À la fin, j’ai le droit…
Extrait 1
À la fin j’ai le droit d’être le cavalier,
À la fin j’ai le droit d’être l’amant, le maître.
À la fin j’ai le droit d’oser me reconnaître
Dans ce fracas de chair qui s’est rué vers toi.
Quand j’ai pris comme un nid ton sexe dans ma paume,
J’ai recouvré d’un coup l’usage de la terre.
Tout m’est redevenu propice, fraternel :
Ma mémoire, ma force et ma véracité.
Et quand j’ai ramené l’étoile de ton corps
Dans le chalut de mes veines, j’ai vu
Tous les oiseaux du monde y pendre en gouttelettes
Et tout le frai de l’homme et mille autos grouillantes.
…