Citation de santorin
Un soupir s'échappa de ce qui avait été ses lèvres. Ses yeux étaient fermés.
Etait-ce bien Karna ? ....
Après on pouvait toujours se dire : Pauvre Benjamin Gronev ! Médecin. Et homme. Qui avait vu mourir des gens dès sa plus tendre enfance. Qui avait assisté des mourants sur le champ de bataille, et à l'hôpital avec Karna. Et malgré tout cela, qui n'était pas préparé. Et à qui personne n'avait appris qu'il fallait dire, quand il était encore temps : "Je suis un lâche, mais je tiens à toi !"
Je ne savais pas non plus que ce n'est pas pour faciliter la mort de l'autre qu'il est nécessaire de dire ces mots simples. Non, c'est pour faciliter plus tard sa propre mort.
Etait-ce bien Karna ? ....
Après on pouvait toujours se dire : Pauvre Benjamin Gronev ! Médecin. Et homme. Qui avait vu mourir des gens dès sa plus tendre enfance. Qui avait assisté des mourants sur le champ de bataille, et à l'hôpital avec Karna. Et malgré tout cela, qui n'était pas préparé. Et à qui personne n'avait appris qu'il fallait dire, quand il était encore temps : "Je suis un lâche, mais je tiens à toi !"
Je ne savais pas non plus que ce n'est pas pour faciliter la mort de l'autre qu'il est nécessaire de dire ces mots simples. Non, c'est pour faciliter plus tard sa propre mort.
