La solitude était une colocataire discrète, qui jamais n’envahissait les espaces et qui laissait tout tel quel. Elle n’avait ni odeur, ni couleur. C’etait une absence, une entité qui se définissait par opposition, commele vide, mais qui existait : c’etait elle qui faisait trembler la tasse d’infusion entre les mains de Teresa, certains soirs, quand le sommeil ne voulait rien savoir et refusait de lui procurer le moindre soulagement.