Si vous lisez l'anglais facilement et que vous aimez les films de Hayao Miyazaki, vous devriez lire ce livre ;-)
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Les guerres font rage et les complots pour le pouvoir font oublier aux hommes leur lien avec la nature au point de l'utiliser comme arme. Nausicaä poursuit sa quête sur le vaisseau tolmèque pour découvrir ce que l'empire dork manigance. Yupa et Asbel se retrouvent embarquer dans un conflit clanique en lien avec le frère jumeau de l'empereur, doté de capacités surnaturelles.
Un tome riche en événements et en information sur ce monde complexe et sombre. Emouvant et une fois encore parfaitement menée, une vraie plongée dans cet univers futuriste où se mêlent beaucoup de références et de genres.
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J'ai découvert la BD après avoir vu le dessin-animé. Une vision bien moins poétique, plus macabre et pourtant tout aussi splendide. Un monde, des créatures, des personnages très surprenant et un rapport à la nature à ré-apprendre aux générations futures.
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L'aventure épique d'une jeune princesse intrépide proche de la nature et de toutes les créatures vivantes peuplant son monde en décomposition. Bien plus développée que la version animée qui en a été tirée, on retrouve dans la série de mangas les thèmes chers à hayao miyazaki tels que l'écologie, le respect, la liberté et les luttes de pouvoir. Des dessins sublimes (notamment les paysages) viennent encore enrichir cette excellente saga.
Commenter  J’apprécie         60 ![Le Voyage de Shuna par Miyazaki Le Voyage de Shuna](https://m.media-amazon.com/images/I/51rnGCwdflL._SX95_.jpg)
Cet ouvrage est un récit illustré et non un manga, le seul que Myazaki ait édité (appelé un emonogatari au Japon), ses autres œuvres existant sous forme de manga. J’ai adoré le format avec ces dessins à l’aquarelle qui donnent une ambiance douce, lumineuse ou sombre et qui nous laisse plonger dans le récit, qui est lui dépouillé et sans dialogues.
Les populations sont devenues étrangères à la nature, dans un monde corrompu et détruit par la cupidité. Un monde devenu stérile avec des populations éparses et petites qui déploient leur ingéniosité pour survivre et d’autres, regroupées et denses qui vivent de l’exploitation d’autres hommes.
On voit les germes des personnages, des décors et des thèmes qui fleuriront dans les différentes créations de Myazaki, ceux dont l’esthétique est la plus proche restant Nausicaä de la vallée du vent (créé au même moment que le voyage de Shuna), par ses décors, les dessins de la forêt foisonnante et intouchée et la princesse Mononoké, avec ce prince partant pour l’ouest, monté sur un yakuru et aspirant à trouver une terre peuplé d’esprits divins. On retrouve aussi cette notion d’ancienne civilisation puissante et disparue comme dans le château dans le ciel et dans Nausicaä, avec en particulier ces géants de pierre fossilisés.
On retrouve ce qui fait l’intérêt des héros de Miyazaki : ils sont acteurs de leur propre destin, que ce soit les filles ou les garçons et leur but est de trouver / restaurer une harmonie à l’intérieur de leur communauté et avec le monde qui les entoure. Par exemple, Théa et sa sœur sont les seules esclaves qui acceptent d’être libérées, les autres ayant trop peur des chasseurs. Le seul bonheur possible se trouve dans une reconnection à la terre et dans la solidarité de la communauté face aux challenges de la vie.
Une large part est laissée à l’imagination et est non expliquée (un peu trop à mon goût, ça laisse un petit goût d’inachevé, même si cet onirisme fait aussi partie intégrante de l’intérêt des œuvres de Miyazaki): qui sont les êtres divins, la soucoupe volante, les géants verts ? Que se passe-t-il quand il vole le blé ? Par quelle malédiction est-il poursuivi? Qui sont les goules rencontrées au départ?
Le livre est par ailleurs magnifique, avec une belle couverture cartonnée, du papier grain et cette odeur que j’adore quand on l’ouvre. Il rend hommage aux merveilleuses aquarelles de Miyazaki, à son univers animiste et aux esprits qui peuplent son œuvre, estompant la frontière entre le réel et le surnaturel.
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C'est dangereux une couverture où le nom de l'auteur fait 3 fois le titre de l'ouvrage. Mais le fait est qu'on reconnait bien la patte Miyazaki. Malheureusement, le séquençage ne semble pas correspondre au médium de la bd et laisse penser que l'oeuvre aurait été plus intéressante en dessin animée.
