Pendant six jours, dans les bras de l'automne, j'ai le temps de retrouver quelque chose qui ressemble un peu au goût de vivre.
Je m'abreuve des couleurs de la saison, des teintes infinies que les feuilles prennent en s'éteignant lentement, des bruits de l'eau qui court dans les pentes comme le sang de la terre, de la tendresse des pierres.
Je gonfle la poitrine en longeant l’immensité des lacs et des vertes montagnes de la Forêt-Noire, et, parmi les arbres, je suis un arbre qui marche....