Beauséant refuse de s'habituer aux enceintes connectées. Il aime les crachotements, les parasites, il aime d'une main couverte de mousse ronchonner en déplaçant le transistor parce qu'il a soudain du mal à capter une station. Il aime cet objet comme il aime tous les objets en voie de disparition : les quotidiens en version papier, les cabines téléphoniques, les yoyos, les chapeaux, les tourne-disques...