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Citation de martineden74


Cède un respir, tombent ses feuilles, notes transparentes d'après nuages. L'aube, plus que chair blanche, aride, où le regard aiguise ses plaintes. Epaules battues, le ciel relance sa perte : nuit en nous classée sans suite. Toujours d'acier pain qui livre nos entrailles au marché noir. Tendresse veut-on, peuple élu du premier cactus, à jamais consume rêve où les mains boivent le fer rouge.

Ailes nous fûmes — songe lointain —, tel l’ivrogne promu au comptoir. Nos yeux affûtent leurs rivières, là écartelé l’envol et se complète le péril, appelé à sa plus haute chanson. D’un instant tout possible remué, le poème gravit ses mines et le ciel reprend besogne à héberger l'opaque.

- Tombe(r)
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