(A propos du "Corbeau" de Henri-Georges Clouzot)
Si l'anonymographe de Tulle, dont l'affaire datant de 1922, (...) était une refoulée sur laquelle se penchèrent les psychiatres, tous les personnages impliqués dans l'action "punitive" du Corbeau étaient victimes de complexes, d'insatisfactions et de frustrations sexuelles qu'on n'était pas habitué à voir dénuder à l'époque. Dans "Le Corbeau" les forces de l'inconscient se libéraient des "censures" de la vie en société par le truchement des lettres anonymes. Avec son style noir et corrosif, Clouzot plongea dans les abîmes de l'âme humaine et des comportements sexuels en réduisant à néant l'éthique traditionnelle du bien et du mal.