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Citations de Hunter S. Thompson (109)


Celui qui se fait bête se débarrasse de la douleur d'être homme.
Dr Johnson
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"Quand le trip devient bizarre, les bizarres deviennent pros..."
Raoul Duke
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Si cet assortiment de textes brefs engendre un tel plaisir de lecture, c’est que la griserie de Hunter S. Thomson est contagieuse. Les lignes et la pâte sont brisées. HST est complètement cassé ; et nous avec lui. Le terrain est instable. A chaque lettre, HST part à l’aventure. On frissonne en entendant le cri (de joie, de colère ou d’horreur) qu’il pousse à chaque pas de ce voyage inédit.
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Pleine lune ce soir, un ciel froid et clair au dessus de la piscine. La voie lactée paraît si proche qu'on a l'impression qu'un dingue doté de bons réflexes pourrait dégommer les étoiles, l'une après l'autre, avec un .264 Magnum ou peut-être un .220 Swift.
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Lettre à la rédaction d'"Aspen news" et d'"Aspen times"

(Thomson [l'auteur] envoie aux journaux locaux une satire anti-Vietnam [...] )

Monsieur le rédacteur en chef,

La raison pour laquelle j'écris cette lettre est regrettable, mais je ne peux plus vivre à Aspen sans faire quelque chose contre le peu de réactions qu'inspire la guerre au Vietnam. Je ne suis pas le seul à éprouver ce sentiment.

Par conséquent, je voudrais expliquer notre manifestation avant que nous la mettions en oeuvre, parce que je me rends compte que beaucoup de gens ne comprendront pas. Le soir de Noël, nous allons brûler un chien au napalm (ou à l'essence solidifiée, dont la composition est proche) dans une rue très passante. Si possible, nous en brûlerons plusieurs, à condition que nous arrivions à en trouver plusieurs ce jour-là. Nous brûlerons ces chiens là où nous serons sûrs que l'impact sur le public sera le plus grand.

Quiconque juge insupportable de brûler des chiens au napalm doit se rappeler que l'armée américaine brûle chaque jour des êtres humains au napalm. Si vous trouvez que ce n'est pas normal de brûler un chien à Aspen, que pensez-vous du fait qu'on brûle des gens en Asie ?

Nous pensons que cette action provoquera une prise de conscience, une fois que les gens auront constaté les effets du napalm. Ceux-ci étant plus douloureux pour les humains que pour les chiens. Quiconque a des doutes à ce sujet peut se porter volontaire et prendre la place du ou des chiens que nous aurons trouvés le moment venu. Quiconque désirant se porter volontaire n'aura qu'à se tenir devant le magasin Mountain Shop, vers 16 heures, le jour de Noël, muni d'une pancarte "Chien au napalm". Nous badigeonnerons d'essence solidifiée ladite personne au lieu de badigeonner l'animal. Franchement, je préfèrerais brûler un va-t'en guerre plutôt qu'un chien, mais je doute qu'aucun d'entre eux n'ose se montrer.

