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3.7/5 (sur 4373 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 15/04/1843
Mort(e) à : Londres , le 28/02/1916
Biographie :

Henry James est un écrivain américain, naturalisé britannique.

Il reçoit une éducation éclectique et peu conformiste de la part de son père, un intellectuel, disciple de Swedenborg et d’Emerson qui vit grâce à la fortune de son père. Dès son jeune âge, Henry lit les classiques des littératures anglaise, américaine, française et allemande mais aussi les traductions des classiques russes, et trouve sa voie après s'être essayé à la peinture: il sera écrivain. À partir de ce moment, il voyage en permanence entre l'Europe et l'Amérique.

C’est à Londres, où il s’établit à partir de 1878, qu’il écrit ses plus grands chefs-d’œuvre. Une série d’études sur la femme américaine dans un milieu européen fut inaugurée par "Daisy Miller" (1878). Le thème opposant innocence américaine et sophistication européenne se retrouve dans "Les Européens" (1878), "Washington Square" (1880), "Portrait de femme" (1881), "Les Bostoniennes" (1885) et "Reverberator" (1888) et atteint sa conclusion avec "Les Ambassadeurs" (1903).

Il aborde aussi le genre fantastique avant de trouver sa voie propre dans les histoires de fantômes (Ghost Tales), où il excelle, comme le prouve notamment "Le Tour d'écrou" ("The Turn of the Screw", 1898). Pendant toute sa carrière, Henry James s'est tout particulièrement intéressé à ce qu'il appelait la "belle et bénie nouvelle", ou les récits de taille intermédiaire. Il en écrivit 112. Parmi ces textes, on trouve plusieurs nouvelles très concises, dans lesquelles l'auteur parvient à traiter de sujets complexes. À d'autres moments, le récit s'approche d'un court roman.

En 1915, pour protester contre la neutralité américaine au début de la première guerre mondiale, il demande et obtient la nationalité britannique. Henry James est l’écrivain qui a dépeint le plus finement la distance, qui n’a cessé depuis de grandir, entre l’esprit européen et la sensibilité américaine.

Henry James ne s'est jamais marié et se présentait comme un célibataire endurci rejetant toute suggestion de mariage évitant toute dispersion pour se consacrer à l'écriture. Il est devenu une figure majeure du réalisme littéraire du XIXe siècle, et il est considéré comme un maître de la nouvelle et du roman pour le grand raffinement de son écriture.

L’acuité psychologique de ses romans et la subtilité de ses nouvelles à dimension fantastique font de l’écrivain anglo-américain une inépuisable source d’inspiration cinématographique. Depuis 1933, son œuvre aurait nourri quelque 160
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Henry James
N'ayez pas peur de la vie, sachez qu'elle vaut la peine d’être vécue, la force de cette conviction la rend réelle.
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Henry James
"Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginé."
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La seule obligation que nous puissions d'avance imposer au roman, sans encourir l'accusation d'arbitraire, est qu'il intéresse. Cette responsabilité générale lui incombe, mais c'est la seule que je puisse concevoir. Les moyens dont il dispose librement pour obtenir ce résultat (nous intéresser) m'apparaissent innombrables : ils ne peuvent que souffrir d'être classés ou clôturés par des préceptes. Ils sont aussi divers que les tempéraments humains, et leur succès est fonction de leur aptitude à révéler un esprit particulier, différent des autres. Dans sa plus vaste définition, un roman est une impression directe et personnelle de la vie : là réside avant tout sa valeur, qui sera grande ou petite suivant l'intensité de l'impression.
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Henry James
On est orgueilleux quand on a quelque chose à perdre, et humble quand on a quelque chose à gagner.
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À quels expédients serait-elle réduite si elle essayait d'éviter toutes ces traces ? Le Musée était rempli de traces, des traces par centaines — elle les avait multipliées, les errances ! — mais il fallait bien voir les gens quelque part, et elle ne pouvait prétendre se soustraire à tout fantôme.
Elle pouvait seulement ne pas faire de confusion, ne pas faire de mélanges avec les faces de l'existence ; toutefois elle se demandait quel mélange elle aurait d'elle-même préparé si Mr French […] venait à passer par là-bas tandis qu'elle serait assise avec le personnage à moustaches dont Mrs Maule avait sans doute environné le nom de plus épais faisceau d'anecdotes corrosives. Il existait, elle en était sûre, un luxuriant foisonnement de légendes sur l'« étendue » qu'avaient prises ses fiançailles avec Murray Brush ; elle pouvait les percevoir dans l'air, ces flammes du mal — papillons noirs flottant au vent en avertissement, mêlées de mauvais drapeaux émanant de la société, et qui venaient finalement claquer au-dessus des demeures qu'elle avait quittées l'une après l'autre, vides à présent, après tant d'affairements, et, si semblables que c'en était grotesque.
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La seule raison d'être d'un roman est de s'attacher vraiment à reproduire la vie.
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Henry James
Ne dites jamais que vous savez tout d'un coeur humain.
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- Je me méfie des maris charmants, dit Mrs. Almond, je ne crois qu’aux bons maris.
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J'avais fait l'amère réflexion que de donner la sensation d'une individualité différente des autres, de se montrer d'une qualité supérieure, finit toujours par provoquer une vengeance de la majorité [...].
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Mais tandis que ma conductrice, avec ses cheveux d’or et sa robe d’azur, bondissait devant moi aux tournants des vieux murs, et sautillait le long des corridors, il me semblait voir un château de roman, habité par un lutin aux joues de rose, un lieu auprès duquel pâliraient les contes de fées et les plus belles histoires d’enfants. Tout ceci n’était-il pas un conte, sur lequel je sommeillais et rêvassais ? Non : c’était une grande maison vieille et laide, mais commode, qui avait conservé quelques parties d’une construction plus ancienne, à demi détruite, à demi utilisée. Notre petit groupe m’y apparaissait presque aussi perdu qu’une poignée de passagers sur un grand vaisseau à la dérive. Et c’était moi qui tenais le gouvernail.
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