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Citation de Jcequejelis


Les cantons catholiques formaient la majorité, mais ils pouvaient mettre sur pied moins d’hommes et ils disposaient de moins de ressources que les quatre villes protestantes. Les tenants des deux confessions se regardaient avec méfiance, mais évitaient d’en venir aux prises.
(…)
L’alliance française fut même une des circonstances qui empêchèrent la dissolution complète de la Confédération. Les cantons pouvaient refuser leurs soldats lorsqu’ils étaient menacés par la guerre. Pour que le roi pût avoir à son service des troupes suisses, il fallait donc que la paix régnât au sein des cantons. La diplomatie française travailla toujours à y apaiser les discordes.
(…)
Pendant la guerre de Trente Ans, les deux parties avaient également demandé aux Suisses leur aide. Ils la refusèrent, par crainte des conflits intérieurs qu’une réponse affirmative eût infailliblement provoqués. Ainsi naquit cette tradition de neutralité, qui est devenue fondamentale dans la politique de la Suisse.

463 - [Que sais-je ? n° 40, p. 44/45]
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