Bien à vous.
(...)"
Si certains se tournent vers la religion pour y trouver du sens, l'écrivain, lui, se tourne vers son art pour imposer du sens ou pour extraire le sens du chaos, et ainsi l'ordonner.
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Je pouvais bien désirer terriblement toutes ces choses auxquelles seul l'argent me permettrait d'accéder, il t avait en moi un courant diabolique qui me poussait dans le sens opposé, vers l'anarchie, la pauvreté, les folies. L'illusion exaspérant de pouvoir vivre bien sans avoir à se vendre "comme un Judas"
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Mon sang est trop épais pour la Californie : je n'ai jamais été capable de m'expliquer correctement sous ce climat. Impossible quand on est trempé de sueur... et qu'on a des yeux hagards injectés de sang et qu'on a les mains qui tremblent.
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Les vieux éléphants se traînent jusque dans les collines pour mourir ; les vieux Américains vont sur l'autoroute et conduisent jusqu'à l'agonie.
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Toutes sortes de types venaient travailler au San Juan Daily News, depuis les jeunes turcs enflammés qui rêvaient de tout casser pour tout rebâtir de zéro jusqu'aux vieux journaleux désabusés et à la panse pleine de bière qui ne voulaient rien d'autre que terminer leur vie en paix avant qu'une bande de cinglés n'essaient de refaire le monde. Tout l'éventail était là, véritables plumes et hommes d'honneur, dégénérés et ratés professionnels à peine capables de rédiger une carte postale, vauriens fuyant leur passé, soûlards dangereux, et aussi un Cubain kleptomane qui portait un revolver sous le bras, un Mexicain maniaque et pédophile, des maquereaux, des pédérastes, des déchets humains en tous genres dont la plupart ne restaient au journal que pour se payer quelques verres et s'acheter le billet d'avion du retour.
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Ma vie, depuis deux décennies, est un monument balafré mais sain consacré au concept de l’Ultime Extrême, en rapport à l’application de la loi de Poisson - qui stipule que “les perturbations discontinues” n’ont pas besoin d’être tolérées et qu’il n’existe, dans le langage de la physique, nulle provision égale et opposée lorsqu’une perturbation discontinue est matée, écrasée.
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Combien de nuits et de matins étranges cette terrifiante saloperie va t-elle durer encore ? Combien de temps le corps et l'esprit peuvent-ils tolérer cette démence funeste ? Ces dents qui grincent et cette sueur qui coule et ce sang qui tape aux tempes sans cesse... vénales bleues qui perdent la boule devant les oreilles, soixante et soixante-dix heures sans sommeil...
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Les vieux éléphants se trainent jusque dans les collines pour mourir ; les vieux Américains vont sur l'autoroute et conduisent jusqu'à l'agonie.
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Pourquoi avoir parcouru une telle distance jusqu'à ce qu'on appelait jadis "les îles sandwich" et s'être fadé le spectacle débile de huit mille riches qui se torturent dans les rues d'Honolulu et appelent ça du sport ?
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Ces nazis du corps se sont entraînés toute l'année pour l'effort suprême dans ce super bowl des marathons.
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Pour réagir contre l'image désastreuse que se faisait d'eux la majorité des gens, les Angels de Frisco avaient décidé de se les gagner en depannant tous les motards en difficulté avant de leur laisser une carte portant d'un côté : "vous venez d'être aidé par un Hell's Angel de Frisco" et de l'autre "le bien qu'on fait, personne ne s'en souvient. Le mal qu'on fait, personne ne l'oublie."
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Et même maintenant, après une année passée à picoler en leur compagnie, j'estime que j'ecluse plus sec qu'eux.
Mais là dessus, ils ne sont ni regardants ni mesquins. Ils arborent peut être des swastikas, mais c'est le communisme qu'ils pratiquent. Tout en clamant leur admiration pour l'esprit de libre entreprise, ils ne peuvent pas le mettre en pratique entre eux. Loin d'être purement verbal ou dogmatique, leur premier commandement serait plutôt : "Quand on a, on partage" ; et chez eux, c'est un réflexe vital.
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Si la saga des Hell's Angel s prouve une chose, c'est le terrifiant pouvoir de la grande presse new yorkaise. A eux trois, Time, Newsweek et le New York Times ont implanté dans l'esprit du public une image des Hell Angel's pratiquement créée de toutes pièces. Le New York Times est le champion poids lourd du journalisme américain. Sur 10 papiers publiés par le Times, un et un seul s'avéra fondé.
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Je dormais encore lorsque la femme de ménage était entrée ce matin-là. Nous avions oublié d'accrocher le carton "Ne pas déranger" sur la porte... aussi s'était-elle aventurée dans la pièce, pour surprendre mon avocat qui, nu comme un et à genoux dans le placard, vomissait dans ses chaussures... persuadé qu'il était en réalité dans la salle de bain, puis relevant soudain le menton pour apercevoir une femme avec la tête de Mickey Rooney qui le dévisageait, muette et tremblante de peur et de désarroi.
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Aussi laisserons-nous le lecteur répondre à cette question: qui est le plus heureux, l'homme qui aura bravé la tempête de la vie et vécu, ou celui qui sera resté en sécurité sur la berge et se sera contenté d'exister ?
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