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Ce livre réalisé par le célèbre Miyazaki m'a tout de suite attiré avec sa sublime couverture !
On se retrouve plongé dans un univers onirique comme dans les films de ce réalisateur.
On va suivre la quête du jeune Shuna, parti, avec son Yakkuru, à la recherche d'une graine magique qui pourrait résoudre le problème de famine dont souffre son peuple.
Son voyage ne sera pas de tout repos...
C'est une belle fable pour ados et adultes avec de magnifiques illustrations. Cela se lit comme un album mais est proposé au format manga (lecture au sens japonais).
Un bel ouvrage à découvrir !
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Ce conte poétique illustré de Hayao Miyazaki est une merveille.
Shuna, jeune prince d’une contrée à la terre presque stérile où il vit dans la pauvreté avec son peuple, va un jour découvrir et sauver un vieil homme ; celui-ci lui apprend qu’à l’ouest de là on peut trouver une graine dorée, féconde où qu’elle soit semée.
Le prince décide alors de partir à sa recherche sur le dos de son fidèle yakkuru ; il bravera alors tous les dangers et les mystères pour parvenir à son but.
Ce bel ouvrage (les aquarelles de Miyazaki sont superbes !), sortie en 1983 au Japon, contient beaucoup d’éléments nous rappelant les cultissimes « La princesse Mononoké », « Nausicaä » ou encore « Le château dans le ciel ».
Aussi, Le voyage de Shuna, inspiré d’une légende tibétaine, est à saisir dans toute sa profondeur, abordant en sous lecture des thèmes comme l’esclavage, la dépendance économique ou encore l’entraide.
Petit coup de coeur !
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Le voyage de Shuna est inspiré d’un conte tibétain. Et immédiatement en effet les couleurs déployées , les paysages mégalithiques nous accueillent et nous séduisent . Pour certain, Ce voyage nous srmblrra étrangement familier , les visages et les regards des personnages aussi .
Oui nous sommes bien dans une œuvre de mayasaki .
Le format récit commenté apporte presque une touche documentaire . Comme une étude d’un voyage initiatique et d’une oeuvre inspiratrice de l’intérêt de l’auteur sur les jeunes héros , les voyages fantastiques et la recherche de soi dans des quêtes oniriques: un peu de chihiro, beaucoup de Nausicaa .
Pour ceux qui ont la chance de ne pas connaître la fantastique œuvre de Miyasaki , vous aurez dans ce court voyage l’occasion d’entrevoir et de magnifique façon la richesse de son univers .
À vous de poursuivre .
Et de prendre soin de la graine dorée que Shuna aura planté en vous.
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Encore un Miyazaki qui m a permis une jolie escapade.
Il nous conte une légende tibétaine dont il c est inspiré. Nous suivons Shuna qui va essayer de trouver du blé dans des terres fertiles pour pouvoir nourrir son peuple qui souffre de famine. Son périple va l emmené de l autre côté du bout du monde au pays des divins. Mais le voyage ne sera pas de tout repos. Il rencontre au passage Théa et sa petite sœur qui sont esclaves et il va tout faire pour les aider du mieux qu il peut.
Les aquarelles sont magnifiques, le livre est soigné comme chacunes de ses œuvres. Sorti en 1983 on y voit les prémices de ses futures œuvres, les paysages de Nausicaä, la quête initiatique de princesse Mononoké avec le Yakkuru que j adore, j y vois même un petit bout du château dans le ciel. Ces personnages restent identiques à toutes ses histoires un garçon bon et dévoué à la cause et une jeune femme combative.
Il y a tous les ingrédients essentiels à un Miyazaki, si vous aimez cet univers il faut absolument le lire.
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Depuis que j’ai découvert « Le château ambulant » j’ai une véritable passion pour tous les films des studios et plus particulièrement pour ceux de Miyazaki. Quand j’ai vu passer « Le voyage de Shuna » chez @bbtiz j’ai été incapable de résister et j’ai craqué dès que je l’ai croisé en librairie.
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Ce livre se situe entre le manga, la bande dessinée, le roman graphique et le script de film. J’ai été absolument émerveillée par la beauté des illustrations, les détails, les paysages, la palette de couleurs choisie apportant encore plus de waouh. Impossible de ne pas y reconnaître des éléments de ce qui deviendra plus tard « Pincesse Mononoke » et « Nausicaä ».
