Tous hommes, enfants aux pieds ensanglantés, ils avançaient sans faire de bruit, comme des vaincus, sans prononcer une parole. On entendait seulement le bruit de leurs pas dans le sable, et le halètement court de leur souffle. Puis ils s’éloignaient lentement, en faisant rouler leurs fardeaux sur leurs reins, pareils à de drôles d’insectes après la tempête