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Citation de Jcequejelis


La réforme helvétique fut l’œuvre des humanistes ; les écrits de Luther ne firent que déclencher un mouvement qui se préparait. Les principaux réformateurs suisses, et tout particulièrement Ulrich Zwingli, le plus illustre, étaient des élèves des humanistes. C’est la lecture des textes sacrés dans la langue originale, c’est le désir d’en revenir aux institutions de la primitive Eglise qui sont à l’origine de leur action. C’est avec la méthode d’un humaniste que Zwingli commence son œuvre : dès le 1er janvier 1521, dans ses prédictions, à Zurich, il explique l’évangile, verset par verset, en commençant par Saint Mathieu.
(…)
C’est ainsi qu’il abandonne, l’un après l’autre, le culte des saints et celui de la vierge, la communion sous une seule espèce, la hiérarchie, le célibat des prêtres, la messe enfin. Sur cette voie, entrainée par la logique de son esprit et par celle de ses principes, Zwingli en arrive à une réforme beaucoup plus radicale que celle de Luther, avec lequel il ne put jamais s’entendre. Les églises furent dépouillées de leurs ornements, qui incitaient à l’idolâtrie, le culte ramené à la seule prédication et au chant des psaumes, la sainte Cène réduite à une simple communion de la mort du Sauveur, le dogme interprété à la lumière de la raison.

462 - [Que sais-je ? n° 40, p. 38/39]
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