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Les thèmes chers à Miyazaki sont développés ici en s’inspirant d’un conte tibétain et sous la beauté des illustrations l’histoire est plutôt sombre : famine, guerres, esclavagisme et les conséquences de l’homme sur la Terre qui trinque. Et se venge.
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Cette nouvelle, écrite avant le succès des ses films et qui sera source d’inspiration pour nombreuses de ses œuvres, comporte quelques défauts derrière la magie de l’instant. Il manque énormément d’informations (c’est pour ça que je parlais un peu de script), d’éléments pour expliquer un certain nombre de choses. S’il y a une réelle fin, porteuse d’espoir mais ouverte, de nombreuses questions restent sans réponse. Et je suis finalement un peu restée sur ma faim. Miyazaki a créé un univers très riche mais dont il ne nous laisse finalement que peu de clés.
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Ce n’est donc pas un coup de cœur mais cela reste un des plus beaux albums que j’ai pu lire.
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Shuna, le très jeune héritier d’un royaume misérable, part en quête d’une nouvelle céréale susceptible de faire sortir son peuple de la famine. Dans cet album illustré plutôt que manga, Hayao Miyazaki nous dépeint son épopée temporelle et spirituelle avec une poésie et une sobriété immense.
Shuna,qui chevauche un yakkuru identique à celui de l’Ashitaka de Princesse Mononoké, a ce même courage et cette même volonté. Mais il n’écoute aucun conseil. Il se perd corps et mental dans sa quête effrénée.
Elle lui fera croiser et combattre l’esclavage, la confiscation des ressources alimentaires par une entité qui lobotomise ses monstres ouvriers jusqu’à leur mort précoce, consomme les esclaves humains pour produire cette céréale miraculeuse tout en privant l’humanité de son usage.
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Incontournable BD Décembre 2023
Il aura fallut attendre plus de quarante ans pour que cet hybride entre la BD et l'album nous parvienne dans la langue de Molière. Hayao Miyazaki, qu'on ne présente plus, nous offre un livre inspiré d'un conte tibétain, comme il est d'ailleurs expliqué à la fin du livre, nommé "Le prince qui fut changé en chien", où le texte est formaté comme celui d'un album illustré et où les illustrations alterne entre la BD et l'album. Je vous invite, si vous plongez dans ce livre, à lire les quelques pages qui relatent l'histoire dudit livre, ainsi que les nombreux parallèles que l'ont peu faire avec les autres personnages de l'auteur. Je n'ai pas le temps de tout réécrire ici, hélas.
"Le voyage de Shuna" nous entraine dans un monde Fantasy, qui pourrait être "passé" ou "futur" à notre monde. Dans un décor davantage asiatique et montagnard que les autres œuvres de Miyazaki, nous rencontrons Shuna, un jeune prince d'une nation isolée entre les hautes montagnes. Avec son climat aride, ses terres peu fertiles et le peu de naissances aussi bien humaines qu'animale, la vie y est précaire et la faim omniprésente. Cela n'empêche pas les habitants d'être travaillant et reconnaissants pour le peu qu'ils ont. C'est dans ce contexte que Shuna fait la rencontre d'un viel homme agonisant sur une route. Malgré leurs soins, les habitants ne peuvent le sauver et se contentent d'attendre son trépas. Néanmoins, le vieil homme confie à Shuna une information qui bousculera la vie du jeune prince: Quelque part dans le monde, une céréale dorée pousse avec aisance et donne d'abondantes récoltes. Il n,en faut pas moins pour que Shuna se dise que cela aiderait le quotidien des habitants de son futur royaume et décide de mener une quête pour trouver cette mystérieuse céréale dorée. Armé de son vieux fusil et de son fidèle compagnon, un yakkuru, sorte de monture aux bois élégants ressemblant à un cerf, Shuna s'engage pour un long périple, mais il ne se doute pas que le monde qu'il va traverser est impitoyable et que le mystère derrière les céréales dorées n'a rien d'utopique. Au contraire.
