconditionnel de Lansdale - et notamment le retour du père de Sunset, paraîtront tirés par les cheveux ou, à tout le moins, relever du roman-feuilleton du XIXème siècle. Mais deux points restent très intéressants dans ce livre : 1) la chute qui fait son boulot et surprend pas mal, 2) et la description de l'East Texas et de ses us et coutumes, description beaucoup plus réaliste, plus abrupte, plus brutale que d'habitude.



"Du Sang Dans La Sciure" est un roman dur qui ne fait pas de quartier. Lansdale y montre une humanité que l'ignorance, les idées reçues et la misère cantonnent dans une espèce de no man's land dont ses membres n'ont pas même conscience. Ils sont fiers de leur crasse intellectuelle, de leur morale dégénérée, de leur grossièreté, de cette supériorité que, selon eux, leur confèrent soit le sexe, soit la couleur de la peau. Ils sont même si fiers de ce qu'ils tiennent sincèrement pour des valeurs saines qu'ils ne se rendent pas compte qu'elles les mènent droit à la déshumanisation absolue.



Un livre à lire, certainement. Un polar ? Je n'en suis pas sûre. Un roman noir, oui et non car la fin est mitigée. Mais un excellent roman sur le Sud des Etats-Unis au temps de la Grande dépression, c'est certain. ;o)
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Titres de la série 'Hap Collins & Leonard Pine' de Joe R. Lansdale

le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

8 questions
29 lecteurs ont répondu
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