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Citation de Charybde2


Ce n’était pas agréable – de fait, Frédéric fut tenté par l’idée de fermer les yeux ; idée qu’il préféra curieusement laisser de côté – mais au-delà du dérangement, qui après tout pouvait n’être que passager, ce qui importait ici, c’était de savoir d’où sortait cette lumière. Crépitait-elle à l’intérieur, dans le bar, ou dehors, dans la rue ? Cela, on ne pouvait pas le savoir, car cette lumière semblait omniprésente. Frédéric pensa que toute lumière, après tout, était omniprésente, puis il pensa le contraire, car il se dit que la lumière d’un réverbère, par exemple, n’était en rien omniprésente. On pouvait la considérer atténuée ou vague, mais on ne pouvait pas la penser omniprésente, car elle sortait d’un endroit précis. Alors, il pensa qu’il y avait deux sortes de lumières, la lumière naturelle et la lumière artificielle. La naturelle était comme une cape diurne ; l’artificielle, un pointillisme dispersé aux quatre coins du monde. Ensuite, il pensa que la question était de savoir dans lequel de ces mondes on se mouvait, dans le monde artificiel ou dans le monde naturel.
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