C'est un univers sombre, même si les couleurs sont chaleureuses et les traits des personnages doux. Il me rappelle divers univers déjà croisé, notamment le monde impitoyable lui aussi de Thorgal, avec l’esclavagisme, et les paysages me rappelle "Le grand arbre au centre du monde", de Makiko Futaki. Le côté "post-apocalypse" de cet univers me rappelle aussi "On nous appelait les mouches"et les films "Madmax", surtout ce étrange navire de guerre en pleins désert peuplé de cannibales. Je pensais que j'allais me perdre dans de beaux paysages - Et c'est le cas - mais les implications et thèmes de cette BD hybride sont sinistres et perturbants. Et ce n'est pas la traditionnelle quête du Héro sauvant son peuple, qui plus est. En fait, Shuna quitte un pays pauvre, certes, mais qui n'est pas en proie à un réel problème. D'autre part, je n'avais pas l'impression que Shuna devenait "un héro", mais plutôt un adulte. Son regard sur le monde va définitivement changer, il connaitra la violence, s'indignera de certaines pratiques, devra confronter certaines de ses valeurs et sera même un certain temps devenu mentalement et psychologiquement indisponible, comme s'il était arrivé au bout ses limites de ce que son esprit peu encaisser. Un état de choc, peut-être? Bref, même Shuna ne cadre pas dans le rôle type du héro, mais il reste un personnage courageux, intègre, moral et juste.
À partir d'ici, il y aura des divulgâches.
Y a pas à dire, Miyazaki est quelqu'un de créatif et lucide: Il a réussi à faire une allégorie de L'agroalimentaire paralysé par les OGM en même temps qu'une critique de la surconsommation des pays riches. Non seulement a-t-il traiter du trafic humain, avec toute la laideur que cela implique, mais il a imaginé un monde où l'entité vorace qui a le contrôle sur les semences d'orge ou de blé ( les grains dorés) est aussi le système qui permet l'esclavagisme. Pire, il contrôle une consommation d'humains effrénés, qui s'occupent des champs, puis une fois "usés" sont envoyé mourir dans la forêt, servant de nourriture au reste de L'écosystème. Les graines sont ensuite vendues au humains contre d'autres humains et le cycle continue. Déjà, le fait de ne donner que des semences mortes aux humains me rappelle les dérives de Monsanto, cette organisation qui vend des semences stériles qui ne germent qu'une fois, pour mieux obliger les agriculteurs à dépendre de leurs semences ensuite. Les créatures vertes qui semblent avoir été humaines, avant de passer dans cette immense créature organique, travaillent sans relâche et ne gagnent que la mort. Une façon, je pense, de traiter avec quel mépris pour les gens certaines organisations enchainent les employés à un travail misérable, en plus d'être aisément remplaçables. C'est un constat renforcé par le fait que les champs de blé sont soumis à un "temps" accéléré, où le blé germe à toute vitesse et la mort arrive bien vite pour les créatures vertes. Enfin, cette espèce de lune filante doté de visage qui passe au-dessus du monde, semble incarner l'esprit de cette sordide machination commerciale, intouchable, indestructible et toute-puissante. Je me dis que c’est bien là des qualificatifs que doivent employer les gens quand ils pensent aux compagnies et aux pays riches qui gèrent la quasi totalité des ressources du monde. D'ailleurs, vous remarquerez: L'endroit où poussent les graines dorées est à l'Ouest. Comme l'Europe ( d'un point de vue asiatique).
Par ailleurs, Shuna ne tient pas seule la tribune dans cette histoire. La jeune femme nommée Thea, que Shuna a délivrée de sa condition d'esclave, ainsi que sa petite sœur, prendra le relais. Séparé après une cavalcade effrénée pour fuir les chasseurs d'humains, Shuna part pour la terre des "êtres divins" ( l'endroit qui produit les céréales) et Théa fuit vers le Nord avec sa petite sœur et le yakkuru de Shuna. Durant une année, elle trime dans un village pour gagner son pain et le logis, jusqu'à ce Shuna revienne, hagard, muet et apathique. Elle en prendra soin en usant de ruse pour cacher sa présence aux autres habitants et parviendra même à faire germer les céréales que Shuna portait dans une bourse à son coup. La lente évolution des céréales se fera en parallèle de la guérison de Shuna, un joli clin d’œil à la guérison mentale. En effet, les blessures mentales, les traumas comme les états de stress post-traumatiques, prennent du temps pour guérir, beaucoup de soins donné à la personne et une bonne dose d'espoir. Pour moi, Shuna a subit un réel trauma au regard de ce qu'il a vu dans cet endroit aussi beau qu'impitoyable, et je suis contente que ce soit le cas. Si les Héros se retrouvent souvent dans les pires conditions sans être amochés psychologiquement et mentalement, les humains, eux, sont tous vulnérables et ont des limites. Ce n'est pas une tare et ce n'est pas une faiblesse.
