Je ne peux terminer ici cette courte étude d'un animal offrant, en somme, peu d'intérêt pour la chasse, sans parler de l'usage que l'on fait au Siam de la bouse du gayal, ainsi d'ailleurs que celle de l'éléphant. Recueillies à l'état frais et préparées suivant certaines méthodes, ces volumineuses bouses servent à fabriquer un ersatz d'opium à fumer. C'est cette matière... première que la Régie d'opium d'Indochine acheta, il y a quelques années pour les besoins de ses bouilleries. Il y en avait pour vingt-trois millions de francs seulement. On s’aperçut trop tard de l'escroquerie, et il fallut un décret du gouvernement général pour que le stock entier fût jeté à la mer.