La maison paisible et solitaire de Suzan s’emplissait de vacarme à chaque passage de train. Impossible alors de s’entendre, il fallait interrompre l’entretien en cours. Suzan dans sa chaise à bascule cessait de se bercer, attentive au bruit et à la vibration qui s’emparaient de la maison et, le silence revenu, disait « cinquante-neuf » ou « soixante-douze » ou « quatre-vingt-sept » – wagons, elle les avait comptés.