Bref, je trouve touchant de voir Théa prendre soin de Shuna et sa petite sœur par le fait même. C'est un personnage féminin fort, qui a le cœur à la bonne place et une réelle force de résilience. Et sans elle, l'Histoire de Shuna ne serait pas allée plus loin.
Côté texte, c'est un peu atypique. Les dialogues sont inscrits comme des descriptions, sans marqueurs. Il faut donc un peu deviner quand un personnage parle. Il n'y a pas de bulles de textes. Les textes sont relativement concis.
Je pense que je pourrais extrapoler encore longtemps sur bien des aspects du livre, mais l'espace et le temps me manquent en ce début d'année. Je vais donc conclure en disant que ce genre de livre est en quelque sorte intemporel, que ses thèmes sont incontournables, où nous voyons lutter des personnages réellement "humains" et le tout dans un décor magnifique, adoucit par un trait de plomb maitrisé et des couleurs en aquarelles judicieuses. Un voyage formateur, dont on se sort pas indemne. C'est dommage d'avoir attendu tout ce temps pour avoir pu le lire, mais bon, comme on dit, "vaut mieux tard que jamais".
Pour un lectorat adolescent, 15 ans+
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Voici un livre que j'attendais avec impatience !
Il s'agit d'un titre méconnu de Miyazaki écrit dans les années 80, et également son seul récit illustré. Il est traduit pour la première fois et est inspiré d'un conte folklorique tibétain. Cette histoire a d'ailleurs inspiré d'autres œuvres de Miyazaki part la suite tel que La Princesse Mononoké, ou encote Nausicaä de la Vallée du Vent.
Le récit a des thèmes que Miyazaki abordent souvent tel que l'aventure, le voyage initiatique, l'écologie, l'amour, la religion... Mais dans cette histoire il est également question de monde corrompu par la cupidité, de pauvreté/famine ou encore d'esclavagisme.
Nous découvrons un monde pauvre. Shuna vie dans un village reculé où il y a peu de visiteurs. Il décide de partir à l'aventure avec son yakkurus afin d'aider son peuple qui souffre de la famine. C'est un personnage déterminé, téméraire et obstiné. Pendant son exploration, il découvre les dangers de la vie sauvage et également la vie "civilisé". Il va alors faire la connaissance de Thea, une jeune fille intelligente, travailleuse et courageuse, ainsi que de sa petite sœur. Ainsi ils avancent vers leur quête, vers le pays des Dieux.
J'ai beaucoup apprécié cette histoire presque onirique. Les dessins à l'aquarelle sont très beaux, il y a de très belles planches aux paysages désertiques ou forêts luxuriantes. Et les personnages sont tous courageux et sincères.
Un conte à la fois sombre et merveilleux.
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Les éditions Sarbacane proposent au public francophone de découvrir l'un des anciens travaux du maître Miyazaki, publié au Japon en 1983. Cet ouvrage inspiré d'un conte folklorique tibétain, permet à la fois de cerner le style de Miyazaki et comment celui-ci s'est ensuite développé à travers ses films, mais aussi de saisir quelques thématiques chères à l'auteur (notamment l'écologie), qu'il s'est appliqué à déployer dans ses histoires. Cet album n'est pas réellement un manga, mais plutôt un album illustré. On y retrouve des références directes à ses travaux qui ont suivi. L'ouvrage se complète par une postface qui permet d'en cerner les enjeux.
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Le village de Shuna meurt de faim. Il décide alors de partir en quête de graines dorées pour le sauver. Y arrivera-t-il ?
Voici la magnifique réécriture et illustration d'un conte tibétain par notre cher Miyazaki. Quel bonheur de retrouver toute sa poésie, ses choix de couleurs si douces et le thème de la quête initiatique.
J'en aurais voulu tellement plus mais ce petit conte se termine bien trop vite !
On retrouve les traits si caractéristiques de Nausicaä, Princesse Mononoke ou encore Le château dans le ciel. Si court soit-il, ce conte nous transporte au loin dans un monde plein de spiritualité et d'enseignements. Chaque illustration nous murmure milles mots et nous pousse toujours plus loin dans ce voyage !
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